Il y’a des femmes que vous ne connaissez pas, que vous n’avez jamais rencontré et que vous ne rencontrerai probablement jamais, mais dont l’« aura »  dépasse les clivages politiques.

Simone Veil fut l’un de ses femmes. Une femme qui a connu le pire, l’a frôlé de peu et ne s’y est pas enfermée. Au contraire, elle s’est relevée, a ravalé ses larmes et est partie au combat pour les autres, les Femmes. Celle qui n’avait pas le droit de « cité » car leurs droits étaient bafoués.

L’annonce de la mort de celle qu’on croyait « immortelle », nous bouleverse tous. Nous perdons une figure qui ne pourra plus nous raconter ce qu’elle a vécu de plus près. Les livres d’histoires remplaceront désormais les récits vivants de cette femme qui s’en va dans le calme.

Quelle belle solidité qu’avait cette femme qui, n’osait pas se démonter face à une assemblée d’Hommes, aux relents masochistes, qui ne la voyait que comme bonne femme, qui n’avait pas droit à la parole.

Elle prononce un discours à l’assemblée nationale en 1974 pour défendre la légalisation de l’avortement. Une loi historique, qui sera promulgué en 1975 autorisant l’IVG pour 5ans.
A Jean-Marie Le Pen qui, comme à son habitude, perturbait l’un de ses discours en 1979, elle répondait ceci : « vous ne me faites pas peur. J’ai survécu à pire que vous. Vous êtes des SS aux petits pieds. » un calme et une solidité qui font défaut à beaucoup de nos politiques actuellement.


« Les erreurs ne se regrettent pas, elles s’assument !

La peur ne se fuit pas, elle se surmonte !

L’amour ne se crie pas, il se prouve. » disait-elle.


Vous pouvez être fière de votre combat et de ce que vous avez fait pour les droits des femmes, espérant, que de là où vous vous trouvez, vous continuerez de « veiller ».


Merci Madame