George Henry déploie une installation troublante autour d’un ensemble exceptionnel d’armures et d’accessoires du XVIIIe et XIXe siècle ayant appartenu à des daimyo, de grands seigneurs du Japon féodal.

Attentif aux systèmes de présentation et à la construction de l’expérience, George Henry Longly conçoit un environnement mouvant qui se dérobe à mesure de son appréhension. La perception de l’espace et des objets japonais se voit constamment modifiée par un mécanisme aléatoire qui génère perturbations et tensions.

Vidéos, sculpture et œuvre sonore participent à la distorsion de l’espace d’exposition, où se joue un dialogue inédit entre objets historiques, biologie et phénoménologie. Des images réalisées par des robots de recherches sous-marines entrent en résonance avec les armures de daimyo, véritables chefs-d’œuvre de technologie de pointe.

George Henry Longly convoque la culture populaire, l’inconscient collectif ou encore le motif de la privation sensorielle dans une expérience qui navigue de l’armure à la peau, de l’enveloppe à l’extension artificielle du corps humain.

Palais de Tokyo

16.02 – 13.05.2018