Grand Prix du jury au dernier festival de Cannes, « 120 battements par minute » qui a raflé par moins de 6 Cesar à la dernière cérémonie éponyme, est un film populaire et moderne, qui sonde l’ivresse et montre le sexe.

Une claque qui semble échapper à tout et n’a peur de rien, ni du politiquement correct ni du romanesque en plein débat sur l’épidémie du sida.

Porté par de jeunes comédiens bouleversants à l’instar de Nahuel Perez ou Antoine Reinartz « 120 BPM » de Robin Campillo, nous éclaire sur ce que fut la lutte d’Act Up, les actions à mener en ce temps où l’on meurt du sida dans l’indifférence totale.

La sexualité est au placée au-dessus de tout, ici on ne se contente pas que de conjuguer le verbe baiser à tous les temps, on ne se refuse également aucun plaisir, malgré les risques que cela comporte.

Pour la plupart homosexuels et très souvent porteurs du virus, ils veulent vivre et interpeler une société qui refuse de regarder la réalité en face. Ils livrent une course folle contre la montre avec la maladie qui ne les empêche pas de profiter de la vie. Une course entre la vie et la mort dont il ne faut pas perdre une seconde

« 120 battements par minutes » dégage une vraie émotion qui nous rappelle que la vie continue et avec elle, le combat contre le sida.