Synopsis

T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…

Critique

c’est l’un des films majeurs de ce début de printemps, «  Black Panther » réalisé par Ryan Coogler, afro-américain, est l’adaptation du super héros africain de l’écurie marvel. Il évoque surtout le nom du mouvement radical des années 1960.

Réunissant des acteurs noirs les plus prisés à Hollywood tels que Lupita Nyong’o, Forest Whitaker, ChadwickBoseman, AngelaBassett ou encore Daniel Kaluuya, Black Panther est sans doute une exception culturelle américaine telle que Hollywood sait le faire.

Black Panther règne sur le Wakanda, pays imaginaire et futuriste, se situant quelque part au sud du roi lion et à l’ouest de Dubai, est menacé par les plans révolutionnaires d’un activiste grognard, qui veut armer les opprimés comme lui dans le monde.

Au-dela des effets spéciaux et des bagarres spectaculaires, le film épouse en partie la thèse de l’anthropologue Cheik Anta Diop, qui veut qu’une civilisation noire pharaonique ait rayonné sur le continent pendant plusieurs millénaires.

Sans être agressif, il explore nos inquiétudes sur un parti pris qui ne manquera pas de chagriner certains esprits, car il s’agit là d’une allégorie à la question noire. Il met en perspective le problème millénaire de l’exploitation des ressources naturelles du continent Africain et de l’ingérence permanente des nations occidentales.

Ryan Coogler réussi ici à offrir un film qui a un sens réel de l’identité, de l’histoire et de la musique et qui va par la même occasion révolutionner l’univers Marvel.

Black Panther

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