Le 1er mai dernier, le duo de pop Hum Hum nous a présenté son premier EP «Blueberries», lors d’un mini concert sur la scène du Silencio à paris.

Le lieu se prêtait bien à l’événement, le Silencio a servi de cadre au mini concert donné par le duo Hum Humm, le 1er mai dernier, à l’occasion de la sortie de son premier EP «Blueberries ». Un lieu qui correspond parfaitement à l’image du groupe avec son côté intimiste qui allait à merveille avec l’ambiance de la soirée.

le duo pop Hum Hum
le duo pop Hum Hum

Comme nous vous l’annoncions au mois de mars, les deux membres du groupe Sophie Verbeeck (chant et texte) et Bernard Tanguy (musique), ont sortis leur premier EP Blueberries le 15 mars 2019. Issus de l’univers du cinéma, les deux musiciens nous livrent une pop à l’élégance fine, où le français et l’anglais forment un couple indissociable.

Le public est plutôt bon chic bon genre, ça tranche avec ce que j’ai l’habitude de voir. Ici on est plutôt posé, les cocktails ont le vent en poupe et raflent la mise aux pintes de bières. La configuration cosy de ce club privé situé au sous-sol, rappelle les célèbres bars de new-yorkais.

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Hum Hum fait son show

Une voix provient des back stages, les musiciens et Bernard sont déjà sur scène, devant leurs différents instruments. Pas besoin d’être magicien pour deviner qu’il s’agit de Sophie, qui nous murmure ses « Rêves Clandestins », aidée son humeur vagabonde qu’elle ramène sur scène, déclenchant immédiatement, les applaudissements de la salle. Le public sera partie prenante de cette douce ballade durant plus de six minutes, c’est d’ailleurs la plus longue de l’EP.

« Nous sommes très heureux d’être avec vous ici ce soir, on a eu des doutes dans l’intro, ce soir on prend des risques ». Avant d’enchaîner sur le dansant Poetry, accompagnée d’Eléonore au chœur.

« Bernard est Breton et moi je suis Belge, donc on part avec un petit handicap » (rires), une voix dans le public lance « non un gros« , nouvelle explosion de rires. Bernard nous expliquera les méthodes de travail du duo, tandis que Sophie se contentera de répondre « comme tout le monde« . Avant de nous achever avec sa reprise de « je ne suis pas folle vous savez, bonsoir », une phrase devenue culte, qui fait immédiatement penser à Florence Foresti habillée en Marie Stuart, caricaturant Isabelle Adjani, sur le plateau de l’émission hebdo « On N’est Pas Couché ».

Un Blueberry Martini SVP

Après cet interlude humoristique, vient le moment de se laisser bercer par le très beau « Blueberries », titre éponyme de l’album en anglais qui nous a séduit dès le départ. Sophie l’interprète d’une manière qui ne laisse personne insensible, serrant le micro dans ses deux mains comme si elle avait peur qu’on lui vole ce moment de grâce avec son public. Ce moment où elle joue le rôle d’une femme aux pouvoirs surprenants pour nous faire rencontrer l’animal qui se cache en nous ou l’enfant qui refuse de grandir.

Elle profitera d’une belle Parade pour nous présenter son équipe : Alain (bass), Ludo (guitare), Patrick(batterie), Eléonore (chant et choeur), et au hasard d’un détour, on entend enfin la voix de Bertrand au clavier murmurer « la fille en noir boit ses rêves au bar ». Il sera également question de Bar, juste après le rappel qui se fera une nouvelle fois sur « Blueberries », puisque Bernard invitera tout le monde à se retrouver au bar, pour échanger autour d’un cocktail. C’est déjà la fin mais le public en redemande, quatre titres c’est toujours un peu court, mais la qualité du travail abattu douche nos regrets. Il faudra patienter jusqu’à l’Automne, pour avoir un album un album en entier et 100% en français.

Pour moi, la fin de soirée se passera autour d’un Blueberry Martini et je ne suis pas le seul. Tchin Tchin, comme dirait l’autre.

 

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