Jusqu’au 22 mars, à Aix en Provence, l’Hôtel de Caumont  expose des estampes japonaises de l’époque Edo (1600-1867). Plus de 150 œuvres sont présentées, issues de la collection de Jerzy Leskowicz, collectionneur d’origine polonais, possesseur de milliers d’œuvres.

Cet échantillon permet de faire un tour assez complet, et ne se contente pas des maîtres les plus célèbres (d’où les points de suspension du titre de l’exposition). Paysages, scènes mythologiques, portraits de femmes, d’acteurs, de samouraïs. Tous les genres sont abordés, et même derrière un rideau, estampes érotiques.

Des objets présentés permettent de contextualiser les estampes : kimonos, outils de maquillages, masques et armures de guerres. Il y a aussi quelques photos anciennes.

2020-01 Hiroshige
Une estampe de Hiroshige

Une salle est consacrée à la fabrication des estampes. Celles-ci sont de véritables œuvres de collaboration entre le peintre, le graveur et le coloriste. On peut admirer les outils, gouges, pinceaux, tampons, des plaques de xylogravure et des tirages permettant de voir les différentes étapes de fabrication de l’estampe.

A la fin de l’exposition, une expérience immersive permet de plonger dans « Averse soudaine sur le pont Shin-Ohashi » de Hiroshige. Pour ceux qui n’en auraient pas assez, guettez aux Carrières de Lumières, à coté des Baux de Provence, l’exposition numérique immersive le Japon rêvé, image du monde flottant. Le spectacle est terminé, mais les rétrospectives permettent régulièrement de revoir les expositions passées.