Réchauffer les platines de gammes pop rock folk minimalistes & solaires, c’est tout l’art de Dérives, quatuor indé Breton dont le nouvel EP « La nuit ne viendra pas », paru ce 10 février émeut par sa profonde sincérité.

Si la sobriété s’installe durablement dans notre quotidien à tous, la voila qui s’applique également au monde de la musique indé, simplicité sonore et follement attrayante s’invitant avec brio & maîtrise chez le groupe Dérives. Brestois d’origines, et épris de douceur instrumentale, ce quatuor aux refrains à la feu Chatterton et à la folk délicate fera chavirer vos esprits dans une profondeur pop poétique, dans un ressac sensible et éthéré, vibrant d’authenticité, désarmant de beauté. Dans un présent trouble et violent, « La nuit ne viendra pas », premier EP de Dérives, disponible dès ce 10 Février, sonne comme une promesse, celle de submerger nos playlist d’une lumineuse douceur acoustique, hameçonnant au passage nos cœurs d’une viscérale sincérité.

Chez eux, le talent déborde de générations en générations. Car Dérives, c’est le cheminement linéaire et inné d’un frère et d’une sœur, Quentin & Justine, baignés depuis leur plus tendre enfance entre Neil Young, Supertramp et Nick Annegam. Pour autant loin d’être engloutis par cette ambiance folk rock 70´s, le duo en extrait une poésie à leur image, brute comme les vagues se heurtant au rivage, caressante comme la brise venue du large. Épaulés du dynamique Tangui, batteur et choriste, ainsi que de Guego à la guitare atmosphérique, et voilà le projet Dérives bien ancré dans le paysage artistique, déferlante de talent brut, une indie pop made in Bretagne bien décidée à s’exporter !

Derrière Dérives, quatre musiciens débordants d’une intense sensibilité, où se mêlent références seventies, & cadences pop rock contemporaines. (Crédit photo Erle Marec)

Le vœu de l’harmonieux quatuor ? Embarquer le public dans une odyssée auditive tendre, dénuée d’apparats, riche d’accords réfléchis, soignés, de chœurs en osmose et de références à ce qui les anime : produire des mélodies d’une envoûtante mélancolie, se suffisant dans sa plus simple interprétation.

Mélodie éclatante et dansante, « Alma », c’est la déferlante indie pop groupe Brestois Dérives, à retrouver sur leur nouvel EP « La nuit ne viendra pas » disponible partout dès ce 10 Février. (Lien chaîne YouTube officielle de Dérives)

Pas de triche non chez Dérives, les quatre musiciens dévoilant dans une quintessence rythmique à la fois des sonorités graves et hauts perchées, jouant avec les codes sur « la Nuit ne viendra pas », offrant à nos oreilles une approche nouvelle et feutrée de l’indé pop. On frissonne sur « Déluges » avant de planer dans l’évanescent « Ouvert le ciel » ou soudainement s’éveiller sur l’entraînant « Alma », au final cinq titres rappelant tour à tour Tamino, Jeff Buckley ou encore Big Thief. « La nuit ne viendra pas » augure le devenir flamboyant d’un groupe à la contagieuse solarité, dont la maturité orchestrale ne pourra que vous séduire, en coulant à pic la brutalité ambiante !

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