Une journée en immersion au Mainsquare Festival 2024 ! Retour sur un festival bien rodé vu de l’intérieur. Jour 1 : jeudi 4 juillet avec Naked Soft Men, Patrice, Forest pooky, Louis Tomlinson, Sean Paul, Dystinct, Placebo, Zola, Vladimir Cauchemar
Le Mainsquare Festival : vous avez forcément déjà entendu parler de l’évènement ! Cet énorme festival qui se produit depuis deux décennies à Arras et qui rassemble des milliers de festivaliers et des stars internationales. Cette année pour la première fois, on vous propose de vous embarquer dans l’aventure “Mainsquare” pour voir à quoi ressemble une journée de festival à Arras. Si vous étiez là, on vous invite à découvrir notre point de vue enrichi de photos prises tout au long de la journée sur cet événement. Mainsquare jour 1 : jeudi 4 juillet !
Première journée de festival : nous sommes jeudi 4 juillet, il est 15h00, les portes vont s’ouvrir. Des centaines de festivaliers font déjà la queue devant la citadelle pour pouvoir se placer en barricade (comprenez : au premier rang). L’organisation se met en place et enfin les premiers festivaliers pénètrent dans la citadelle au pas de course. Quand on visite le site du Mainsquare pour la première fois, tout paraît démesuré : les trois scènes gigantesques, les stands de nourriture et de boissons à n’en plus finir… et cet énorme espace vide devant la main stage qui n’attend plus que d’être occupé par la foule.

Sur la place centrale se trouve la Main Stage : la plus grande scène. La Green Room se trouve sur la droite, près des remparts mais pour l’instant, nous nous dirigeons vers le Bastion : la scène régionale qui permet de ressentir une ambiance plutôt détendue. Elle se situe après une rangée de petits stands tenus par des associations ou des restaurateurs et les festivaliers sont parfois simplement allongés dans l’herbe, un verre à la main, une barquette de frites dans l’autre pour écouter de la musique tranquillement.

Pour commencer cette journée, nous nous rendons donc au Bastion pour découvrir le groupe Naked Soft Men, un groupe garage basé à Lille. La musique est bonne, rock, l’ambiance est détendue et il fait beau : la journée commence sous de bons auspices !












Le groupe reste sur scène pendant une trentaine de minutes durant lesquelles nous profitons simplement du beau temps pour aller visiter un peu les alentours. Nous voyons la friperie qui affiche déjà une belle fréquentation, remplissons notre gourde au point d’eau gratuit et nous nous approchons des petits stands devant lesquels nous sommes passés un peu plus tôt. Là, c’est l’occasion de faire connaissance avec des associations plus ou moins connues qui vont expliquer leur démarche au public, voire proposer des produits dérivés à l’instar de World Cleanup Day qui offre des cendriers de poche.


Pendant ce temps, Patrice a inauguré la Main Stage et quelques personnes sont devant la barrière du premier rang. A ce moment précis de la journée, il nous est encore difficile d’imaginer que l’endroit sera bondé dans la soirée. Les gens sont détendus et nous flânons dans le festival, savourant l’espace et une boisson fraiche. Bientôt, il est l’heure de retourner au Bastion découvrir Forest Pooky, un groupe de musiciens pop folk. L’espace devant la scène s’est bien rempli et plusieurs centaines de personnes écoutent la proposition musicale des artistes. Nous profitons aussi de la musique un moment, savourant simplement l’instant présent au rythme des cordes grattées.













Le temps file et il est déjà dix-huit heures lorsque nous revenons vers la Main Stage. L’espace semble avoir changé et c’est comme si le festival prenait un tournant : devant la barrière, une multitude de festivaliers semble être apparue de nul part. Le concert de la pop star britannique Louis Tomlinson s’apprête à commencer et ses fans sont surexcités par la présence de leur idole. Ici, point d’espace pour circuler : les rangs sont serrés et on ne laisse pas sa place. L’ambiance est différente du Bastion : la tension est électrique et nous tremblons tous d’impatience que le show commence.

Enfin, à 18h30, le show commence : les hurlements retentissent et l’artiste entre en scène. Pendant une heure, il chante ses plus grands succès tels que « Walls« , propose des reprises de son ancien groupe One Direction comme « Night Changes » ainsi qu’une interprétation de « 7”, le titre de Catfish and The Bottlemen. La star prend aussi le temps de remercier son public plusieurs fois, expliquant qu’il ne prend jamais rien pour acquis et qu’il est infiniment reconnaissant à ses fans d’être là. Le show se termine par une descente en barricade du chanteur sur le titre « Silver Tongues » et la dernière phrase « but I don’t feel like going home » (trad : mais je n’ai pas envie de rentrer à la maison) résonne particulièrement.
Une fois remis de nos émotions, le public se disperse et nous en profitons pour aller à la découverte de l’autre partie de la citadelle : la Green Room et les remparts. Les lieux ne sont pas très remplis mais nous apercevons le bar Ricard et ses chaises de plage jaune, le terrain spécialement conçu pour la battle de hip hip programmée un peu plus tard et des ateliers permettant entre autres de se faire coiffer ou maquiller avec des paillettes.

Après une promenade au calme, la musique de Dystinct nous accompagnant depuis la Green Room et après avoir découvert plusieurs stands, notamment celui de la meilleure frite du monde et du meilleur welsh au monde, nous retournons vers la Main Stage. Là, nous voyons la fin du concert de Sean Paul qui semble s’être bien passé. Avant son dernier titre, l’artiste en profite pour faire passer un message d’amour et de reconnaissance envers sa femme et ses enfants, qu’il invite d’ailleurs à monter sur scène avec lui pour saluer le public.
La nuit tombe et de nouveaux fans prennent place devant la Main Stage : nous commençons à prendre conscience de l’ampleur du festival tandis que les fans de Placebo, prochain groupe à jouer, se serrent pour être au plus près de la scène. Plusieurs dizaines de personnes restent près de la barricade, enchaînant les concerts électro de Sean Paul et rock de Placebo, une expérience unique alors que le soleil termine de disparaître.

22h30 : Placebo entre en scène sous les cris du public enthousiaste. Il faut dire que le groupe de rock n’en est pas à son coup d’essai au Mainsquare puisqu’il était déjà présent il y a vingt ans pour la première édition du festival. C’est donc tout un symbole que de les voir revenir devant une nouvelle génération de festivaliers. Pendant plus d’une heure, le groupe mythique se déchaîne sur scène, enchaînant ses titres iconiques tels que « Beautiful James » ou « The Bitter End« . Enfin, peu avant minuit, le groupe reprend le titre phare de Kate Bush « Running Up That Hill » en choeur avec tous les festivaliers présents. Les lumières des téléphones contribuent à la magie de l’instant et nous voyageons tous un peu hors du temps.
Lorsque Placebo sort de scène, la tension redescend, les fans se dispersent vers la sortie, les stands de boissons et la Green Room, où le célèbre rappeur Zola doit justement se produire. Nous suivons le mouvement et décidons d’aller explorer ce côté de la citadelle.

Nous écoutons Zola un moment et nous nous dirigeons vers les remparts de la citadelle. Nichés un peu en retrait dans le parc se cachent encore quelques trésors propres au festival. Nous entrons un peu par hasard dans le bar des officiers Jack Daniels où se tient notamment un karaoké endiablé. Les prouesses vocales par les festivaliers ne sont pas forcément à la hauteur de celles de leurs chanteurs préférés mais l’ambiance est au rendez-vous et la convivialité est de mise, nous finissons donc par rejoindre le groupe pour entamer quelques titres.
Enfin, nous quittons l’établissement, fatigués par cette journée. Sur le chemin, nous nous arrêtons encore quelques minutes pour écouter Zola et nous passons devant la Main Stage, maintenant désertée. Vladimir Cauchemar est le dernier nom à entrer sur scène et il doit se produire jusqu’à presque 2h du matin avec un show dantesque. Malheureusement, il est déjà l’heure pour nous de rentrer dormir, nous écoutons donc les premières notes produites par l’artiste sur le chemin du retour, en marchant jusqu’à la sortie de la citadelle.

Cette première journée de festival était épuisante mais enrichissante et l’occasion d’une part de découvrir des nouveaux artistes grâce au Bastion mais aussi d’assister à des shows incroyables sur la Main Stage. Nous n’avons que peu visité la Green Room mais ce n’est que partie remise : nous revenons samedi pour le jour 3 du festival !
La playlist de la journée est sur Spotify !
