Chaque fin de semaine, la rédaction de Phenixwebtv.com vous propose de découvrir les nouveaux clips qui font actuellement la Une.
Kaÿcie – Roi
Le mini-album 222 de Kaÿcie, disponible depuis le 22 novembre, contient 8 titres (4 en français et 4 en anglais) et capture la magie et les tourments d’une année 2022 mouvementée pour l’artiste. Comme un journal intime, chaque chanson est un reflet de ses pensées profondes et une invitation à découvrir son univers poétique et doux. À l’image de l’extrait vidéo « Roi », également sorti le 22 novembre, réalisé par Aurèle Lavalle et Kaÿcie, qui représente l’insomnie. Filmé en top shot au-dessus d’un lit, il montre l’artiste, plongée dans une nuit d’incertitude, entre rêverie et poésie, dans une exploration joyeuse de la tourmente d’une nuit sans fin.
Akira & le Sabbat – T’as les formes, t’as les larmes
Après le succès de leur premier EP Poudrière, le collectif queer lyonnais Akira & le Sabbat, prépare la sortie de son 2e EP Désobéir, prévu pour mars 2025. Le premier extrait de ce futur projet, « T’as les formes, t’as les armes », incarne cette énergie revendicatrice et se veut un hymne à la liberté et à l’affirmation de soi. Le collectif a également dévoilé un nouveau clip intitulé « L’Amour est dans le Slay », réalisé par M-Cis. Ce clip raconte l’histoire de Lubrique, un drag king en quête d’amour, qui rencontre six prétendant·es, chacun des membres d’Akira & le Sabbat, dans une ambiance festive et débridée.
Manuel Bienvenu – Nureta Bara
« Nureta Bara », ou La rose détrempée, est un single délicat et sophistiqué, écrit en japonais par Amande, la fille de Manuel Bienvenu. L’arpège ininterrompu, empreint d’une harmonie complexe, trouve une interprète à la hauteur, capable d’unir souffle et piano dans une parfaite symbiose. La mélodie, tourbillonnante et ordonnée à la fois, s’accorde merveilleusement à la langue japonaise, dont le découpage en syllabes épouse naturellement ses contours. Ce morceau, à la fois technique et émouvant, est une œuvre captivante où émotion et virtuosité se rejoignent.
Mary Bach – S.O.S
Fin 2022, la rencontre entre le rappeur Verso et l’autrice-compositrice Mary Bach marque le début d’une collaboration inattendue. Malgré leurs univers musicaux distincts, leur sensibilité commune les conduit à s’isoler à la campagne avec des musiciens pour composer ensemble. De cette alchimie naissent deux titres, dont « 5.0.5 », une œuvre sombre et intime. Ce morceau explore une relation toxique oscillant entre autodestruction et espoir, mêlant mélancolie et lumière dans une atmosphère profondément introspective.
Iris2000 – Lila
Incarnant parfaitement l’esprit de son époque, Iris2000 est une artiste qui fait partie d’une génération qui cherche à déconstruire pour mieux reconstruire. Dans sa chanson « Lila », elle aborde avec délicatesse et profondeur le thème de la toxicité dans une relation. L’odeur des Lilas, motif central et inventé, illustre un souvenir fictif mais puissant, soulignant l’art de capturer l’essence d’une émotion ou d’une situation même dans l’absence physique d’un objet. La chanson se distingue par une montée vers la résilience. Elle n’est pas simplement une exploration des blessures, mais aussi un pont vers la réconciliation et l’apaisement, ce qui en fait une expérience musicale touchante et cathartique.
Louis Arlette – Carnaval
« Avec ou sans masque on va s’en donner à cœur joie » nous promet Louis Arlette avec son nouveau « Carnaval » de single. Désormais en trio, l’artiste s’aventure dans des territoires sonores plus électroniques, fusionnant pop et électro. Bien que sa musique soit instrumentale, elle est porteuse de significations sous-jacentes, avec des compositions évolutives, insaisissables et imprévisibles. Le 17 janvier 2025, il dévoilera son EP Maestà qui contient cinq titres témoignant de ce fascinant virage musical. Naviguant entre rock, pop et électro, Louis Arlette, toujours passionné par l’univers des studios et du son, propose une musique moderne à la croisée des chemins, d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Le premier extrait de cet EP où se mêlent textures électroniques et acoustiques, nous promet un voyage des plus électriques.
La reine garçon – Différente
« Différente » incarne l’euphorie de la transition et la libération de Floé, moitié de La Reine Garçon : « Je suis enfin une femme, une femme transgenre, différente ». Inspirée par ANOHNI et Joni Mitchell, cette ballade folk lumineuse, premier extrait d’un album à paraître en 2025, mêle guitares acoustiques, voix vocodée, harmonies éthérées et touches d’orgue et melodica. Le clip, signé Camille Ducellier, explore un univers onirique où nature et musique deviennent un refuge, célébrant l’amour et l’acceptation de soi.
Zaza Fournier – Fièvre humaine
Avec « Fièvre Humaine », Zaza Fournier capture l’essence même de l’adolescence dans une fresque musicale vibrante et émotive. Ce titre, porté par un beat palpitant, se fait l’écho de ces nuits fiévreuses où les émotions sont à fleur de peau, où le désir se mêle à une douce mélancolie. À travers des paroles incisives et une mélodie hypnotique, elle traduit cet âge en suspens, fragile et incandescent, où chaque moment semble chargé d’une intensité unique. Le clip, d’une beauté cinématographique saisissante, prolonge cette exploration sensorielle et émotionnelle. Il nous plonge dans une course nocturne, où une jeune fille et un garçon incarnent la quête effrénée de sens et de liberté propre à la jeunesse.
Spelim – Deamon
Spelim continue de redéfinir les codes de son univers musical, proposant un titre à la fois audacieux et captivant avec « Deamon ». Quatrième extrait de son album attendu début 2025, cette chanson fusionne habilement des sonorités tribales, urbaines et électro pour offrir une expérience immersive et profondément introspective. Le morceau se distingue par ses synthés puissants, un beat irrésistiblement dansant et des chœurs envoûtants qui enveloppent l’auditeur dans une ambiance hypnotique. À travers des paroles percutantes et un refrain fédérateur, Spelim livre un véritable mantra, incitant à affronter les doutes et les peurs qui nous habitent. Deamon est une invitation à embrasser nos vulnérabilités et à les transformer en une force, rappelant que chaque bataille intérieure fait de nous des guerriers du quotidien. Un nouveau titre qui prépare le terrain pour un album qui s’annonce aussi introspectif que dansant.
Garçon – Yakisugi
Garçon nous livre une pépite entre rock alternatif, shoegaze et indie avec « Yakisugi », où textures brutes et mélodie accrocheuse se rencontrent. Le texte, poignant, explore la résilience et la vulnérabilité, inspiré par l’expérience personnelle de l’artiste après un AVC. Véritable ode à l’instant présent, la chanson invite à embrasser la fragilité et la beauté de la vie. Réalisé par Luc Blanchot, le clip sublime ce message à travers une esthétique poétique et introspective, renforçant l’intensité émotionnelle du morceau. Yasisugi se distingue par sa profondeur et son authenticité, confirmant Garçon comme une voix unique et essentielle.
Contrefaçon – Do it right
Faisant suite à « Soma » et « Alma », « Do It Right », est le troisième single explosif annonçant le nouvel album de Contrefaçon, prévu pour le 17 janvier. Fusionnant techno, breakbeat et pop, ce titre survitaminé gagne une résonance internationale grâce à ses paroles en français, anglais et japonais, portées par les voix déjantées de Lelegenix et Texto Dallas. Dans la continuité de l’univers dystopique du clip Alma, « Do It Right » suit la trajectoire d’Antoine, le personnage principal, plongé dans un système répressif où la musique humaine est bannie.
Alexandra Eva – Gin tonic
Après avoir dévoilé Mensonges, son premier EP début novembre, Alexandra Eva continue l’exploitation de ce projet avec la mise en images de « Gin Tonic », sûrement la chanson phare de son EP. Dans un parlé chanté en toute sensualité, elle nous emmène dans une soirée enivrante où elle parle de « Gin Tonic » et aussi d’amour. Cette chanson est une invitation aux désirs et au lâcher prise. Elle confie d’ailleurs à ce sujet : « Ce titre, je l’ai écrit dans l’intention de mettre en lumière la lutte de pouvoir dans les relations amoureuses, mais aussi montrer sa toxicité. Un amour passionnel qui détruit. » À travers le clip réalisé par Pierre Sabrou, on découvre alors une facette de l’artiste plus sensuelle et plus sombre, tout en gardant l’aspect onirique et magique que l’on retrouve notamment dans ses précédents clips.
Gisèle Pape – Sur la rive
Moins de deux mois après le single « Vivre », Gisèle Pape dévoile « Sur la rive », une ballade pop onirique aux influences électroniques. Porté par un arpeggiator et des chœurs enveloppants, ce titre met en avant l’émotion de la voix et évoque la transformation des sentiments et des relations par l’ouverture aux autres et à la vie. Le clip, réalisé par l’artiste, mêle apparitions d’animaux, éléments naturels et planètes dans des couleurs psychédéliques, créant une transposition visuelle entre voyage initiatique et ode à la beauté du monde.
Lisa Portelli – Granit (feat. Nosfell)
Extrait de l’album conceptuel ABSENS (à paraître le 24 janvier), « Granit » suit le voyage sous-marin d’une femme en quête de liberté. Co-écrit et interprété avec Nosfell dans sa langue inventée, le klokobetz, ce titre électro, inspiré de David Lynch et de l’électro allemande des années 70, explore la poésie abyssale. Le clip animé de Marlène Ciampossin montre Lisa, hypnotisée par ce chant, s’aventurant vers sa perte, symbolisant le chemin poétique vers des sommets inutiles mais fascinants.
Charlie Oz – Une fille comme moi
Charlie Oz signe son premier clip pour « Une fille comme moi », morceau phare de son EP du même nom. Accompagnée de danseurs et de figurants, la chanteuse met en avant ses talents de danseuse dans une chorégraphie inspirée de la danse contemporaine. Les mouvements de caméra, fluides et immersifs, magnifient cette performance, plongeant le spectateur dans l’univers créatif et énergique de l’artiste. Cette mise en images vibrantes, reflète l’univers créatif et audacieux de Charlie Oz, entre expressivité et modernité.
Duchazaud – Baile Bagdad
« Baile Baghdad », extrait de la bande originale du documentaire d’animation Le Parfum d’Irak, a été composé par Duchazaud, clarinettiste ayant collaboré avec David Krakauer et Anakronic Electro Orkestra. Le titre marque la fin de la guerre en 1988 et le départ du jeune Feurat Alani de Paris vers l’Irak, un pays qu’il découvre, vibrant de vie mais aussi de dictature. Avec « Baile Baghdad », Duchazaud mêle habilement mélancolie et lumière, alliant musique orientale et rythmes énergiques d’Amérique du Sud pour créer un contraste unique.
