Chaque fin de semaine, la rédaction de Phenixwebtv.com vous propose de découvrir les nouveaux clips qui font actuellement la Une.
Manon Lisa – Violette
Connue pour ses collaborations avec des artistes de renom tels que Céline Dion, Grand Corps Malade ou The Avener, Manon Lisa s’illustre désormais avec sa propre voix. Après le remarqué « Insolation », elle dévoile une facette profondément intime de son univers musical, en explorant les espoirs et les douleurs liés au désir de parentalité avec « Violette ». Par son texte à la fois personnel et universel, la chanteuse livre une lettre d’amour délicate à cet enfant espéré, touchant directement au cœur des femmes et des hommes confrontés à ce parcours souvent complexe. La production de Stan Neff ajoute une élégance aérienne, renforçant l’aspect cinématographique du morceau. Le clip, réalisé par la talentueuse Anaïs Volpé, magnifie cette œuvre avec une approche visuelle poignante et onirique, en parfaite harmonie avec le thème abordé.
Hyl – J’veux pas rentrer
Hyl poursuit la promotion de son 2e EP Les Croisements, avec l’illustration de l’extrait « Je ne veux pas rentrer ». Le morceau, ancré dans une période de déracinement personnel, capte avec une grande sincérité le sentiment d’errance et de perte. Les paroles, d’une poésie brute, évoquent à la fois une quête d’identité et une résistance face à l’instabilité, témoignant de l’aptitude de HYL à transformer des émotions crues en art. Le clip, dévoilé le 29 novembre, prolonge ce dialogue entre l’introspection et l’universel. D’une esthétique à la fois minimaliste et colorée, il joue sur des contrastes entre ombre et lumière, traduisant visuellement le tiraillement entre l’intime et l’ailleurs.
Nina Attal – I dance Throught The Night
Deuxième extrait d’un album à paraître au premier trimestre, « I Dance Through The Night » de Nina Attal est une œuvre singulière et engagée. Loin d’être un simple morceau, c’est un hymne shamanique, un cri du cœur adressé à la nature et aux esprits endormis. Le titre se veut à la fois une célébration et un appel à la prise de conscience écologique. À travers ses textures sonores envoûtantes et sa puissance émotionnelle, il exhorte l’humanité à changer ses habitudes pour préserver l’équilibre fragile de la planète. Un avant-goût prometteur d’un projet qui s’annonce aussi audacieux que nécessaire.
Animal Triste – Ave satan
Animal Triste s’impose comme un groupe aussi hérétique qu’irrésistible, si l’on en juge par son nouveau single « Ave Satan », une prouesse musicale qui séduit autant qu’elle effraie. Porté par un riff nocturne acéré qui transperce l’atmosphère comme une lame dans une chapelle désertée, le morceau invite à une expérience sonore où se confrontent sacré et profane. La voix grave et incantatoire du chanteur évoque une litanie dédiée aux dieux sauvages et à leurs antithèses, plongeant l’auditeur dans une ambiance mystique et chaotique. Avec des guitares puissantes et un rythme effréné, Animal Triste convoque le diable dès les premières notes, embrassant la célèbre maxime de Baudelaire : « La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas. ». Un morceau taillé pour la scène avec la promesse d’une descente furieuse dans un enfer flamboyant et subversif.
Joseph Chedid – Je suis heureux pour toi
Fidèle à au fil conducteur de son prochain album Hey Friends, centré sur la fraternité et les liens qui nous unissent, Joseph Chedid nous invite à nous réjouir du bonheur des autres, à travers le nouvel extrait « Je suis heureux pour toi. » Un hymne rock porté par des basses percutantes qui nous plonge dans un univers sonore mêlant intensité et mélancolie heureuse. Le clip, qui accompagne le titre, illustre cette philosophie avec une esthétique énergique et sincère, capturant des moments de partage et de communion. Un avant-goût à ce qui se profile comme un projet à la fois introspectif et fédérateur, mêlant rock et synthés analogiques pour toucher à des vérités universelles sur l’amitié et la joie partagée.
Maison Pierō – Ce que je sais de la vie
Premier extrait des Études sur la lumière, à paraître le 13 décembre, « Ce que je sais de la vie » de Maison Pierō se veut une œuvre à la croisée des genres, mêlant poésie et mélodies dans une démarche aussi réfléchie qu’addictive. Il illustre parfaitement l’ambition artistique de l’artiste de créer une “disco poétique”, à la fois dansante et méditative. Les textes, subtilement inspirés par la simplicité touchante d’un Jacques Prévert, trouvent un écrin sonore dans des arrangements lumineux évoquant l’univers de Jack Antonoff, entre modernité et nostalgie. La mise en images charme par son équilibre, oscillant entre des rythmes entraînants et une profondeur rare dans ce registre musical. Une expérience visuelle, où la légèreté de la musique contraste avec la réflexion intime des paroles.
iAROSS – Là où tout brûle
Dans la lignée d’un groupe qui ne cesse de réinventer son approche artistique, iAROSS poursuit son exploration musicale et poétique, en offrant un second extrait de son futur album Ce que nous sommes, prévu pour le 21 février 2025. Portée par une mélodie envoûtante et une douce mélancolie « là où tout brûle » aborde avec finesse notre dépendance aux écrans et l’inondation d’informations qui brouille nos repères entre vérité et illusion. La chanson se distingue par son alliance subtile entre le français et le créole réunionnais, grâce à la participation de Carlo de Sacco, du groupe Grèn Sémé. Par une mise en scène aérienne et suspendue, le clip, réalisé par Cahuate Milk plonge l’auditoire dans un univers où le temps semble se ralentir, évoquant l’immersion dans l’écran et la perte de contact avec le réel.
Coline Rio – On m’a dit (ft. Trio SR9)
Coline Rio s’offre une relecture audacieuse de sa chanson-manifeste sur la liberté d’être soi-même « On m’a dit », en collaboration avec le Trio SR9. Ce trio de percussionnistes, connu pour sa créativité et sa maîtrise des marimba et vibraphones, insuffle une nouvelle énergie au morceau, transformant sa structure initiale en une expérience sonore d’une richesse inédite. Leur inventivité et leurs 3 paires de mailloches dialoguent avec le piano de Coline Rio, créant une alchimie unique, captée avec intensité dans la cabine des Studios Saint-Germain à Paris. L’atmosphère y est palpable, transcendant les murs pour atteindre l’auditeur ce qui illustre parfaitement le dialogue entre deux univers artistiques qui s’enrichissent mutuellement.
Dalaïdrama – I have got it
Le quatuor de pop-rock noise lillois Dalaïdrama promet de capter l’attention des amateurs de rock novateur et de livrer une expérience musicale immersive avec leur premier EP The ABCs of Newism, disponible depuis le 6 décembre. Fidèle à leur signature sonore, le groupe mêle des guitares abrasives et des textures noise à une énergie pop-rock frénétique, construisant des morceaux où tension et mélodie s’entrelacent. À l’image de leur nouveau single « I have go it », dont l’illustration a été dévoilé quelques jours auparavant. Aussi audacieuse qu’efficace, elle prend la forme d’un manifeste pour une nouvelle génération de la scène rock alternative, où le chaos sonore devient une force d’expression poétique.
Ditz – Taxi Man
DITZ dévoile le clip de leur dernier single « Taxi Man », un titre phare de leurs concerts et second extrait de l’album Never Exhale, prévu pour le 24 janvier sous le label Republic of Music. Réalisé par Harry Steel, la vidéo propose une vision audacieuse et cinématographique, s’inspirant d’un mélange improbable entre le Taxi Driver de Martin Scorsese et l’esthétique de l’expressionnisme allemand. L’ambiance sombre et stylisée du clip reflète parfaitement l’intensité viscérale et chaotique de la musique de DITZ, renforçant l’impact de ce morceau déjà emblématique. « Taxi Man » explore la thématique de l’impact d’une vie humaine sur le monde, en imaginant le taximan comme une figure quasi-mythologique, transportant les âmes vers l’au-delà. Ce parallèle symbolique donne au morceau une profondeur inattendue, oscillant entre l’introspection et le chaos universel.
marcel – spirit of eden hazart kicking ball-boy
marcel frappe fort en livrant un morceau aussi provocant qu’énergique avec « spirit of eden hazard kicking ball-boy », premier extrait de l’album à venir en mars 2025, sous les labels Luik Music et Geographie Records. Dès les premières notes de kazoo distordu, le titre instaure une atmosphère chaotique et absurde, évoquant une révolte juvénile prête à exploser. Il illustre le thème du feu sous toutes ses facettes, passant de la passion ardente à une pulsion violente ou encore l’absurdité du productivisme héroïque. À travers une relecture grinçante de l’incident de 2013 entre Eden Hazard et un jeune ramasseur de balles, marcel pose un regard critique et humoristique sur la rivalité et la glorification des gestes impulsifs.
Laurie Xhaard – Quand on le regarde
Trois semaines après la sortie de son premier album dans lequel elle nous confrontait à nos propres démons, Laurie Xhaard nous présente l’extrait vidéo « Quand on les regarde ». Un titre qui explore la complexité des liens familiaux, à travers une poésie sincère et lumineuse. Portée par des guitares mélodieuses et des synthétiseurs subtils, la chanson parvient à allier tension rythmique et légèreté émotionnelle, créant une expérience sonore immersive. Le clip, tourné en pleine forêt, accentue cette atmosphère introspective et intime. L’utilisation d’une caméra Sony des années 2000 et un effet Super 8, apportent une texture nostalgique et rétro à l’illustration. Cette esthétique renforce le thème central du morceau, celui de la « cabane » imaginaire que chacun construit pour se protéger, symbolisant à la fois fragilité et résilience.
