Felicien Adam nous invite à plonger dans les méandres d’une âme en reconstruction avec son premier EP Brûle, encore, entre introspection et pop intemporelle.

Dans un monde où la superficialité des productions musicales semble parfois primer, Félicien Adam livre avec Brûle, encore un premier EP d’une intensité rare. Fruit d’une année de création partagée entre Paris et Helsinki, ce projet agit comme un miroir tendu à une jeunesse enquête d’identité, où les passions et les doutes se mêlent aux blessures du passé. Pensé comme un journal intime sonore, Brûle, encore explore les méandres de l’existence avec une sincérité déconcertante.

Composé dans l’intimité d’une chambre, loin des studios aseptisés, l’EP dégage une authenticité vibrante. Félicien Adam s’y livre sans détour, transformant ses vulnérabilités en force créatrice. Navigant entre introspection et quête d’identité, cet EP mêle influences pop alternatives contemporaines et échos des crooners des années 60. Les arrangements minimalistes et les sonorités profondes mettent en valeur une écriture introspective, où chaque mot semble pesé et habité.

Une plongée dans l’intime

Les six morceaux qui composent Brûle, encore forment autant de chapitres d’un récit où les émotions se bousculent : espoir, colère, mélancolie, mais aussi résilience. Chaque titre explore une facette des tourments d’un jeune adulte confronté à ses doutes, ses passions et les blessures du passé. L’épure minimaliste de « Ma raison » ouvre l’EP plongeant dans le conflit intérieur d’un artiste en quête de sens. « Les ombres » et « Des cendres » poursuivent cette introspection, explorant les souvenirs d’un passé tumultueux, tout en jouant sur des atmosphères éthérées et hypnotiques.

De son côté « À mort », le premier extrait envoyé en éclaireur en novembre 2023, s’impose comme un pivot émotionnel en explorant les contradictions de l’amour et de la solitude. Tandis que « Brûle, encore », morceau éponyme, fait office de manifeste, celui de l’espoir résilient et de la force de continuer malgré tout. En guise de conclusion, « J’ai jamais fait des chansons d’amour », surprend par sa légèreté apparente, mais s’avère être une déclaration désarmante sur les contradictions des émotions.

Bien que profondément enraciné dans l’intimité de son créateur, Brûle, encore résonne bien au-delà. En abordant des thématiques universelles comme la quête d’identité, le poids du passé et les désirs inassouvis, Félicien Adam parvient à toucher une corde sensible chez l’auditeur. C’est cette capacité à rendre l’intime universel qui fait de cet EP une œuvre marquante.

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