Victor Solf dévoile Tout peut durer, un album audacieux mêlant soul intemporelle et modernité, porté par des textes en français pour la première fois. Entre fragilité et puissance, il nous offre un véritable hymne à la vie et à l’émotion, à découvrir ci-dessous.
Après l’audace avant-gardiste de son groupe Her, Victor Solf continu à s’imposer en solo. Trois ans après son premier album Still. There’s hope, il revient avec un deuxième opus, Tout peut durer, qui mêle une soul intemporelle et un R&B moderne, et annonce une nouvelle ère avec l’usage du français pour la première fois.
Avec ce second projet solo, l’artiste explore ses émotions les plus profondes, offrant une œuvre introspective où il met à nu sa sensibilité pour toucher la nôtre. Ce choix du français, audacieux pour un artiste habitué à l’anglais, reflète une volonté de clarté et d’authenticité. L’album, précis et lumineux, se distingue par l’équilibre subtil entre des textes poignants et des mélodies légères.
une œuvre entre émotion et renouveau
L’introduction, « Tout peut durer », donne le ton avec une déclaration d’amour et un hymne à la vie. Porté par une montée en puissance musicale, des notes de piano délicates aux cuivres éclatants, ce morceau s’achève dans une apothéose émouvante. L’intensité de cet album réside aussi dans sa diversité. « Colère » explore le combat intérieur face à ses propres démons, tandis que « Des pays pas sages » opte pour une approche dépouillée, presque a cappella, révélant la fragilité de l’artiste.
Victor Solf jongle avec les registres, « Ce qui compte », aux accents hip-hop, questionne la valeur des choses immatérielles, tandis que « Figur », exit en binôme avec Barbara Pravi, évoque, avec pudeur, le rapport à un père absent. Plus énergique, « Plus jamais rentrer » célèbre un monde nouveau avec un refrain explosif et des chœurs vibrants. Les morceaux plus intimes, comme « Emilie », rendent hommage aux soignants et aux réalités complexes de leur quotidien, tandis que « Multiple » témoigne de sa quête d’identité.
Enfin, « Le meilleur de toi », poignant et introspectif, conclut l’album. Inspiré par le film Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry, ce titre se transforme en un hommage à Simon Carpentier, cofondateur de Her décédé en 2017, reflétant toute l’intensité émotionnelle de l’artiste.
Victor Solf entamera une tournée en février, avec notamment un passage à La Cigale le 3 avril 2025, des occasions pour répondre à son invitation à trouver de la lumière dans l’obscurité, que nous propose ce nouvel album sincère, précis et chargé d’espoir.
