Chaque fin de semaine, la rédaction de Phenixwebtv.com vous propose de découvrir les nouveaux clips qui font actuellement la Une.
Last Train – One by one
Quelques jours avant la sortie de leur nouvel album III, le 31 janvier dernier, Last Train dévoilait un ultime extrait avec le viscéral « One By One », accompagné d’un clip aussi audacieux que son son. Loin des productions léchées et prévisibles, One By One respire l’authenticité d’une provocation pure et simple d’une course effrénée vers l’avant, portée par l’énergie indomptable du groupe. Plus matures et plus assurés, les ambassadeurs du rock français continuent de repousser les limites, avec ou sans nous. Signé Julien Peultier, le clip est une véritable déclaration d’amour au cinéma, inspiré du praxinoscope d’Émile Reynaud (1876), il joue avec l’essence même du septième art, celui de l’image en mouvement. Un hommage subtil et élégant, où la finesse du travelling se mêle à la fureur du rock, confirmant une fois de plus que Last Train n’a pas fini de nous surprendre.
Émilie Marsh – Jamais vu
Ça faisait un moment qu’ Émilie Marsh s’était faite discrète, mais elle revient en force avec « Jamais Vu », un single incandescent qui célèbre la puissance du désir et annonce son troisième album, Amour Bandit. Rockeuse au chant instinctif et à la plume affûtée, elle construit une musique à la fois sensuelle et percutante, entre mélodies sensibles et textes incisifs, portée par son admiration pour les figures féminines iconiques. Son nouveau single est un titre obsédant, viscéral et électrique, un véritable hymne au désir qui capte immédiatement l’attention. Le clip, en noir et blanc signé Victor Delfim, la met en scène dans un jeu de séduction avec son instrument fétiche, sa guitare, qu’elle caresse avec une sensualité magnétique. Elle est ensuite rejointe par plusieurs protagonistes mimant des scènes de séduction, donnant à ce morceau une intensité visuelle à la hauteur de sa puissance musicale. Un titre taillé pour embraser les ondes et illuminer les écrans, à découvrir ci-dessous.
Weekend Affair – Ton appel
Après « Du rivage » et « Quand vient la nuit », le duo lillois Weekend Affair a dévoilé son troisième album, Vol Intérieur, le 31 janvier 2025. Ce nouvel opus marque une nouvelle collaboration avec Yuksek et son label Partyfine, poursuivant l’exploration musicale du groupe entre pop aérienne et sonorités électroniques élégantes. Inspiré par le ciel, les nuages et le voyage, l’album se veut à la fois contemplatif et onirique. Pour accompagner sa sortie, le groupe a révèle le clip de « Ton Appel », une plongée nostalgique dans les débuts de la téléphonie mobile. Réalisé par Cyril Debarge, le clip met à l’honneur les icônes des années 2000 (Nokia 3310, StarTAC Motorola, Samsung D600…), et nous plonge dans une époque où l’on attendait fébrilement un appel. L’histoire suit Cyril, un vendeur de téléphones, qui missionne Louis, son livreur, pour une transaction avec M. Brillot, un acheteur de téléphones portables. Ce dernier envoie alors sa secrétaire effectuer la transaction, suivie de sa femme de main et de l’homme de main de sa femme de main. Mais le deal tourne mal. Un scénario délirant, un style rétro assumé et une esthétique soignée, pour un clin d’œil aussi ironique que captivant à une époque où la communication se jouait en quelques sonneries.
Iaross – Nous sommes
Iaross nous présente son nouveau single « Nous sommes », une poésie musicale qui oscille entre mélancolie et émerveillement. Un nouveau titre qui a pris racine sous les Halles de Paris, inspiré par l’image intrigante d’un gros poussin, avant de se prolonger à Montpellier, où la vision d’un homme recroquevillé dans une housse de couette bleue a nourri l’imaginaire du musicien. Plutôt que d’y voir une scène de détresse, Nicolas Iarossi y a perçu une métaphore, celle d’un pêcheur en quête d’horizons, d’un homme cherchant à imiter la mer. Extrait de l’album Ce que nous sommes (sortie prévue le 21 février), il s’inscrit dans une exploration sensible des racines, de l’amour, de la fuite en avant et du lien à la nature. À travers sa poésie et son instrumentation délicate, ce titre invite à une réflexion intime sur ce qui nous définit et ce que nous transmettons. Réalisé par Ruby Cicero, le clip est une œuvre émouvante qui suit le quotidien de plusieurs protagonistes, mettant en lumière avec finesse et sensibilité l’essence même de cette chanson.
Lola Sauvageot – Le lion et moi
Plongée intense dans les tourments d’un amour obsessionnel avec « Le lion et moi », le nouveau single de Lola Sauvageot. Ce morceau explore la fascination et la douleur d’une emprise mentale, où le “lion” symbolise une présence à la fois séduisante et destructrice. Une quête d’émancipation marquée par un paradoxe troublant, celui du désir de se libérer tout en restant attaché au vertige de l’amour. Le clip, réalisé par Lola et Gabriel Sauvageot, met en images ce combat intérieur à travers un décor empreint de solitude et de symboles. Tourné dans un village de Champagne-Ardenne, il suit une errance à travers des champs déserts, une église peuplée de statues figées dans le deuil et des rues silencieuses où chaque ombre semble raviver un souvenir. Une course haletante, à la fois libératrice et désespérée, qui traduit la lutte intime pour échapper à l’obsession.
Spelim – Pirate society
Spelim continue de nous faire vibrer à l’approche de la sortie de son nouvel album avec « Pirate Society », un hymne fédérateur à la révolte et au changement. Toujours fidèle à son univers feel good et engagé, l’artiste mêle reggae solaire et dread pop, un style unique qu’il manie avec une énergie débordante. Il milite ici pour une « société pirate », une communauté qui défie les injustices, libère les opprimés et rêve d’un monde plus juste et pacifique. Un véritable appel à l’émancipation, porté par un groove irrésistible et un message puissant. A l’image de la chanson, le clip déborde de rébellion et d’énergie. Spelim y apparaît dans un espace aux murs recouverts de graffitis, où son nom est tagué en jaune. Lunettes de soleil sur les yeux, il chante debout sur un caddie renversé, brandissant un drapeau noir frappé de son nom, entouré de protagonistes vêtus de noir et masqués. Une mise en scène saisissante, qui symbolise l’esprit combatif et festif de sa musique. Un groove d’enfer pour balayer la morosité, et un avant-goût explosif de l’album à venir !
Marianne Perrudin – Des falaises et du vent
Marianne Perrudin nous invite dans un voyage intime et poétique avec son nouveau morceau J’ai appris et je sens tes racines sous la mer. Entre folk délicate et intensité émotive, sa musique est empreinte de contemplation et de profondeur. Puisant son inspiration dans la nature, elle traduit en mélodies ses émerveillements face à l’immuable et ses introspections les plus sincères. Porté par des guitares envoûtantes et une basse aux accents mystiques, ce titre parle d’ancrage et d’apprentissage, clôturant une trilogie musicale dédiée au deuil. Avec cette chanson, Marianne Perrudin tisse une atmosphère où la douceur se mêle à la puissance des émotions, livrant une ode sensible à la résilience et à la transmission.
Paul Galiana (feat. Clement Verzi) – Nous défendrons
Paul Galiana poursuit son voyage musical avec « Nous Défendrons », nouvel extrait vidéo de son album De La Vie, sorti le 27 novembre dernier. Véritable figure de la chanson française, le guitariste et chanteur continue d’explorer une poésie électrique, portée par des mélodies ciselées et une instrumentation riche. Construit en trio avec Alain Gibert et Guillaume Glain, cet album de 14 titres met la guitare à l’honneur sous toutes ses formes et alterne entre force et douceur, offrant un équilibre parfait entre textes sensibles et envolées instrumentales. A l’image de « Nous Défendrons », un morceau engagé et vibrant, fidèle à son univers où la musique sert d’écho aux émotions et aux luttes humaines.
Christina Rosmini – Le temps qui passe
Christina Rosmini revient avec « Le Temps Qui Passe », un nouveau single extrait de son album INTI. Fidèle à son univers artistique singulier, l’autrice-compositrice-interprète nous offre une œuvre à la croisée de la musique, de la poésie et du théâtre, portée par une identité méditerranéenne affirmée. Reflet de son engagement humaniste, féministe et spirituel, ce nouveau titre s’accompagne d’un clip réalisé par Cédric Cartaut, inspiré du travail de l’origamiste Junior Fritz Jacquet. Christina Rosmini et son équipe ont choisi d’explorer le processus créatif en dévoilant le clip sous deux formes : une version brute, capturant l’essence du « work in progress », et une version finalisée, magnifiée par un jeu de lumière subtil. Une double immersion dans un univers où le temps, la matière et la musique s’entrelacent avec poésie.
Marlene Larsen – What you’re waiting for
Si vous aussi vous avez deja voulu sortir un(e) ami(e) d’une emmerde sans jamais oser le faire, le nouveau single de Marlène Larsen est fait pour vous. Après un premier EP aux accents soft-rock 90’s, l’artiste revient avec « What You’re Waiting For », un nouveau single chargé d’émotion. Dans cet extrait vidéo vibrant, intense et résolument cathartique, Marlene Larsen explore la frustration face à l’inertie d’une amie perdue, incapable d’avancer. Entre retenue et désir d’agir, elle exprime cette lutte intérieure qui consiste à vouloir secouer l’autre sans oser le faire. Toujours portée par des guitares épiques et une voix saisissante, elle livre un rock féminin affirmé, qui sonne comme une invitation à embraser ses doutes, à raviver la flamme intérieure et à oser le changement.
Von B. – Zombie walk
Von B. s’est associé à Einat Klinger pour livrer une œuvre bouleversante qui transcende la musique et se faire porte-voix d’une réalité trop souvent tue, celle des violences faites aux femmes et le mouvement #MeToo. « Zombie Walk » est un cri silencieux mais percutant, un dialogue artistique où la violence et la résilience s’entrelacent, pour une expérience musicale qui ne peut laisser indifférent. D’abord pensé comme un morceau instrumental pour clôturer l’album, il prend une toute autre ampleur lorsque Von B. décide d’aller plus loin, conscient du défi que représente l’abord d’un tel sujet en tant qu’homme. C’est là qu’intervient Einat Klinger, qui choisit de plonger dans l’intime plutôt que dans le collectif. Plutôt qu’une suite de témoignages, elle construit une scène poignante, presque cinématographique, où chacun peut se reconnaître dans cette femme qui n’est désormais plus seule dans son combat.
Koss – Tout s’envole
Révélé en 2022 avec sa série de freestyles Ascension, qui dépasse aujourd’hui le million de streams, le rappeur franco-marocain Koss, continue de bâtir un univers musical authentique et profond, où chaque titre résonne comme une page de son histoire. Avec la sortie de la première partie de son projet Eazim (qui signifie « déterminé » en arabe), il nous dévoile une live session de « Tout s’envole », un morceau introspectif où il exprime le tiraillement entre ses ambitions et ses racines. Entre désir d’ascension et nostalgie, le rappeur met en lumière le poids des sacrifices nécessaires pour avancer, tout en restant fidèle à son identité. Né à Toulouse et marqué par ses étés passés au sud d’Agadir, Koss s’inspire de ce double héritage pour façonner un rap à la fois incisif et imprégné de sonorités maghrébines.
