Chaque fin de semaine, la rédaction de Phenixwebtv.com vous propose de découvrir les nouveaux clips qui font actuellement la Une. 

Superbus & Hoshi (feat Nicola Sirkis) – Lola

Superbus fait son grand retour avec une surprise de taille ! Après plusieurs années de discrétion, le groupe revient avec une version inédite de leur tube culte « Lola », sorti en 2005. Et pour marquer le coup, Jennifer Ayache s’entoure d’Hoshi et de Nicola Sirkis, créant un trio aussi improbable qu’excitant. Cette nouvelle interprétation apporte une touche plus moderne tout en gardant l’énergie pop-rock qui a marqué les années 2000. Hoshi, qui confie avoir grandi avec cette chanson, réalise ici un rêve en la chantant aux côtés de ses idoles : « Je me revois écouter cette chanson en boucle quand j’avais 10 ans, 18 ans plus tard je la chante avec les artistes que j’adore le plus, Superbus et Nicola Sirkis. » Le clip réalisé par Edie Blanchard joue sur cette ambiance nostalgique et festive avec une mise en scène originale : le mariage de Hoshi et Jennifer Ayache, célébré par un Nicola Sirkis grimé en prêtre. Une image aussi décalée que symbolique, qui reflète bien l’esprit pop et espiègle du projet. Une reprise réussie, qui ravive les souvenirs des fans et offre une nouvelle vie à ce hit intemporel !

Vendredi sur mer – Tout résonne

Vendredi sur Mer poursuit son retour en beauté, affirmant une évolution vers une pop plus organique tout en conservant son ADN mélancolique et envoûtant. Après « Hard » en collaboration avec Hanni El Khatib, « Tout résonne », confirme l’alchimie entre l’artiste et Sam Tiba (ex-Club Cheval), à la production. Si la chanteuse s’autorise à nouveau à chanter pleinement, elle garde cette sensibilité poétique qui oscille entre chanson, électro et pop. Ce nouveau single explore les échos du passé et la persistance des émotions, dans une esthétiques à la fois intime et contemplative. La lyrics vidéo qui accompagne le titre met en scène Vendredi sur Mer dans une posture statique, assise au sol, ses chaussures rouges posées devant elle. En arrière-plan, un paysage montagneux s’efface progressivement sous les paroles qui apparaissent en jaune, soulignant le poids des mots et des souvenirs. Une mise en image sobre mais puissante, fidèle à l’univers délicatement mélancolique de l’artiste.

L’Ambulancier (feat. Peter Lorne) – Donatello

Avec sa batterie 8-bits, son synthé trashy accrocheur et ses références eighties, « Donatello » s’impose comme le point d’orgue de French Manhattan, le dernier album de L’Ambulancier. Le morceau nous plonge dans un univers rétro et décalé, où l’artiste s’imagine en justicier nocturne, membre d’une célèbre fratrie new-yorkaise dévoreuse de pizzas… Et quitte à rendre hommage aux Tortues Ninja, autant aller jusqu’au bout ! L’Ambulancier a eu l’idée folle de contacter Peter Lorne, l’interprète original du générique culte du dessin animé, pour lui proposer de chanter sur sa version de « Donatello ». Un pari osé… mais réussi ! Dans le clip, on aperçoit Peter Lorne en studio, en train d’interpréter le morceau, tandis qu’en parallèle, un héros masqué affronte des méchants, sous le regard d’une journaliste intrépide qui finira elle aussi par se battre. Un mélange explosif de nostalgie et d’action, parfait pour les amoureux des années 80 et de pop culture !

Wyll – Deux mains

Wyll, auteur-compositeur-interprète engagé, revient avec « Deux Mains », un single pop-électro alliant poésie et sonorités modernes. Ce titre met en avant l’importance des liens humains et des petits gestes qui font la différence, dans une ambiance lumineuse et empreinte d’espoir. Grâce à une combinaison subtile de guitare acoustique, de piano délicat et d’arrangements électroniques soignés, il résonne comme une ode à la solidarité. Fidèle à son engagement artistique, Wyll y déploie une écriture sincère et fédératrice, portée par une interprétation vibrante qui touche toutes les générations. Le clip réalisé par David Leloyer accompagne cette sortie en mettant en images cette énergie bienveillante et universelle, confirmant une fois de plus la capacité de Wyll à allier profondeur et accessibilité dans sa musique.

The Feather – OMG

Le 7 février 2025, The Feather a dévoilé le clip de « OMG », deuxième volet d’un triptyque de vidéos interconnectées. Ce projet solo de Thomas Medard, également membre de Dan San, aborde dans ce titre le syndrome de l’imposteur ressenti par les artistes, cette impression persistante que leurs créations n’atteindront jamais le niveau de leurs idoles et que chaque nouvelle idée n’est qu’une réinterprétation de l’existant. Réalisé en animation par Clémence Rogge le clip est riche en références musicales et littéraires, reflétant les influences éclectiques de l’artiste. On y trouve des clins d’œil à Bob Dylan, Altin Gün, Barjavel, Daniel Clowes, Stephen King et Davis Grubb, auteur de « La Nuit du chasseur ». Au fil de la vidéo, la page blanche se remplit des paroles de la chanson, symbolisant un élan créatif salvateur. Dans deux semaines, le triptyque se conclura par la sortie d’un EP digital.

Bilbao Kung-Fu – Éveil

Bilbao Kung-Fu continue de tracer sa route avec un rock en français à la fois accessible et intense. Après deux EP remarqués, L’Arc-en-Ciel (2021) et Déséquilibre (2023), qui ont marqué leur évolution musicale, le groupe bordelais s’apprête à franchir un cap avec Où Est Passée L’Innocence ?, leur premier album attendu le 23 mai 2025. Leur nouveau single « Éveil » en donne un avant-goût percutant. À travers ce morceau, le groupe explore ces moments d’insouciance parfois teintés de regrets, où l’on se laisse entraîner dans une soirée qu’on ne maîtrise pas, pour ensuite se réveiller avec un mélange d’euphorie et de confusion. Fidèle à leur habitude, le trio Natty, Matéo & Rémi se met en scène dans le clip de « Éveil », où l’humour et la mise en abîme des paroles jouent un rôle central. Toujours entre tension et légèreté, Bilbao Kung-Fu s’affirme comme un groupe à suivre de près sur la scène rock française.

Soky – Béton Pacotille

Soky se lance en solo avec « Béton Pacotille », premier extrait de son EP attendu pour le 7 mars 2025. Après ses expériences avec M/A et DELICATE, la chanteuse, compositrice et productrice ouvre un nouveau chapitre plus introspectif, tout en restant fidèle à son univers électropop singulier. Influencée par Björk, Jeanne Added, Portishead et Étienne Daho, l’artiste livre un morceau envoûtant où les textures synthétiques et cinématographiques se mêlent à une mélodie entêtante et un texte incisif. Il explore le sentiment de sidération face à un monde qui s’éloigne de la nature, questionnant notre place au sein d’un environnement que nous transformons sans cesse. Le clip, réalisé par Günther Gheeraert à l’aide d’intelligence artificielle, déploie une vision fascinante et poétique. Des méduses étranges et majestueuses quittent leur élément aquatique pour envahir nos villes et nos maisons, incarnant la nature qui tente de reprendre ses droits. Une immersion hypnotique qui annonce un projet riche en émotions et en explorations sonores.

Baby Volcano – Know Down

Baby Volcano annonce la couleur de son prochain EP SUPERVIVENXIA, prévu pour le 25 avril, avec le premier extrait « Know Down », qui reflète l’amour de l’artiste pour l’énergie punk et la rage de vivre. Entre humour et urgence, Baby Volcano décrit une société où tout va trop vite, où l’on court après le temps et l’argent, où l’on tombe, se relève… et retombe encore. Un cri de résistance face à la pression constante du monde moderne. Inspiré d’Alice au Pays des Merveilles et du conte du Lièvre et de la Tortue, le clip réalisé par Augustin Rebetez et tourné au Guatemala, capture cette course effrénée à travers des images intenses et dynamiques, en étroite collaboration avec la famille de Baby Volcano. Un véritable tourbillon d’énergie qui donne un avant-goût explosif de ce qui nous attend avec SUPERVIVENXIA.

Alkabaya – Viens t’allonger

Alkabaya revient en force avec « Viens t’allonger », un titre vibrant extrait de leur nouvel album Tout va bien, prévu pour le 7 mars 2025. Depuis plus de dix ans, le groupe, mené par Bastien, Florian, Thibaut et Anthony, façonne une pop française engagée et lumineuse, entre introspection et regard lucide sur le monde. Avec une plume qui rappelle Gaël Faye et un flow dans l’esprit de Ben Mazué, Alkabaya ne se contente pas de pointer du doigt les absurdités de notre époque : ils nous invitent à la poésie, à la résilience et au lâcher-prise. Viens t’allonger aborde avec finesse nos comportements face aux défis écologiques, porté par une mélodie entraînante et une énergie musicale fédératrice. Un titre à la fois percutant et dansant, qui promet de marquer 2025. Le clip, réalisé par Jolyon Perret, nous emmène dans une déambulation solaire à Marseille, entre rues baignées de lumière et paysages marins où le chanteur du groupe se laisse porter par l’instant. Une mise en images qui colle parfaitement à l’esprit d’Alkabaya, lucide, mais toujours lumineux.

Gyslain. N – Tout à l’amour

Aimer, rire, s’émerveiller et avancer, même lorsque le sens nous échappe, voilà ce que nous propose Gyslain. N avec « Tout à l’amour », une invitation à recentrer nos vies sur l’essentiel. Dans une fusion subtile de spoken word, de soul, de jazz et de funk, il délivre un message universel et lumineux porté par une voix posée, presque murmurée. Ce titre groove avec une élégance naturelle, insufflant une énergie à la fois douce et vibrante. Le clip, réalisé par Renaud Delattaignant, accompagne cette quête de sens en nous entraînant dans les rues de Lyon, où Gyslain.N, parfois entouré de danseurs, marche vers ce lieu rêvé où l’amour trouve refuge. « Tout à L’Amour » est le premier extrait de son prochain album Rois de France, attendu à l’automne 2025, et annonce une œuvre empreinte de poésie et d’humanité.

Treaks – Tiny brain

Le trio Treaks de Nantes débarque avec « Tiny Brain », premier single extrait de leur album Ego, attendu le 11 avril prochain. Ce morceau noise punk percutant, porté par la voix de Clothilde, délivre un message clair et incisif sur le consentement avec des paroles répétitives comme un mantra, « Respect me, don’t touch me ». Le clip, réalisé par Quentin Latéral, plonge dans une ambiance urbaine et oppressante. On y suit Clothilde chantant face à une caméra de surveillance dans un supermarché, dans une rame de métro bondée, à une station de bus, dans un parking souterrain, et même depuis son lit. Un personnage mystérieux apparaît également : un homme qui, de manière absurde, passe son temps à repasser un vêtement à la terrasse d’un café ou restaurant, ajoutant une touche étrange et dérangeante à cette vidéo.

Batz – Wild child

Le duo Batz (Franck Marchal & Sébastien Moreau) revient avec « Wild Child », un single électro envoûtant, entre mystère et intensité. Après l’album Red Gold Rush, ils poursuivent leur exploration musicale en fusionnant synthétiseurs analogiques, beats hypnotiques et guitares rock, le tout dans une ambiance cinématographique immersive, où même des dialogues de films s’invitent subtilement dans le morceau. Le clip, réalisé par Sébastien Moreau, se présente comme un véritable court-métrage d’anticipation. On y suit un jeune garçon qui se réveille en bord de mer et passe sa journée entre bain, pêche et jeux, avant que la nuit ne le transforme en un être contemplatif : il allume un feu, danse et dessine une étoile dans le sable, avant de s’endormir. Un morceau hypnotique et immersif, qui annonce une évolution plus pop du son de BATZ, tout en conservant leur patte électronique captivante.

The Wonder – I dont want to come down

The Wonder, groupe parisien d’indie rock, continue son ascension avec « I Don’t Want To Come Down », second single issu de leur nouvel EP, après Bones Of Clarity dévoilé en novembre dernier. Habitués des scènes internationales, de Paris à Melbourne, en passant par Londres et Prague, le groupe devait se produire au festival SXSW 2020 au Texas avant que la pandémie ne bouleverse leurs plans. C’est finalement au Grand Rex qu’ils retrouvent la scène en première partie de Pavement fin 2022. Une expérience marquante qui les pousse à enregistrer de nouvelles chansons en un week-end à Paris, avant de s’envoler pour l’Australie où les voix seront enregistrées avec Nick Huggins. Le clip de « I Don’t Want To Come Down », réalisé par Salma Cheddadi, adopte une esthétique noir et blanc élégante et met en scène le groupe en pleine session live en studio, avec une séquence finale captée dans une magnifique église. Un visuel à la hauteur de leur son brut et envoûtant.

Quantum Quantum – Shanghai

Quantum Quantum nous embarque dans un nouveau voyage sonore et visuel avec « Shanghai ». Deuxième extrait de leur prochain EP, attendu pour le 14 mars 2025, il explore l’instinct humain à travers une combinaison de sonorités électroniques et psychédéliques. Inspiré par des influences aussi diverses que Tame Impala, Justice et La Femme, « Shanghai » mêle une énergie brute à un onirisme rétro-futuriste, nous interrogeant sur ces gestes animés par une force inconsciente et irrésistible. Le clip, réalisé par Clément Petit, accentue l’aspect mystérieux et surréaliste du morceau. Il s’ouvre sur trois personnages portant des lunettes de soleil et dégustant des sushis, avant de laisser place à des images décalées et symboliques : un œil, un téléphone rouge, un tournesol, un chien, un ananas se fendant en deux, une télévision cathodique, et une bouche chantant à travers un écran. L’ambiance visuelle, soutenue par des visages masqués de lunettes en forme de citrons, nous plonge dans un univers étrange et hypnotique. « Shanghai » se révèle ainsi comme un morceau audacieux, complexe et envoûtant, dans lequel Quantum Quantum continue de tordre les frontières des genres musicaux tout en restant fidèle à son identité unique.

marcel – Task force diane

Le 4 février 2025, le groupe belge marcel a dévoilé son nouveau single intitulé « Task force diane », premier extrait de leur album à venir, Ô Fornaiz, prévu pour le 21 mars 2025. Le clip animé, réalisé par Simon et Vincent Lynen, s’inspire des textes d’Amaury Louis et des récits des premières béguines, présentant un univers comico-horrifique où les bureaux dérivent sur des mers de larmes versées par des employés au bord du burn-out. L’histoire de Diane, écorchée vive dans son rôle de chasseuse de têtes pour un pape-PDG cynique, devient une métaphore poignante de la quête de profit dans un monde moderne où l’humain est sacrifié sur l’autel du rendement. Un bel aperçu de l’ambition de leur prochain album qui promet d’être une exploration des passions humaines liées au feu et au grand brasier de l’univers.

Le bien – Brick’s click

Pourquoi se plier aux attentes quand on peut tout foutre en l’air ? Voilà la question provocante posée par Le Bien dans « Brick’s click », premier extrait de l’EP Sheeplanding, prévu pour le 28 mars 2025. Derrière son ton ironique et sa rage contenue, ce nouveau single dresse un constat acerbe sur notre époque : l’humain est un produit, et refuser d’être marchandisé devient un acte de rébellion. Entre cynisme et revendication, Le Bien propose une alternative absurde mais jouissive : si on refuse d’être un rouage du système, mieux vaut le gripper volontairement. Le clip, réalisé par Davy Sanna, accentue cette atmosphère dérangeante avec un fond d’écran mouvant et symbolique : un cœur dans l’herbe, une pomme qui pourrit, des champignons renversés, un poulpe en décomposition… Autant d’images crues et métaphoriques qui renforcent l’idée d’un monde absurde où la seule issue serait de tout saccager avant qu’on nous saccage nous-mêmes.