“Février”, premier extrait de II, dévoile un Baleine envoûtant, entre lente montée en tension et mélancolie lumineuse. Porté par des guitares aériennes et une batterie organique, ce morceau installe une atmosphère intime où le temps semble suspendu.
On pourrait s’attendre à ce que le froid de février inspire une musique glaciale, distante, mais Baleine, trio parisien aux influences post-rock et shoegaze, prend le contre-pied de cette idée reçue avec son nouveau single, « Février ». Premier extrait de leur album II, ce morceau s’invite dans l’hiver avec une douceur étrange, presque sensuelle, et pourtant, il ne se laisse jamais emprisonner par la saison froide.
Dès les premières notes, la guitare de Nicolas Fourgeaud, tout en arpèges aérés, installe un climat paisible, presque intime. Jonathan Kakpeyen, à la guitare également, fait naître des harmonies délicates qui apportent de la profondeur au morceau. Ensemble, ils tissent une toile sonore où l’émotion se transforme et prend forme. Mais ce n’est pas tout. La batterie de Hector Morcrette ajoute une dimension tellurique, une rythmique à la fois rock et hip-hop qui dépose ses bases solides sous ce magma sonore.

Tout dans tout ce titre est pensé pour emmener l’auditeur dans un état de transe lente, une danse où la tension et la sérénité se mêlent. Chaque seconde du morceau semble prendre son temps, comme si l’on attendait qu’il se révèle pleinement, petit à petit. Le morceau s’installe avec une lenteur presque hypnotique, mais n’en devient jamais trop lourd. Au contraire, il invite à se perdre en lui, à y trouver un espace de chaleur et de réconfort.
Une carte de visite idéale pour découvrir Baleine. Ce trio, entre douceur et puissance, a trouvé une alchimie rare, où chaque membre, avec son instrument, apporte une touche unique à l’ensemble.
