Chaque fin de semaine, la rédaction de Phenixwebtv.com vous propose de découvrir les nouveaux clips qui font actuellement la Une. 

Jacques et JacquesL’amour à la machine

Jacques & Jacques, le duo formé par Vincha,( rappeur et auteur-compositeur ayant déjà collaboré avec Olivia Ruiz, Grand Corps Malade et Victor Solf), et Laurent Lamarca (connu pour son travail avec Louane, Kendji Girac, Claudio Capéo ou encore Ben Mazué), s’est lancé un défi : écrire un tube en une semaine, en s’appuyant sur les conseils avisés d’une « Intelligence Amie ». De cette expérience est née « L’amour à la machine », un single aussi décalé qu’efficace, au refrain imparable, qui parle d’amour comme le veut la tradition des chansons à succès, mais avec une approche fraîche et sans compromis. Et le duo a poussé son concept encore plus loin en demandant à l’IA de realiser le clip dévoilé à l’occasion de la Saint-Valentin. Le résultat ? Un mashup bluffant où leurs visages remplacent ceux des artistes originaux dans plusieurs clips iconiques. On les retrouve incarnant tour à tour Travis Scott, Orelsan dans « Basique », Angèle dans « Balance ton quoi », Eminem, Drake, Stromae dans Papaoutai ». –M– (Mathieu Chedid) ou encore SCH. Le clip joue sur l’absurde et le second degré, tout en interrogeant notre rapport à l’image et à l’intelligence artificielle dans la création artistique.

DeluxeMichael

Deluxe, le groupe à l’énergie explosive dévoile un nouveau single percutant, entre hip-hop puissant et cuivres héroïques, résultat de leur signature sonore inimitable. « Michael », un prénom qui se transforme en véritable personnage, donne une voix aux doutes et remises en question d’une génération de trentenaires tiraillée entre passions, horloge biologique et un monde en crise. Le clip met en scène Liliboy, accoudée à une poussette, un feu brûlant en arrière-plan, contemplant un avenir incertain. Faut-il donner la vie dans un monde qui vacille ? S’ensuit une course effrénée, une fuite symbolique contre le temps et les incertitudes, avec la Méditerranée en toile de fond. Ce premier extrait annonce un septième album façonné par les bouleversements de la vie et pose une question essentielle : enfanter aujourd’hui est-il devenu le dernier des sports extrêmes ?

Fràncois & The Atlas Mountains

Deux semaines après la sortie de son nouvel album Âge fleuve, Fràncois & The Atlas Mountains nous présente le clip de l’extrait « Pas lents dans la neige », un titre qui capture ces instants fragiles d’intimité, ces moments de grâce qui, comme des traces dans la neige, finissent par disparaître. Une pépite d’indie pop lumineuse et immersive, portée par une basse envoûtante, une guitare électrique subtile et des synthés scintillants. À l’image de l’album, le clip traverse différents âges, différentes saisons, différents paysages, tissant un fil entre les souvenirs d’été au bord de l’océan et les instants figés de l’hiver en montagne. Il traduit cette fluidité du temps, qu’il s’agisse des vagues salées ou des flocons glacés, et met en lumière la fugacité des liens et des émotions. Construit à partir de fragments de vie capturés sur le vif, le clip réunit des amis et des membres de la famille, filmant à l’aide de téléphones portables des baignades, des courses effrénées dans la neige, et des moments suspendus où les corps se croisent et se poursuivent. Cette esthétique spontanée, presque documentaire, accentue le caractère intime et universel du morceau, où la mélancolie se mêle à la légèreté.

TRM BSRDécharge électrique

Le duo nantais TRM BSR, formé en 2022, continue de tracer son sillage dans la scène indie en fusionnant madchester, new wave et rock indé, avec des touches électro puissantes portées par des synthétiseurs entêtants et des rythmiques percutantes. Après le succès du maxi « Pièce Maîtresse » dévoilé début 2024, le groupe amorce une nouvelle ère avec « Décharge Électrique », premier extrait d’un album prévu pour fin 2025. Le titre capte un état d’urgence, une intensité presque viscérale qui traduit autant l’excitation que l’angoisse d’un monde en perpétuel mouvement. Le clip quant à lui, véritable plongée cinématographique, nous transporte sur une plage désolée, où un homme se réveille seul dans une maison de veilleur abandonnée. Entre solitude et errance, l’esthétique épurée du film joue sur les contrastes entre lumière et obscurité, silence et chaos, reflétant l’énergie fiévreuse du morceau. Les plans soigneusement composés et l’ambiance quasi surréaliste traduisent une quête intérieure, où la frontière entre rêve et réalité semble s’effacer.

DeLaurentisI’m just a rose

Début décembre, lors des Trans Musicales de Rennes, DeLaurentis dévoilait en avant-première quelques titres de son nouvel album Musicalism, un projet qui fusionne avec subtilité électronique immersive et narration émotionnelle. Quelques semaines plus tard, elle poursuit son voyage artistique en présentant le clip de « I’m Just a Rose », un titre aussi aérien que profond, sublimé par la réalisation de Bérénice Goldmann. Dans cette vidéo, l’univers visuel dialogue avec la musique, créant une expérience sensorielle où la frontière entre le corps et la nature s’efface. Fidèle à sa vision artistique, Bérénice Goldmann imagine une mise en scène où les textures végétales et les éléments organiques se confondent avec la silhouette de l’artiste, plongeant ainsi le spectateur dans une esthétique onirique et introspective. Le choix des teintes roses, omniprésentes, fait écho à l’univers de de son nouvel opus, symbolisant à la fois la douceur et la force, la fragilité et la résilience. DeLaurentis continue d’explorer l’harmonie entre l’humain et le digital, entre la musique et l’image, offrant une œuvre où chaque note, chaque texture visuelle raconte une histoire. Ce clip, à la fois intime et hypnotique, nous invite à ressentir la musique autrement, dans un dialogue sensoriel et poétique.

BlondinoMa part noire

Blondino dévoile « Ma part noire », un titre folk envoûtant extrait de son troisième album Hauteurs. Traversé par l’espoir et la résilience, cet opus explore la nécessité de prendre du recul, d’élever son regard pour mieux comprendre le monde et ses propres émotions. Hauteurs, c’est aussi l’idée de surmonter des épreuves, de repousser ses propres limites, à l’image de « Ma part noire », à travers lequel l’artiste embrasse sa part d’ombre sans s’y perdre. Sensible et introspectif, le morceau enveloppe l’auditeur d’une douceur mélancolique, portée par une folk sensuelle et immersive. Le clip, réalisé par Romain Winkler, met en scène l’artiste au volant d’une voiture, embarquant quatre passagers dans un road trip entre pluie et éclaircies. Tantôt arrêtée sur une place de parking, tantôt en mouvement, Blondino chante face à son reflet dans le rétroviseur, symbolisant ce dialogue intérieur, cette quête d’équilibre entre lumière et obscurité.

Los Fanfarons – Azul Fellawen

Los Fanfarons, le duo à l’énergie déclaré et à l’humour débridé, composé de Cléa Vincentchanteuse bouclette organiste ritale, et Romain Sanderre (Les Clopes, Jérôme Violent), chanteur moustachu guitariste bluesy, revient avec « Azul Fellawen », un single en collaboration avec Kim Giani, disponible le 14 février. Ce morceau, dont le titre signifie “Bonjour à vous” en kabyle, est une invitation joyeuse et décalée, entre disco, dub, trance et jazz improvisé. Le clip qui accompagne le single nous plonge dans une scène de raclette entre ami.e.s, où la convivialité est poussée à son paroxysme. Loin d’être une simple réunion de repas, cette rencontre vire à une caricature absurde, inspirée des banques d’images (Getty Images, Shutterstock), avec des rires forcés, des batailles de fromages et des selfies figés. Chaque détail devient une scène exagérée, et l’ambiance est un délire collectif où la fête se transforme en une absurdité hilarante. Los Fanfarons réussissent à mêler humour et convivialité avec une touche de folie, pour un moment musical et visuel réjouissant et déjanté.

Monte CrystalManhattan

Monte Crystal marque la rentrée 2025 avec « Manhattan », un nouveau single où pop élégante et groove hypnotique se rencontrent. D’abord imaginé en tandem par Maxime Frerebeau et Paul Cattelat, Monte Crystal évolue comme une entité collective où guitare, batterie et synthés façonnent une musique dansante et communicative. Entre pop psychédélique, funk et rock, le groupe trace une ligne claire entre la légèreté de Parcels, la poésie urbaine de Paradis et l’énergie groove de L’Impératrice. « Manhattan », c’est l’histoire d’un regard posé sur la ville, d’un besoin de prendre de la hauteur, de s’élever au-dessus du tumulte quotidien. À travers des notes jazzy et une mélancolie planante, Paris et New York se confondent dans un « Manhattan » fantasmé, un lieu où l’instant suspendu devient une échappatoire. Le clip, réalisé par Eliott Fettweis, prolonge ce sentiment d’errance et de connexion manquée. Dans un labyrinthe urbain, des silhouettes solitaires se croisent, se frôlent, sans parfois se voir. Un Paris qui pourrait être NYC, une ville-monde où chacun cherche sa place entre les buildings et les illusions.

Arnaud SimonCirculation du bonheur

Il y a un jour où tout bascule. Un jour où le regret frappe de plein fouet, où l’on se rend compte qu’on n’a pas assez dit « je t’aime » à ceux qui comptaient. Arnaud Simon chante cette prise de conscience dans « Circulation du bonheur », une chanson née de la perte d’un ami parti trop tôt. Mais au-delà de la peine, il y a une promesse, celle de vivre plus fort, d’oser dire, d’oser aimer. Porté par une mélodie entêtante et un ukulélé à la fois mélancolique et solaire, le morceau oscille entre douleur et lumière. Les couplets, chargés de nostalgie, laissent place à un refrain libérateur, un hymne au lâcher-prise et à la joie retrouvée. Car si l’absence pèse, elle peut aussi devenir un moteur, une raison d’embrasser chaque instant sans retenue. Le clip, tourné sur les plages désertes de Mimizan, dans les Landes, adopte une esthétique cinématographique inspirée des années 70. Arnaud Simon y déambule, perdu dans ses pensées, face à l’immensité. Puis, l’ambiance bascule : il atterrit par hasard dans un comedy club décalé, où les maladresses des artistes se transforment en éclats de rire partagés.

Hum HumLe ver s’est glissé

Le 13 septembre dernier, le duo Hum Hum, composé de Sophie Verbeeck et Bernard Tanguy (alias BT93), signait son retour avec Le Prince de Cendres, un album entre deuil, fragilité et renaissance, porté par une pop sophistiquée et émotive. Dans cette œuvre, les instruments acoustiques (violon, alto, trompette) se mêlent aux machines pour créer un son riche et évolutif, sublimé par la voix lyrique de Sophie Verbeeck. À l’occasion de la Saint-Valentin, le tandem a dévoilé un clip de rupture pour « Le Ver s’est glissé », extrait de ce nouvel opus. Réalisé par Liova Jedlicki (récompensé au festival de Clermont-Ferrand pour son court-métrage Solitudes), le clip a été tourné à Paris, au studio Daguerre. Il met en avant le charisme cinématographique de Sophie Verbeeck, entourée des musicien.nes ayant accompagné le groupe lors de leur concert à La Boule Noire en décembre dernier. Une mise en image authentique et poignante, affirmant que même au cœur du chaos, la lumière et la joie peuvent renaître.

Nell WidmerDis-moi

Premier clip extrait de son EP 4, « Dis-moi » marque le grand retour de Nell Widmer après une période d’absence. Avec ce titre, elle livre une introspection poignante sur son besoin dévorant d’être aimée et acceptée. Ce désir, si intense qu’il la pousse parfois à se transformer en quelqu’un qu’elle n’est pas, crée un climat d’anxiété et de doute, où elle se sent mise à l’écart, jugée ou en décalage avec les autres. Véritable cri du cœur, elle opère à travers ce morceau une transition musicale assumée, naviguant entre ses racines artistiques et une nouvelle direction sonore, plus affirmée. Ce morceau charnière permet ainsi à son public d’accompagner cette transformation, tout en conservant la sincérité et l’émotion qui caractérisent son univers. Réalisé avec une forte dimension symbolique, le clip met en scène l’artiste face à un avatar, une version d’elle-même qu’elle façonne, ajuste, transforme. Ce personnage virtuel devient la métaphore visuelle de son évolution, illustrant son exploration de différentes facettes de son identité. À mesure que la vidéo avance, elle interagit avec cette création, expérimente différentes formes, jusqu’à trouver celle qui lui correspond vraiment. Une manière poétique et immersive de représenter sa quête d’authenticité et d’acceptation, en parfaite harmonie avec le message du titre.

Divine ShadeHate and oblivion

Après avoir dévoilé progressivement, plusieurs morceaux au cours des 18 derniers mois, le groupe Divine Shade, mené par Ren Toner, a récemment sorti son premier album « Fragments-Vol.1« , dont voici un extrait : « Hate and Oblivion ». Inspirés d’une intense période de maladie et de souffrance, le morceau et son clip, témoignent autant de la douleur, que de la victoire et l’espoir qui accompagnent la guérison. En images, un visage immobile aux yeux barrés de pansements en croix semble mis en mouvement par des lumières stroboscopiques alternées de rouge et de blanc. On peut y percevoir la blessure, l’aveuglement, mais aussi une certaine forme de résilience, le blanc de la lumière de l’hôpital ou peut-être de l’apaisement, les teintes rouges du sang, de la colère ou de la détermination. Autant d’émotions contrastées qui se retrouvent dans l’univers musical du projet .

Echt !Highed

Le quatuor belge ECHT! nous propulse dans un voyage électrisant et surréaliste à travers l’histoire de la danse et du clubbing avec le clip de « Highed », premier extrait de leur nouvel album. De l’aube de l’humanité à une rave dystopique, les quatre musiciens traversent les époques entre rituels préhistoriques autour du feu, Égypte antique, chaos de la Révolution française, jusqu’à un club électro en pleine explosion de folie. Avec ses rythmes percutants, ses drops imprévisibles et son énergie inépuisable, le clip capture ce moment où le son prend le contrôle, plongeant l’auditeur dans l’euphorie collective d’un dancefloor survolté. Réalisé par Simon Breeveld & SuperTchip, déjà à l’origine des clips les plus marquants du groupe (500GR, Permanent, Cheesecake), cette vidéo hallucination restitue l’ivresse et l’intensité d’une nuit de fête, où le temps et la réalité se brouillent sous l’effet de la musique.

Yassin KeetanCe matin-là

Nouveau visage de la scène électronique française, Yassin Keetan signe sa première chanson en français avec « Ce matin-là » et nous plonge dans un univers brut et poétique, porté par une électro-pop envoûtante. l’artiste y aborde un sujet intime : le décès soudain de sa mère. Dès les premières secondes, sa voix nue, soutenue par une ligne de basse minimaliste, capte l’attention et nous entraîne dans une atmosphère mystérieuse. Peu à peu, les nappes de synthé et les arpèges s’élèvent, amplifiant l’émotion et la tension du morceau. Le clip quant à lui, met en scène Yassin Keetan errant seul dans la nuit, reflétant la solitude et la mélancolie du titre. Une errance visuelle et sonore qui ne laisse pas indifférent.

Le bruitIdle hands

Le Bruit est un groupe qui incarne la beauté de la dualité, mené par les auteurs-compositeurs Tom Allen et Johanna Serville. Ce duo vocal masculin-féminin crée des harmonies poignantes soutenues par une guitare baryton et une batterie atmosphérique. Leur signature sonore, un rock atmosphérique sombre et texturé, se distingue par sa profondeur émotionnelle et sa puissance évocatrice. A l’image de leur nouveau single « Idles Hands », un morceau qui parle de partir, de se laisser guider par l’ombre de ce que l’on est, tout en cherchant à se perdre pour mieux se retrouver. Dévoilé ce 14 février, le clip interpelle par son approche visuelle unique. Deux mains ouvertes servent de toile de fond à toute l’histoire. À travers elles, on découvre les membres du groupe jouant de la guitare, chantant, mais aussi des ombres d’amoureux, des photos qui défilent, et une série d’images poignantes qui se superposent. Ce décor en perpétuel mouvement fait écho à la profondeur des paroles, qui défilent en sous-titres à l’écran. Un cadre visuel poétique et symbolique qui illustre parfaitement le thème du morceau, celui de la recherche personnelle et du lâcher-prise, invitant chacun à se perdre et à se retrouver, à la fois dans la musique et dans les images.

Homme BleuDark matter

Homme Bleu revient avec « Dark Matter », le single éponyme de son prochain album où la poésie et le rock s’entrelacent avec une intensité captivante. Après « I Ride », dévoilé il y a quelques mois, l’artiste annonce la sortie de son nouvel album Dark Matter, prévue pour avril. Réalisé à New York par Alex Conroy, à l’exception du morceau “The Life In Me”, cet album s’annonce comme une exploration musicale profonde, où lucidité et mélancolie se mêlent pour offrir une vision douce-amère du monde. Fidèle à son ADN musical tout en repoussant ses propres limites, Homme Bleu impose un peu plus son statut de poète du rock, où les mots résonnent autant que les mélodies. Avec cette chanson titre, il délaisse les guitares incisives du précédent single pour une ballade pop envoûtante, teintée d’une nostalgie poignante. Le morceau rappelle le lyrisme romantique de groupes comme Arcade Fire ou The National, porté par une voix habitée qui se livre comme une confession aux regrets lancinants. Le clip en noir et blanc, réalisé par Frank Loriou, met en scène Homme Bleu dans une atmosphère sobre et élégante, seul au piano, laissant toute la place à l’émotion brute du morceau. Un retour puissant, intime et hypnotique.