Hier soir, Éloi a retourné l’Olympia avec un show furieux, entre beats ravageurs, guitares saturées et pure énergie scénique. Retour sur une soirée électrique où la salle a vibré sous l’impact de Blast.

Paris, 1er avril 2025. Ce n’était pas une blague : ce soir, l’Olympia a explosé sous l’impact d’Éloi. Après avoir marqué l’été dernier avec des passages furieux aux 3 Éléphants (1er juin), aux Eurockéennes de Belfort (4 juillet) et à Musilac (12 juillet), elle revient en terrain conquis pour défendre Blast, son dernier EP sorti le 21 février. Un show incandescent, entre fureur club, guitares saturées et fièvre collective.

Le Filip, une introduction flamboyante

Le Filip, gagnant de Drag Race France saison 3, ouvre la soirée avec une flamboyance assumée. Entre confidences drôles et poignantes sur son parcours, lip sync incendiaire et danseurs sexy, il enflamme déjà l’Olympia. Une mise en bouche parfaite, oscillant entre paillettes et intensité.

Le Filip, entouré de ses deux danseurs sur la scène de L’Olympia, le 1er avril 2025

Eloi en scène

21h. Une ombre apparaît sur scène, guitare en main, mitaines vissées aux doigts, le visage marqué par un faux coquard et une lèvre fendue, écho à la cover de « Bien Mérité ». Sous un tonnerre d’ovations, elle attaque avec « Lovestory 98 », et dès les premières secondes, le ton est donné : ce concert ne sera pas une simple performance, mais un assaut sensoriel.

« Bonsoir à toutes et à tous, quel plaisir d’être avec vous ! Ça fait un an que j’attends ce moment. Donc merci d’être là… On va passer une bête de soirée ! » Et elle ne ment pas.

Eloi sur la scène de l’Olympia le 1er avril 2025.

Une Setlist Incandescente

Le concert est un uppercut sonore. « Call Me » est une joute féroce entre Éloi et sa guitariste Mia Mongiello, guitares hurlantes et tension à couper au couteau. « Bien Mérité » transforme l’Olympia en ring de boxe : « Pull up ! Ça shoote  ! », scande-t-elle, pendant que la fosse saute en transe. L’intensité ne faiblit jamais. « Pyromane » plonge la salle dans une lumière rouge sang, « Rugir moteur », fait vibrer les murs et « Jtm de ouf », reprise gabber du hit de Wejdene, est repris en chœur par le public, a capella, avant que les beats ne reprennent de plus belle.

Un Final Démentiel

Après un faux départ en coulisses, Éloi revient pour un rappel mémorable. Sur « La Tristesse », elle se jette dans la fosse, portée comme une reine, électrisant une dernière fois la foule. Puis elle clôt le show avec « Soleil Mort », en sueur, hurlant, dansant, jusqu’au dernier souffle. Sur l’écran derrière elle, un « MERCI » en lettres blanches, accompagné d’une note de musique rose. Elle salue, s’efface, laissant derrière elle un Olympia vidé de son énergie.

Eloi sur la scène de l’Olympia le 1er avril 2025.

Ce 1er avril, l’Olympia a tremblé. Pas sous une farce, mais sous l’onde de choc d’Éloi. Après un été à marquer les plus grands festivals, elle confirme qu’elle n’est plus une étoile montante, mais une figure incontournable. Un live qui dépasse le simple concert, c’était un séisme.