Meryem revient avec « Horses », un nouveau titre envoûtant accompagné d’un clip tourné au Maroc, entre désert, mer et chevaux en liberté. Premiers éclats de son prochain album Family, attendu pour le 26 septembre.
Meryem dévoile « Horses », un nouveau titre intense et habité qui annonce son deuxième album Family, prévu pour le 26 septembre. Depuis son premier disque en 2020, la musicienne creuse une veine singulière, entre pop alternative, héritage marocain et souffle introspectif. On l’avait retrouvée entre-temps dans Bref 2 avec « Breath of Roma », mais ici, elle revient avec quelque chose de plus dense, presque rituel. Le morceau s’accompagne d’un clip réalisé par Théo Gottlieb, où l’image devient un prolongement de la musique, une matière à part entière.
Quand la musique épouse le désert
NLa chanson progresse dans une tension douce, entre retenue et envol. Meryem y déploie une voix précise, posée, à la frontière du murmure et de l’incantation. Les arrangements, eux, mêlent nappes éthérées, percussions discrètes et respirations profondes. Il y a quelque chose de minéral dans cette composition, comme si chaque son avait été poli par le vent. Le clip épouse cette esthétique en mettant en scène un cheval blanc qui court au ralenti sur une plage, des visions floues, des visages dissimulés, un désert qui semble respirer. Le Maroc est la trame invisible du morceau, présent dans les sons, les symboles, les gestes.
« Horses » est une suite d’images qui se répondent, un langage visuel en écho au trouble du morceau. Des silhouettes en blanc s’avancent vers un temple, une femme danse, un homme les suit à distance. Tout est ouvert à l’interprétation, et c’est là que réside la force du clip, dans ce flou maîtrisé, dans cette poésie sans point final. Meryem ne cherche pas à convaincre, elle invite à écouter, à regarder, à ressentir. Et dans ce sillage, « Horses » impose doucement sa propre vérité, celle d’une artiste intuitive, profondément connectée à ce qu’elle transmet. Une œuvre libre, comme ses chevaux, comme elle.
