Chaque fin de semaine, la rédaction de Phenixwebtv.com vous propose de découvrir les nouveaux clips qui font actuellement la Une.

Julia Jean-BaptisteToujours plaire

Julia Jean-Baptiste continue d’assurer la promotion de son dernier album Toujours plaire, et quoi de mieux de nous livrer l’illustration du titre éponyme. Un morceau pop-rock plein de peps, porté par un refrain qui reste tout de suite en tête. C’est entraînant, léger en apparence, mais ça cache un vrai message, celui d’arrêter de vouloir plaire à tout prix. Elle parle de liberté, d’acceptation, de toutes ces fois où on s’est senti·e obligé·e de rentrer dans des cases. Ici, elle propose de tout envoyer valser, que ce soit les jugements, les attentes, les contradictions, et juste vivre comme on est, sans se poser de questions.

Le clip, réalisé par Gabriel Bourdat, suit une bande de filles qui vivent cette liberté à fond. On les suit dans une sorte de course joyeuse et fougueuse, pleine de rires, de danse et de complicité. Une ode à la sororité, à la force collective et à l’amour de soi. Les images bougent sans cesse, comme pour dire que rien ne peut les arrêter. Ça fait du bien, et on a envie de les suivre.

CaesariaTemptation

Si tu les croises en live cet été, attends-toi à transpirer, surtout avec ce genre de morceau qui fait du bien. « Temptation » c’est le nouveau clip des Strasbourgeois de Caesaria, qui ont sorti une version allongée de leur album Tonight Will Only Make Me Love You More, disponible depuis le 19 juin dernier. Pour marquer le coup, ils sortent ce morceau inédit, bien pêchu et pensé pour faire danser. Le son reste fidèle à leur style rock, mais avec un côté très rythmé, presque électrique. C’est court, direct, et ça donne envie de le rejouer tout de suite. 

Tourné en noir et blanc, le clip va à l’essentiel. Pas d’effets compliqués, juste les musiciens, leurs instruments, l’énergie brute. Théo, le chanteur, capte bien l’attention, entre présence frontale et clin d’œil final : un petit bisou à la caméra façon tennisman qui célèbre sa victoire. C’est simple, c’est classe, et surtout, ça donne envie de les voir transpirer en live cet été.

Romane SantarelliOk Chaos / Slowdown

En prélude à son nouvel album prévu pour septembre prochain, Romane Santarelli dévoile un double single qui oscille entre tension et apaisement. D’un côté, « OK Chaos », une montée techno, brute et nerveuse, comme sortie des raves des années 90. De l’autre, « Slowdown », plus douce, presque soul, qui ralentit le tempo sans éteindre le feu intérieur. Dans les deux cas, c’est la même envie de saisir le monde tel qu’il est : bancal, pressé, fragile. Sa voix guide ce diptyque étrange et cohérent à la fois, dans un style qui rappelle autant Soulwax que M.I.A ou Miss Kittin.

Le clip suit ce mouvement. On la voit danser seule, entre les lettres d’un « OK » géant, plongée dans la pénombre. Le mot chaos s’affiche, les lumières clignotent, les tenues changent, le rythme s’accélère. Puis vient « Slowdown », les gestes deviennent lents, les images se posent, les sous-titres s’affichent comme pour retenir les mots.

EdgärEnemy

Après un premier album remarqué, le duo amiénois Edgär, est de retour et lève le voile sur « Enemy », morceau nerveux, tendu, mais toujours porté par le goût des mélodies qui rassemblent. Une guitare qui crache, un rythme qui cogne, et cette tension entre colère rentrée et besoin d’exploser. Le groupe annonce la couleur pour son prochain album attendu en mars 2026.

Le clip suit ce même équilibre entre énergie brute et légèreté complice. Tourné à Brighton, il montre les deux musiciens comme deux potes en vadrouille : terrasse de café, ruelles désertes, virée dans une friperie, bières au pub. On les suit jusqu’au Palace Pier, entre jeux d’arcade, rires et courses improvisées sur la plage au lever du jour. Un moment simple, lumineux, qui respire l’amitié et les petites échappées qu’on voudrait tous vivre.

Cœur de pirateChâteau de sable

Cœur de Pirate revient tout en douceur avec « Château de Sable », deuxième extrait de son prochain album attendu le 26 septembre. Un morceau intime qui explore les liens familiaux, et plus précisément sa relation à sa fille, désormais ado. Piano-voix dépouillé, émotion à fleur de peau, c’est un titre qui va droit au cœur. L’artiste y retrouve une écriture sensible, entre fragilité et force, comme un écho à ses débuts.

Le clip mise sur la sobriété. On la voit seule, assise à son piano à queue blanc, entourée d’une traînée de bougies allumées qui serpentent au sol. Sur l’instrument, une fleur blanche posée sur un lit de verdure évoque, peut-être, ce fameux château de sable. Aucun décor superflu, juste la musique, la voix, la lumière tamisée, dans un décor où tout se joue là, dans la retenue.

Anabel – Monstre

Anabel poursuit son retour avec le Tout Passe Digital Tour, une série de live sessions lancée pour garder le lien avec son public. Chaque mercredi à 18h, une nouvelle performance est partagée en ligne, enregistrée dans des conditions live. Cette semaine, c’est « Monstre » qui prend le devant de la scène.

Chanson forte contre l’homophobie, « Monstre »se dévoile ici dans une version plus intense encore. Les mots frappent, la voix bouleverse. On sent tout de suite que ce moment compte pour elle. Elle chante entourée de trois musiciens (batterie, guitare, clavier) et de deux choristes, tous en osmose autour de ce morceau engagé. Anabel apparaît dans un look simple mais marquant : veste et pantacourt bleu nuit, chaussettes blanches montantes, chaussures noires, bob blanc vissé sur la tête. Tout est là pour laisser la place à l’émotion. La mise en scène sobre signée Ilan Hassane laisse la chanson respirer, et c’est sans doute ce qui la rend si puissante.

L’envoûtanteBouche à oreille

Pour illustrer Bouche à oreilles, le premier extrait de leur premier album à venir, L’Envoûtante a eu une idée touchante et collective : inviter proches, amis et soutiens du duo à prêter leurs bouches, leurs oreilles, leurs visages. Une manière de célébrer un mode de communication vieux comme le monde, à l’opposé des messages instantanés qu’on reçoit à longueur de journée. Ici, on parle de confidence, de rumeur bienveillante, de parole transmise de personne à personne.

Le clip, réalisé par Bruno Viougeas (également auteur du morceau), ressemble à une fresque. Des visages s’enchaînent, des générations se croisent. On y voit des bouches qui s’ouvrent, des oreilles attentives, des regards complices. C’est simple, mais plein de chaleur. Le titre comme la vidéo mettent en avant ce lien invisible mais précieux qui nous relie les uns aux autres.

Claire DaysHer name

Pas évident quand on se définit comme timide, à l’image de Claire days, d’affronter le monde, surtout pour une artiste. Mais par soucis de sincérité, elle part à la rencontre du monde comme l’atteste son nouveau clip « Her name means story », extrait de son dernier album Remember something. Elle y parle de ce drôle d’équilibre entre l’envie de faire de la musique chez soi, loin du regard des autres, et la réalité du métier, qui demande de monter sur scène, de se montrer.

Le clip quant à lui a été fait maison, avec des images captées au smartphone. On y découvre des bouts de vie, des instants volés, parfois seule avec sa guitare, parfois en studio avec ses musiciens, on y croise même Fink, venu enregistrer avec elle. C’est simple, brut, sans mise en scène. Juste elle, son quotidien, ses moments de création. Un joli regard sur l’envers du décor, loin du vernis, tout en douceur et en vérité.

Pauline OrtaJe ne veux pas changer le monde

Premier single, premier pas, et déjà une vraie personnalité : Pauline Orta débute en douceur avec Je ne veux pas changer le monde, un morceau pop sucré, entre insouciance et mélancolie. Avec sa voix claire, ses synthés rétro et ses paroles bien tournées, elle raconte une histoire d’amour comme une bulle d’oxygène dans un monde qui va trop vite. Pas de grandes promesses, juste l’envie de vivre l’instant, à sa manière.

La vidéo quant à elle, joue avec les codes vintage et les effets graphiques. Tout commence avec un écran divisé en quatre : Pauline s’y montre tour à tour en train de se maquiller, lire, boire un cocktail ou tenir une ampoule. Ensuite, le cadre change, on la retrouve en double, sérieuse, bras croisés ou relâchés, puis la mise en scène s’emballe. Elle chante devant des paysages en mouvement : un avion décolle, les glaciers s’effondrent, une fusée file dans le ciel pendant qu’elle se fait une manucure. Tout est décalé mais soigné, drôle sans forcer, un peu critique sans être lourd. Une première chanson comme un clin d’œil, pop et malicieuse, qui donne envie d’écouter la suite.