JJ-2 avant que le Malsaucy s’électrise pour la 35ᵉ édition des Eurockéennes ! Quatre jours de live, de grands noms, de belles surprises… et surtout de découvertes à couper le souffle. Viens pour Iron Maiden, reste pour les pépites que t’avais jamais vues venir.

Dans deux jours, la presqu’île du Malsaucy va se transformer en un grand théâtre à ciel ouvert, prêt à accueillir 130 000 personnes pour quatre jours de musique, de sueur, de joie et de bonnes surprises, à l’occasion de la 35ᵉ édition des Eurockéennes. Et cette année, on ne vient pas juste cocher des cases ou se faire une photo devant la Grande Scène. On vient vivre une traversée, entre passé glorieux, présent électrique et avenir incandescent.

Évidemment, ça commence fort avec Iron Maiden, jeudi soir, en ouverture. Un coup de tonnerre métallique qui promet de faire trembler la presqu’île. Mais très vite, les Eurocks dévoilent leur vraie force, un sens du contraste et une soif de découvertes.

Des têtes d’affiche, mais surtout des surprises

Le lendemain, DJ Snake prend le relais avec son set XXL, avant de passer la main à d’autres électrons libres. Philippe Katerine dans un de ses trips absurdes et poétiques, High Vis et leur punk à vif venu de Grande-Bretagne, ou encore Holly Get Totally Spice’s, qui débarque avec une énergie bouyon inédite sur le festival : ce mélange détonant entre cadence caribéenne et beats électroniques pourrait bien être l’un des ovnis les plus enthousiasmants du week-end.

Et si le metal ne lâche rien avec les Marseillais de Landmvrks, il faudra faire une croix sur Ultra Vomit, contraints d’annuler. Qu’importe, les surprises ne manquent pas.

Le samedi 5, Keziah Jones ouvre la Grande Scène dès l’après-midi, guitare à la main et groove contagieux. Plus tard, Clara Luciani revient en majesté, avec un clin d’œil appuyé à La Femme, ses anciens camarades de route. SDM, Last Train, Ofenbach, Bicep : ça pulse dans tous les coins. Et du côté de la plage, Acid Arab orchestre un grand voyage sonore autour de la Méditerranée, entouré de six artistes venus d’Algérie, de Tunisie, de Turquie ou encore du Liban. Le monde à portée de décibels.

Le pari de la jeunesse et du local

Et cette année, les Eurocks ont misé sur la jeunesse et la proximité. Avec le dispositif Iceberg, des artistes franco-suisses comme Alta Rossa, Crème Solaire, Akira (No Face) ou Mary Middlefield passent de l’ombre à la lumière. Certains montent le site le matin, jouent l’après-midi.

Alta Rossa, c’est la déflagration franc-comtoise pure. Un post-metal sombre et dense, entre colère maîtrisée et tension rampante. Akira (No Face), rappeur masqué de Belfort, livrera ses textes ciselés et introspectifs à domicile. Mary Middlefield, elle, revient en version rock, à mille lieues de ses débuts folk. Quant à Crème Solaire, ils enverront leur électro-punk déjanté et sans filtres pour réveiller la Loggia. Ces artistes ne font pas juste partie de l’affiche, ils incarnent le terrain de jeu musical que sont les Eurocks.

Un terrain d’aventures musicales

Ajoute à ça le retour inattendu de Silmarils, les secousses de Die Spitz, la tension garage de Dynamite Shakes, les frissons sombres de King Hannah ou l’énergie brute des Fcukers, et tu tiens un week-end qui aura tout d’un espace-temps où tout peut arriver, surtout quand tu ne t’y attends pas.

Et le dimanche, pour finir en beauté, le festival rassemble les extrêmes : le live monumental de Justice, pour la quatrième fois au Malsaucy, Damso qui défend son dernier projet, et même une relecture théâtrale de Gainsbourg avec Les Serge, portée par des comédiens de la Comédie-Française. Une clôture audacieuse, entre rage, finesse et hommage.

Alors voilà, viens pour le mythe Iron Maiden. Reste pour un petit nom inconnu qui va te marquer à vie. Les Eurockéennes, c’est un territoire à explorer, alors prépare-toi à t’y perdre, et à t’y trouver un peu aussi.

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