Cinq ans après son premier EP, Noé Preszow fait enfin écouter « Ça ne saurait tarder », un trésor musical gardé sous clé depuis 2015 et qui mérite absolument qu’on l’écoute.
Depuis ses premiers pas, on le sait, Noé Preszow n’avance jamais sans raison. Cinq ans après la sortie de son tout premier EP, il choisit de célébrer cette étape fondatrice avec une surprise de taille : la parution de « Ça ne saurait tarder », morceau inédit, disponible depuis ce matin.
Une chanson gardée précieusement
Cette chanson a une histoire particulière. Écrite à l’été 2015, elle devait figurer sur l’EP qui porte son nom, avant d’être mise de côté, précieusement gardée dans un tiroir. Comme il l’écrit lui-même sur Instagram : « pour célébrer cette première rencontre avec vous, je vous partage enfin ma traduction de la chanson « Not Dark Yet » de Bon Dylan, ballade crépusculaire qui m’a toujours fascinée (…) écrite durant l’été 2015 (…) préférant la garder pour plus tard. Elle est désormais à vous »
Une traduction habitée de Bob Dylan
Le chanteur en livre aujourd’hui une version habitée, subtile traduction de « Not Dark Yet » de Bob Dylan, ballade sombre et lumineuse qui résonne parfaitement avec son univers. Enregistrée avec une équipe de musiciens aguerris (François Poggio, Laurent Vernerey, Raphaël Chassin, Johan Dalgaard), « Ça ne saurait tarder » s’inscrit comme une parenthèse intime, suspendue entre ombre et clarté. La voix de Noé y prend toute son ampleur, elle se veut grave, fragile, portée par une instrumentation à la fois sobre et ample.
En publiant ce titre aujourd’hui, Noé Preszow boucle une boucle et offre à son public un cadeau qui ressemble à un clin d’œil, une chanson fantôme devenue réalité. Une preuve supplémentaire qu’avec lui, le temps n’efface rien, il approfondit.
