Tom Odell revient avec A Wonderful Life, un album rempli d’émotions brutes, de piano et de poésie. Une plongée intime dans ses histoires de cœur et de fragilité.
Connu notamment, de l’auteur de ces lignes, pour son duo « Old Friend » avec Zaho de Sagazan, Tom Odell revient avec son nouvel opus A Wonderful Life. Après le succès de Black Friday en 2024, un disque remarqué pour sa douceur et ses beaux arrangements, ce septième album illustre une nouvelle étape dans son univers musical. Comme nous vous l’annoncions hier dans les Clips de la semaine, le morceau-titre illustre cette nouvelle étape, et on retrouve la même atmosphère triste que sur l’album précédent, mais avec moins d’orchestre et plus de sons entre guitares, batterie, piano. Le résultat est plus simple, parfois rude, mais c’est justement ce qui rend le disque vrai et intense.
Débuts forts et chaos émotionnel
Le ton est donné dès le titre d’ouverture, « Don’t Let Me Go », qui est une chanson de peur et d’attachement, avec des mots simples mais très touchants. La musique garde un côté brut, comme si l’on assistait à un concert en direct. Puis arrive « Don’t Cry, Put Your Head On My Shoulder », une ballade douce et réconfortante.
L’album enchaîne ensuite des morceaux dépouillés, comme « Prayer », où la voix et la guitare sont presque nues, puis des chansons plus agitées comme « Can We Just Go Home », où Odell crie sa douleur sur des guitares et une batterie rapides. Ces contrastes traduisent bien ses émotions, parfois fragiles, parfois explosives.
Désir, ironie et fin apaisée
Dans « Why Do I Always Want The Things I Can’t Have », il parle du sentiment de courir après quelque chose d’inaccessible. Le morceau-titre, « Wonderful Life », joue sur les opposés : il commence avec de petites scènes du quotidien avant de pointer les tensions du monde actuel, répétant ce refrain ironique, « what a wonderful life ».
Plus loin, « Ugly » aborde le rapport à l’image et le besoin d’être aimé pour elle, tandis que d’autres titres, comme « Strange House ou Can Two Old Lovers Ever Just Be Friends? », reviennent sur le passé, l’amour et les souvenirs, entre tendresse et inquiétude. L’album se conclut avec « The End of Suffering », un titre qui cherche un peu de lumière après tant de douleur. Avec de belles cordes et une musique sobre, Odell trouve enfin une forme de paix.
A Wonderful Life est un disque vrai, fort et touchant, où chaque chanson raconte une histoire intime mais universelle. Un must pour ceux qui aiment l’émotion brute, les récits en musique et la recherche d’apaisement, qui confirme tout le talent de conteur du chanteur anglais, qu’on retrouvera à l’Accor Arena le 31 octobre prochain.
