Blond trace sa route avec « Le départ », un single indie pop lumineux où il chante le vertige des adieux et la promesse des ailleurs. On l’écoute, valise à la main et sourire en coin.
On avait croisé Blond pour la première fois en octobre 2021, lors d’un showcase au Pop-Up du Label à Paris. Derrière sa timidité apparente, on devinait déjà une écriture sincère, presque pudique, et cette façon rare de transformer le quotidien en mélodie. Quatre ans plus tard, il nous offre « Le départ », un single indie pop lumineux qui capture ce moment universel où l’on quitte sa ville natale, entre excitation et mélancolie.

L’élan vers l’ailleurs
Sur une mélodie entraînante portée par des guitares claires, Blond raconte ce qu’il emporte dans ses bagages : les blagues de son père, l’espagnol de sa mère, et les souvenirs de son enfance à Nevers. Sa voix androgyne donne à ce récit une couleur à la fois fragile et déterminée, comme une promesse faite à soi-même : risquer l’inconnu, parce qu’on n’a rien à perdre.
La pochette réalisée par Cagnard (Agathe Hernandez) saisit cet instant suspendu. On y voit Blond, adossé à un mur, valise à ses pieds, filmé depuis l’intérieur d’une voiture. Comme si l’on assistait en secret au moment où il s’apprête à partir. Il n’est pas encore parti, il n’est déjà plus là. Entre deux mondes, deux vies, il choisit l’élan, et nous invite à l’accompagner. Car au fond, « Le départ » est un morceau qui parle à chacun de nous, à ce besoin universel d’oser quitter pour mieux grandir, tracer sa propre route sans oublier d’où l’on vient.
