Chaque fin de semaine, la rédaction de Phenixwebtv.com vous propose une sélection des nouveaux clips qui font l’actualité. Entre découvertes, coups de cœur et retours d’artistes confirmés, on vous embarque dans le meilleur de la création musicale en images.
Raye – Where is my husband!
Le 19 septembre dernier, Raye a dévoilé « Where Is My Husband », un single pop aux reflets soul et jazz qui joue entre humour et sincérité. Elle y raconte son impatience face à l’amour qui tarde à frapper, tout en affirmant sa liberté et sa force. Le morceau prend des airs de comédie romantique détournée, où légèreté et profondeur se mélangent. Sa voix puissante et expressive porte le texte avec une énergie communicative. On y retrouve son goût pour les contrastes, entre ironie espiègle et émotions vraies. Le refrain accrocheur reste en tête, porté par une interprétation vibrante. Ce premier extrait de son futur album attendu en 2026 confirme son assurance artistique.
Le clip joue la carte du contraste, alternant noir et blanc élégant et éclats de couleurs vives. On y suit Raye dans une quête cinématographique, à la poursuite d’un homme insaisissable. Chaque plan illustre à la fois l’attente, la frustration et la dérision. Sa présence scénique et son charisme captent l’attention du spectateur, tandis que les transitions visuelles renforcent le côté ludique et décalé du morceau. Entre course, jeu de séduction et autodérision, le récit se déploie avec humour. La mise en scène détourne les codes classiques de la romance pour mieux les réinventer, dans un mélange de théâtralité et de spontanéité qui reflète parfaitement l’esprit de la chanson. L’ensemble aboutit à un clip élégant, drôle et énergique, qui accompagne idéalement le single.
Miel de Montagne – Mas Cerquita (feat. Girl Ultra)
« Mas Cerquita » naît de la rencontre entre Miel de Montagne et Girl Ultra, deux univers qui se rejoignent dans une même légèreté. Lui, avec son phrasé parlé et désarmant, elle, avec un chant sensuel et enveloppant. Ensemble, ils tissent une chanson entre français et espagnol, comme une discussion intime posée sur un rythme doux et entêtant. Loin du simple duo de circonstance, le morceau capte l’idée d’être proches malgré la distance, de combler l’espace entre Paris et Mexico par la musique. Une pop tendre et magnétique, qui séduit par sa simplicité autant que par son intensité.
Le clip reprend ce climat de proximité en privilégiant l’instant brut. Filmés caméra à la main, les deux artistes déambulent dans la rue, se passent l’objectif, chantent chacun leur tour. On les voit rire, s’allonger ensemble sur un banc, partager ces petits gestes qui créent une complicité sincère. La nuit laisse place au jour, dans un décor urbain banal qui devient le cadre d’un moment précieux. Rien de spectaculaire, mais une authenticité touchante qui fait écho à la douceur de la chanson.
Pitou – Too Good to go
Pitou revient avec « Too Good To Go », un morceau qui capture ce moment fragile où la tristesse cède enfin la place à une joie inattendue. Sa voix, découpée et polymorphe, se déploie comme une mosaïque d’émotions brutes, entre folie passagère et euphorie retrouvée. La chanson oscille entre intensité et légèreté, comme un corps qui retrouve l’envie de danser après avoir traversé la douleur.
Le clip, tourné par Michiel Venmans sur une route déserte du nord de la France, met en scène Pitou seule face à l’immensité. En robe rouge, elle ouvre le coffre d’une voiture puis entame une danse habitée, presque sauvage, devant la caméra. Les champs et le bitume deviennent son théâtre improvisé, espace de libération où la folie se transforme en vitalité. Chaque geste traduit cette énergie de renaissance, simple et puissante.
Alexandre Sookia – La lune
Alexandre Sookia inaugure son projet Porte Bagage avec « La lune », une ballade intime qui parle à une absence comme on parle à soi-même. Porté par un refrain répété en confidence « Toute la nuit, je parle de toi à la lune », le morceau installe une atmosphère douce et mélancolique, presque comme une prière murmurée dans l’obscurité. La simplicité de l’écriture et la retenue musicale renforcent l’émotion brute, entre fragilité et apaisement. C’est un titre qui éclaire autant qu’il fait ressentir le poids du manque.
Le clip, réalisé par Sookia lui-même, joue sur l’épure et la suggestion. Une nuit noire s’ouvre, puis un cadre apparaît comme une fenêtre dans l’image, laissant entrer la lune. On y devine l’artiste en silhouette mouvante, caméra à la main, jamais tout à fait révélé. Les paroles projetées en sous-titres ajoutent une distance poétique, comme si la chanson s’écrivait au fil de sa marche. L’ensemble suspend le temps, entre réalité et rêve.
Vernis Rouge – La fille
Vernis Rouge revient avec « La Fille », premier extrait audacieux et entêtant qui affirme sa personnalité, et annonce son premier album. La chanson portée par sa voix expressive et son piano virtuose, parle de force et d’émancipation, avec un esprit féministe qui transparaît dans chaque note. Les accords sont rythmés et captivants, donnant au titre une énergie immédiate. Le refrain quant à lui reste en tête et donne envie de chanter avec elle cette chanson qui alterne intensité et moments plus doux, gardant l’auditeur accroché. Chaque phrase et chaque note reflètent sa créativité et sa liberté.
Le clip réalisé par Marceau Uguen se déroule en noir et blanc dans un grand hangar, où Vernis Rouge évolue avec assurance. On la voit chanter, avancer et interagir avec différents personnages autour d’elle. Elle brandit un flambeau et met le feu sur la cagoule d’un homme assis, avant de rejoindre ses musiciens pour danser et jouer du piano. Les scènes montrent des gestes puissants, des mouvements de foule et une énergie collective. La caméra suit ses déplacements avec fluidité, alternant plans larges et détails. L’ensemble crée un univers intense, captivant et visuellement fort. Plus tard, elle se retrouve seule au centre d’une pièce, tandis que les autres s’activent autour d’elle. Les personnages finissent au sol et Vernis Rouge reste debout, imposante et centrale.
MPL & Clou – Sans avion
MPL & Clou présentent «Sans avion», un titre qui invite à réfléchir sur nos voyages et leur impact sur la planète. La chanson mêle légèreté et introspection, entre mélancolie et petits éclats d’espoir. Les paroles posent des questions sur nos habitudes, comme le fait de se demander si l’on regretterait l’avion si on ne le prenait plus. La voix du duo transmet un mélange de sincérité et de douceur, couplée à une mélodie simple et accrocheuse, qui laisse chaque mot résonner. L’équilibre entre spleen et optimisme rend le morceau à la fois touchant et accessible, et on ressent l’envie de faire réfléchir sans culpabiliser. La chanson se lit comme une invitation à prendre conscience de nos choix.
Le clip réalisé par Juan Jonquères d’Oriola adopte une ambiance légère et presque festive, rappelant une colonie de vacances. On suit les personnages dans un monde où l’avion n’existe plus et où l’on découvre des gestes simples du quotidien. Les plans montrent les participants s’installer sur des sièges, suivre des instructions et partager des moments de joie. La caméra suit les mouvements en plan-séquence, donnant une impression de fluidité et d’immersion. On ressent la complicité entre les personnages et la gaieté de l’expérience. Le clip transforme la question écologique en un moment poétique et vivant, et accompagne parfaitement la chanson en rendant son message accessible et joyeux.
Jeck & Carla – A qui le tour
Jeck & Carla nous surprennent avec «À qui le tour», un single entraînant qui montre toute leur complicité. Les voix se mêlent avec légèreté et naturel, et la mélodie reste en tête. Le morceau donne envie de chanter et de bouger, tout en gardant une douceur qui touche. Leur énergie et leur spontanéité transparaissent dans chaque note, et on sent le plaisir qu’ils ont à être ensemble et à partager cette musique. La chanson est simple, directe et joyeuse, comme un moment qu’on a envie de vivre, et elle s’écoute facilement, sans effort, en laissant une impression lumineuse.
Le clip quant à lui commence avec Jeck assis sur les rochers au bord de la mer, chantant face à l’océan. Carla apparaît de l’autre côté, lumineuse et sensuelle. On les retrouve ensuite sur un voilier, naviguant ensemble et riant au vent. Les plans alternent entre le rivage et la mer, capturant leur complicité et la beauté des paysages. On voit leurs regards, leurs gestes et leurs sourires, simples et naturels. La caméra suit leurs déplacements, donnant un sentiment de liberté et de légèreté. Le clip est joyeux, frais et sincère, et reflète parfaitement l’énergie et l’amitié du duo.
Zato – Days-illusion
Zato dévoile « Days-illusion » un morceau qui avance comme un songe inquiet, porté par le mélange singulier de violon, guitare baryton et boîte à rythmes. Le duo tisse une matière sonore dépouillée, où folk, post-rock et trip-hop se croisent sans jamais se heurter. Tout est lent, presque suspendu, laissant l’auditeur flotter entre lumière et pénombre. La mélodie agit comme une marche intérieure, guidée par une voix qui semble chercher ses repères dans un décor mouvant.
Le clip réalisé par Benjamin Chagneux prend la forme d’un conte visuel, où une colporteuse de rêves traverse un abri peuplé de lapins énigmatiques, tandis qu’un loup guette au dehors. Les plans amples transforment le réel en tableau surréel, avec le sanatorium de Bergesserin comme décor hanté. La mise en scène joue sur la lenteur et les détails, pour plonger dans une atmosphère aussi étrange que magnétique.
Alba – Ne répond pas
Avant la sortie de son album Les mots prévue le 10 octobre prochain, Alba nous offre l’ultime extrait poignant «Ne Répond Pas». Le morceau parle de fatigue, de solitude et de ces moments où l’on n’arrive pas à répondre aux attentes des autres. Sa voix fragile et sincère transmet chaque émotion avec délicatesse. La mélodie simple et épurée laisse respirer la chanson et met en valeur ses paroles. Le refrain répétitif devient un mantra, à la fois doux et lourd de sens, pour une chanson qui oscille entre mélancolie et petits éclats d’espoir. Chaque phrase fait ressentir la vulnérabilité et la sincérité de l’artiste et l’ensemble capte immédiatement l’attention et reste en tête.
Le clip réalisé par Alba elle-même reflète l’esprit du morceau. Des images pixelisées de l’artiste apparaissent, créant une esthétique poétique et moderne où s’inscrivent les paroles de la chanson en couleurs vives sur différents panneaux. Les plans se succèdent doucement, comme un journal visuel intime. Le spectateur suit le rythme du morceau à travers les images et les couleurs. Chaque détail participe à l’atmosphère introspective. La simplicité des visuels laisse toute la place à la chanson. Le clip devient un prolongement de l’émotion et du message du morceau, et l’ensemble reste hypnotique et poétique, traduisant parfaitement l’univers d’Alba.
Mokado – The Block // 0:00AM
Mokado nous présente son nouveau single « The Block // 0:00AM », troisième chapitre de son voyage nocturne. Le morceau mêle grooves soul vintage et pulsations électroniques, avec la voix grave de Dre Murray qui apporte profondeur et intensité. Pensé pour le club tout en restant proche des sons de rue, il capte ce moment précis où minuit sonne et la nuit change de rythme. Chaque note crée une atmosphère à la fois chaleureuse et hypnotique, à la frontière entre nostalgie et modernité.
Le clip prolonge cette ambiance intime et urbaine. Trois personnages discutent et dansent sur le pas d’une porte, partagent une bouteille et tirent sur une cigarette, tandis qu’un chien passe au loin. La caméra tourne autour d’eux, parfois à l’envers, donnant une impression de vertige et d’apesanteur. Les mouvements simples et les gestes du quotidien deviennent hypnotiques, renforçant le côté vivant et spontané du morceau. Le plan final ramène tout à sa position initiale, comme un cercle nocturne qui se referme sur lui-même.
Équipe de foot – Melting White fox
Une semaine avant la sortie de leur 4ᵉ album Small Talk, le groupe Équipe de foot nous présente l’ultime single «Melting White Fox». Le morceau mélange garage rock et touches synthétiques avec des textures industrielles. Les riffs métalliques se mêlent à des chœurs doux et des vocalises organiques, créant un équilibre entre énergie et moments plus calmes. Chaque note attire l’attention et surprend, oscillant entre puissance et légèreté. Le rythme avance par vagues, laissant respirer les instruments et la voix. L’ensemble est ludique, intense et vivant. Le morceau invite à se laisser porter et à écouter chaque détail. C’est une chanson originale et pleine de caractère.
le clip prolonge cette atmosphère fragmentée. On découvre des objets et détails du quotidien (pinces à linge, lampadaires, livres, visages), filmés comme des pièces d’un puzzle. Les plans alternent gros plans et fragments de mouvement, donnant l’impression d’un temps qui se défile et se recompose. Les images racontent l’absence et la présence, des histoires qui se croisent et se perdent dans une simplicité visuelle qui contraste avec la richesse sonore. Chaque plan respire et laisse flotter l’émotion, et le clip devient un espace où le morceau trouve son prolongement visuel, mystérieux et touchant.
Arthur Cavalier – Si l’on s’aime
Arthur Cavalier dévoile « Si l’on s’aime », premier aperçu de son album Les Eaux Troubles attendu en novembre. Le morceau explore la difficulté d’exprimer l’amour avec justesse, cette maladresse qui coexiste avec une sincérité profonde. Sa voix intime glisse sur une instrumentation folk chaleureuse, entre guitare claire, basse souple et claviers apaisants. C’est une chanson simple mais touchante, qui rappelle que l’amour, même dit de travers, finit toujours par se transmettre.
Le clip prolonge cette douceur avec des images de famille, tournées entre une balade en mer et des souvenirs d’archives. On y voit la tendresse d’un enfant qui grandit, ses premiers bains, ses jeux dans le jardin, ses repas maladroits. Ces fragments de vie donnent au morceau une dimension universelle, celle des liens qui se construisent sans forcément avoir besoin de mots.
Anaiis – Moonlight
Extrait de son album Devotion & the Black Divine, Anaiis nous propose « Moonlight », comme un manifeste adressé à une génération qui choisit de rêver grand. La production mêle groove vaporeux et intensité rythmique, avec une voix qui oscille entre douceur et puissance, donnant au morceau une aura à la fois spirituelle et combative. On y sent un appel à l’émancipation, à la confiance en soi, enveloppé dans une atmosphère hypnotique. C’est une chanson qui brille dans sa fluidité, tout en portant un message clair de liberté et de force intérieure.
Le clip met en images cette idée à travers une succession de tableaux sensuels et poétiques : une silhouette en robe bleue dans un paysage nu, des femmes qui posent, se soutiennent, se saluent. Entre danse dans l’ombre et mouvements à la lumière du jour, le film explore différentes figures féminines comme autant de visages de la même énergie. Chaque plan souligne la puissance du corps et de la présence, transformant le morceau en célébration visuelle de l’audace.
Joey Larsé – Yaboy
Joey Larsé revient avec « Yaboy », un single plus personnel et direct. Le rappeur se révèle enfin, laissant derrière lui son ancien personnage. Le morceau mêle introspection et moments calmes, entre clair-obscur et émotion. Chaque phrase reflète sa quête de soi et ses expériences personnelles. Le flow naturel et les beats sobres laissent respirer la voix et le texte, tandis que les variations rythmiques ajoutent du relief sans rompre la fluidité. L’énergie se déploie subtilement dans les détails sonores de cette chanson est à la fois mélancolique et lumineuse, qui s’impose comme une balade rap intime et sincère.
Le clip s’ouvre sur la mer à l’horizon et traverse une forêt. Joey Larsé chante face caméra et marche sur une route isolée. Parfois il court dans les bois, parfois il s’arrête pour contempler l’eau. La caméra s’éloigne pour montrer les vagues à ses pieds. Les plans alternent forêt et littoral, suivant le rythme du morceau. Les paroles apparaissent en sous-titres, renforçant l’intimité du récit. Chaque plan respire et laisse l’auditeur s’immerger dans la balade, où la nature reflète ses émotions et accompagne sa quête personnelle. Le montage équilibre moments calmes et instants plus vifs, transformant l’ensemble en expérience poétique et sensible.
