Coline Rio signe avec «Ma maison» un hymne lumineux, intime et résolument tourné vers l’avenir.

Après avoir exploré les zones d’ombre avec « Manteau chagrin », Coline Rio dévoile « Ma maison », dernier extrait avant la sortie de son album prévu le 10 octobre. Si ses précédents singles (« Manteau chagrin », « Lettre à soi », « Grand-mère ») dessinaient déjà une cartographie sensible de l’intime, ce nouveau titre prend des allures d’hymne personnel, lumineux et ancré dans l’avenir.

Un chant de quête et d’affirmation

« Je vais construire ma maison / avec des voiles face à l’horizon » chante Coline, dans un souffle qui fait vibrer autant la fragilité que la détermination. Ici, la maison n’est pas un lieu figé, mais un espace symbolique : celui que l’on bâtit pour soi, avec ses choix, ses héritages et ses rêves. À travers cette métaphore, l’artiste dit tout des doutes et des élans d’une jeune femme qui s’approche de la trentaine, décidée à fixer son cap.

Là où « Manteau chagrin » se déployait dans la retenue et la douleur, « Ma maison » s’érige sur une mélodie ample, presque hymnique, qui ose la puissance et l’ouverture, sans jamais trahir la délicatesse qui fait la signature de Coline Rio.

Dernière étape avant l’album

La pochette, qui sera aussi sans doute celle de l’album, résume à elle seule l’esprit du morceau. On y voit l’artiste, en noir face à l’océan, serrant contre elle une maison en bois peinte de bleu. La mer derrière, les rochers sous ses pieds, et ce geste protecteur nous laissent deviner que la maison est à la fois abri, projection et ancrage. Un lieu intérieur qu’on emporte partout, même au bord du vide.

« Ma maison », sonne comme une tape charnière pour Coline Rio. C’est à la fois un point d’arrivée avec la fin du chemin des singles, et un point de départ vers l’album à venir. Un titre qui rassemble les fils de ses précédentes chansons et les tisse dans un horizon plus large, celui d’une artiste qui, entre mélancolie et lumière, construit patiemment un univers à la fois intime et universel.