Nouvelle sortie pour Isimaria, qui revient avec « Rockstar », un titre rock qui sonne comme le cri doux d’une insoumise.
Sous le soleil cru d’une piscine, Isimaria fixe l’objectif, bouquet de roses serré contre elle, mi-tendre, mi-provocante. La visuel de « Rockstar » dit tout de cette dualité, cette force, cette féminité qui n’a plus peur de se montrer telle qu’elle est. Le léopard se mêle au parfum des fleurs rouges, la douceur à la morsure. Cette image condense parfaitement le ton du single, un retour au rock viscéral, mais traversé par la lumière d’une femme qui s’est réconciliée avec ses paradoxes.
Rockstar du réel
Dans « Rockstar », la guitare n’est plus une armure mais une extension du corps. Le son claque, les riffs respirent, la voix s’impose sans hausser le ton. Tout semble jaillir d’un besoin d’émancipation intime, d’un refus de se plier à ce qu’on attend d’elle. C’est un morceau de reconquête, un hymne à l’insolence tranquille, celle qui s’acquiert quand on a survécu à ses propres tempêtes.
Isimaria ne cherche plus à plaire ni à s’excuser. Elle avance, frontale et vulnérable, en chantant ce besoin vital de ne plus rentrer dans les cases. Elle ne joue pas à la « rockstar », mais en incarne l’essence, celle d’une femme qui transforme ses cicatrices en armes et son indépendance en cri du corps.
