Parcels illuminent l’Accor Arena, entre émotion et groove

Il y a sept ans, ils ouvraient pour Phoenix. Mercredi, Parcels ont rempli l’ Accor Arena. Une soirée comme un accomplissement, et l’occasion de découvrir en première partie, The Zenmenn, un trio néerlandais basé à Berlin.

C’est le cœur rempli de gratitude et de fierté que Parcels ont retrouvé la scène mythique de l’Accor Arena, où ils avaient assuré la première partie de Phoenix sept ans plus tôt. Depuis, le groupe australien a continué son ascension avec des passages inoubliables sur la scène parisienne, de l’Olympia au Zénith de la Villette, en passant la Cigale et divers festivals (Fnac Live, We Love Green).

Le concert qui a fait vibrer Bercy ce mercredi 8 octobre avait donc un goût d’accomplissement. D’une certaine manière, il a confirmé le parcours impressionnant de Parcels : un groupe qui a su évoluer tout en conservant leur authenticité qu’on apprécie tant. En ouverture, nous avons eu l’occasion de découvrir The Zenmenn, un trio néerlandais basé à Berlin, et leur indie pop planante teintée de notes psychédéliques et de touches électro-pop. En bref, une parfaite mise en bouche avant l’arrivée de Parcels !

The Zenmenn : une première partie qui fait planner

The Zenmenn se sont révélés être un choix idéal pour ouvrir le bal, avec une énergie décontractée et chaleureuse qui a envahi la scène et contaminé le public. La setlist a commencé en douceur, avec des titres instrumentaux et immersifs tels que « Flags Of The World », issu de leur dernier projet Enter The Zenmenn. Leur prestation, aussi dansante que contemplative, nous a presque fait oublier la fin de l’été et la reprise du travail. Enfin, l’ajout progressif de la voix a joint l’intensité croissante de ce superbe concert, qui s’est conclut sur une très belle note. Maintenant, on attend avec impatience le retour du trio à Paris !

Un concert sous le signe de l’amour avec Parcels

Après une entracte de trente minutes, toute l’attention se tourne vers l’écran géant, qui diffuse en direct le début du concert depuis les backstages : de quoi teaser une arriver sur scène sensationnelle. Le groupe démarre fort avec « Tobeloved », premier titre de leur nouvel album LOVED. Un choix bien réfléchi, qui a immédiatement donné le ton de la soirée. Après un début rayonnant et délicat, changement d’ambiance. Parcels fait danser le public avec l’incontournable « Overnight », qui nous plonge dans une ambiance 80’s à base de funk et d’électro.

« Tieduprightnow », « Lightenup », « Gamesofluck », mais aussi « Sorry », « Yougotmefeeling »… Parcels nous ont concocté un sans-faute : une setlist mêlant morceaux emblématiques et nouveautés, avec un rythme parfaitement équilibré entre moments énergiques et plus calmes. En bref, la recette gagnante pour nous tenir en haleine du début à la fin !

La soirée se poursuit dans une ambiance solaire, aérienne, indescriptible. Presque hypnotisé, le public se laisse emporter par l’harmonie créée par les voix du groupe, sublimée par des mélodies à la fois délicates et groovy, et un superbe jeu de lumière. Le collectif occupait donc une place centrale. Pour autant, nous avons adoré voir chaque membre briller à sa manière !

Notre moment coup de cœur : « Leaveyourlove« . Assis côtes à côtes sur le devant de la scène, comme s’ils chantaient chez eux, entre amis, les membres du groupe ont captivé la foule par la beauté simple et brute de leur interprétation du single. D’abord a capella, le piano, le tambourin, puis les applaudissements du public sont venus accompagner cette prestation émouvante. Un vrai moment de partage et de communion entre des artistes et leurs fans, qu’on ne peut vivre que sur place. (C’est pourquoi on aime tant la musique live !)

Décidément ! S’il y a un groupe qui peut donner l’impression que l’Accor Arena est une petite salle intimiste, c’est bien Parcels.

Pas besoin de mise en scène spectaculaire : le charme des concerts de Parcels réside dans leur précieuse connexion avec leur audience. Pour célébrer cet amour et remercier le public, l’écran géant diffuse une kiss cam pendant « Summerinlove », avant de se tourner vers le batteur Anatole Serret qui écrit : « PARIS FOREVER LOVED BY PARCELS ». Un message rempli d’émotions, qui résume à merveille l’esprit de cette soirée (et un clin d’œil évident à leur dernier projet !)

Après une deuxième version « transe » de « Tobeloved », le concert se conclut avec « FinallyOver », dernier titre sur la tracklist de LOVED : la boucle est la bouclée (et en beauté !). On rentre le cœur chaud et le sourire aux lèvres après une soirée riche en émotions.