Alexandre Sookia ouvre son cœur avec Porte Bagage, un EP sensible où chaque chanson est un petit voyage à travers les souvenirs qui nous hantent.
Alexandre Sookia, voix profonde et rauque, transforme chaque émotion en chanson avec une sensibilité rare. Après avoir travaillé dans la musique de film et de séries, il se consacre à des projets plus personnels où chaque note devient une confession intime, entre mélancolie et tendresse. À l’image de son premier EP Porte Bagage, disponible depuis ce vendredi 17 octobre 2025.
un carnet de route intime
Dans Porte Bagage, Alexandre Sookia ouvre un carnet de route intime, un voyage à travers les traces laissées par ceux qu’on a aimés. Derrière sa voix rauque et feutrée, il raconte les départs, les étreintes qu’on retient encore et les mots qu’on ne dit plus. Sur la pochette de l’EP, il pédale sur une route de campagne, les champs qui s’étendent autour de lui et un ciel bleu à l’horizon, symbole de cette traversée intérieure. Chaque chanson murmure absences, souvenirs et émotions à conserver au creux du cœur.
De « La lune », ballade délicate qui parle d’absence et de désir de retenir l’être aimé, à « Mélancolie cruelle », dans laquelle il confesse son grand besoin d’amour avec une sincérité désarmante, l’EP explore toutes les formes du manque. Sookia chante sans détour, parfois presque en chuchotant, comme s’il écrivait à une absence encore tiède. Dans « Peau de miel » où la douceur se teinte d’amertume et où la vie semble irrémédiablement transformée par une absence, ou « Noor Monamour », où plane la peur de la séparation, la douceur se mêle à la douleur, et l’on sent derrière chaque mot le besoin d’aimer encore, malgré la perte.
Rien n’est figé ici, tout respire : les guitares caressent, la production laisse place au silence, et les émotions se déploient sans artifice. Porte Bagage est premier EP sensuel et mélancolique, un espace où le temps se suspend et où les émotions se révèlent avec pudeur et authenticité. C’est aussi une traversée sensible, celle d’un homme qui regarde derrière lui sans cesser d’avancer, les poches pleines de souvenirs, le cœur encore ouvert.
