Après Malabar Princess, Vendredi sur Mer poursuit son exploration de l’intime avec « Si j’étais là », une ballade mélancolique co-écrite avec Alice et Moi et Dani Terreur.
Sous un bonnet de laine aux teintes chaudes, le regard doux et lointain, Vendredi sur Mer semble déjà ailleurs. L’image, simple et sincère, annonce la couleur de son nouveau single « Si j’étais là » : une chanson d’absence, de mémoire et de désir retenu. Co-écrit avec Alice et Moi et Dani Terreur, le morceau parle de ces amours qui s’effacent sans vraiment disparaître, de ce fil invisible qu’on tire encore un peu, même quand on sait que le retour serait trop douloureux.
La douceur des blessures qu’on oublie pas
Sur une production feutrée, la voix de Charline Mignot se fait murmure et caresse. « J’attends que tu reviennes, tu me redises je t’aime, et pourtant j’ai trop eu de toi… » chante-t-elle, comme une prière qu’on chuchote à soi-même. Dans la lignée de son dernier album Malabar Princess, la musicienne continue de creuser ce sillon intime, où les paysages intérieurs se confondent avec ceux du cœur. Lors de notre rencontre à Saintes cet été, elle disait vouloir écrire « sur les relations qu’on perd sans vraiment les terminer ». Ce single en est une preuve éclatante, il dévoile une nouvelle facette de sa mélancolie lumineuse, celle d’une artiste qui assume désormais la fragilité comme une force créative.
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Après une tournée européenne au printemps et une série de festivals estivaux, elle clôturera cette belle année musicale avec un concert à la Cigale le 2 décembre. Un rendez-vous attendu pour prolonger cette atmosphère à la fois fragile et lumineuse, où la mélancolie devient une forme de douceur.
