Chaque fin de semaine, la rédaction de Phenixwebtv.com vous propose une sélection des nouveaux clips qui font l’actualité. Entre découvertes, coups de cœur et retours d’artistes confirmés, on vous embarque dans le meilleur de la création musicale en images.

Charlotte CardinTant pis pour elle

Charlotte Cardin s’offre un retour saisissant avec « Tant pis pour elle », un single électro-pop aussi percutant qu’élégant, sorti le 5 septembre 2025. Portée par une écriture en français affûtée, la chanteuse dévoile une facette plus brute et instinctive de son univers. Ce nouveau titre, à la croisée de la confession et de la revanche, évoque la rivalité, le désir et la reprise de pouvoir après la blessure, un virage audacieux vers une pop plus sombre et sensuelle.

Réalisé par Jason Brando, le clip prend des allures de fable passionnelle. Charlotte, vêtue de noir, observe un couple s’éloigner avant d’entrer elle-même dans le jeu. La mise en scène, à la fois stylisée et fiévreuse, brouille les frontières entre amour et domination. La tension monte jusqu’à un final incandescent, où les corps se consument en une étoile filante. Entre beauté et brûlure, la vidéo illustre avec éclat la mue artistique de l’artiste, celle d’une femme qui choisit de ne plus subir, mais de régner.

AtefNaïf

Atef signe son grand retour avec « Naïf », premier extrait de son album Les mots qui unissent, attendu pour le 7 novembre 2025. L’artiste, révélé par The Voice et reconnu pour sa voix profondément habitée, continue de tracer un sillon singulier entre chanson française et musiques du monde. Son nouveau single se présente comme un hymne à la sincérité et à la bienveillance dans un monde souvent cynique, une ode à ceux qui choisissent encore de croire en la lumière. Porté par une interprétation à la fois douce et puissante, le titre évoque la paix intérieure et la résistance par l’amour, fidèle à la philosophie humaniste d’Atef.

Le clip, empreint d’une grande sensibilité, illustre la métamorphose d’un homme ordinaire qui décide de rompre avec la monotonie de son quotidien. On y découvre Atef, costume sombre et regard fatigué, prisonnier d’une routine urbaine sans âme. Peu à peu, il quitte la ville, prend la route, et retrouve le contact avec la nature, la mer, les visages. Le film bascule alors vers la lumière : un nouveau départ, fait de rencontres et de rires, dans un décor d’île et de liberté retrouvée. Et devient ainsi le récit d’une renaissance, celle d’un homme qui choisit d’écouter son cœur plutôt que le vacarme du monde.

Cécile SeraudI Love Your Smile

Premier extrait de son troisième album Psykhé attendu pour le 12 décembre, « I Love Your Smile » révèle une facette plus lumineuse et indie pop de Cécile Seraud. Toujours guidée par le piano, la compositrice s’entoure cette fois des voix d’Erelle Le Bars et de Michel Le Faou, dont la profondeur et la douceur s’entrelacent avec une justesse rare. Ensemble, ils signent une ballade intemporelle sur l’amour au-delà de la perte, un chant apaisé où la tendresse survit à tout, même à la séparation. C’est une ode à la beauté persistante du lien, dépouillé de tout artifice.

Réalisé par Emmanuel Grangé, le clip prend la forme d’une carte postale poétique de Paris. Tout commence par un tourne-disque en marche, puis les images se succèdent : des figurines de couples miniatures dansent tour à tour devant les lieux emblématiques de la capitale, Palais-Royal, Pyramide du Louvre, Tour Eiffel, Notre-Dame, Moulin Rouge. Entre noir et blanc et éclats de lumière, la vidéo capture un romantisme désuet et universel, comme un hommage à l’amour qui continue de tourner, encore et encore, malgré le temps qui passe.

Mathieu Des LongchampsLe vert et le bleu

Après la sortie de son album Le vert et le bleu en mars dernier, Mathieu Des Longchamps nous invite à prolonger le voyage avec le clip du titre éponyme. Entre rêve d’isolement et quête d’apaisement, le morceau traduit ce désir d’ailleurs qui habite l’artiste depuis l’enfance, celui d’un naufragé volontaire, contemplant l’horizon et trouvant dans la simplicité la plus pure une forme de liberté. À travers une écriture poétique et lumineuse, Mathieu mêle la nature à la philosophie, et fait de la mer un miroir de l’âme.

Réalisé par Aurélien Ferré sur une idée originale du chanteur, le clip a été tourné dans le fief de l’artiste, à Cadaqués. Entre terre, mer et fonds marins, les images se déploient comme un carnet de voyage sensoriel, capturant la beauté brute des paysages méditerranéens. On y retrouve Mathieu évoluant au rythme des éléments, dans un dialogue permanent entre le vert de la terre et le bleu de la mer. Une immersion poétique et apaisante, fidèle à l’esprit contemplatif du titre.

SZN4Back to me

Découvert grâce à l’émission Building the Band, le quatuor SZN4 (Donzell, Aaliyah, Cameron et Katie), passe du petit écran à la lumière des projecteurs avec « Back to Me », un premier single aussi affirmé que rafraîchissant. Sorti début octobre, le titre sonne comme un manifeste d’indépendance émotionnelle, portée par des harmonies vocales impeccables et une production gorgée de soleil. Derrière le ton léger, c’est une véritable ode à la confiance retrouvée, un sourire adressé à l’amour-propre.

Réalisé par Sara Lacombe, le clip célèbre cette énergie radieuse dans une ambiance rétro délicieusement maîtrisée. Entre villa seventies, teintes orangées et looks vintage, le groupe s’amuse, danse et irradie d’une joie communicative. La caméra capture cette complicité sans artifice, transformant chaque plan en éclat de liberté. Cet extrait devient alors une carte de visite, un hymne solaire qui annonce la naissance d’un groupe à suivre de très près.

Roulez JeunesseC’est ça la vie

Le duo Roulez Jeunesse continue de transmettre sa bonne humeur contagieuse avec « C’est ça la vie », un titre lumineux qui célèbre les émotions simples et vraies. Jadis trio, le groupe s’affirme aujourd’hui dans une formule resserrée et complice, où la complémentarité entre les deux artistes se ressent à chaque note. Entre énergie pop et touches de variété, C’est ça la vie respire la joie, la sincérité et ce goût de l’instant présent qui caractérise si bien leur univers.

Le morceau prend toute sa dimension dans une captation live enregistrée à Genlis par Clemr Photo. Sur scène, le duo rayonne, porté par une foule en liesse et une atmosphère électrisante. Sourires, échanges complices et refrains repris en chœur font de ce concert une véritable célébration du partage. « On vit pour ces moments où la scène déborde d’énergie », confie le groupe, et cette vidéo en est la plus belle preuve, une explosion de vie, de musique et de connivence.

KCIDYFais ton truc devant la caméra 

KCIDY poursuit l’exploration fascinante entamée sur son album L’immensité et l’immédiat, avec « Fais ton truc devant la caméra ». Ici, la musicienne joue avec la tension entre deux pôles, l’intime et le spectaculaire, le vrai et le fabriqué. Entre moments parlés et passages chantés, elle raconte ce tiraillement entre ce qu’on ressent à l’intérieur et ce qu’on montre aux autres. La chanson avance comme une course, portée par une batterie rapide et un rythme qui ne s’arrête jamais, comme si tout débordait.

Le clip, signé Nicolas Despis, prolonge cette confrontation à travers une mise en scène à la fois brute et symbolique. On y retrouve KCIDY dans un espace sombre, presque mental, face à une version d’elle-même masquée, figure espiègle, peut-être protectrice, peut-être menaçante. Entre introspection et performance, le visuel met en lumière la tension entre sincérité et représentation, entre l’art qui dévoile et celui qui protège. Une œuvre lucide et étrangement émouvante, où la mise à nu passe autant par la retenue que par l’excès.

Léopold RiouWTMS (Welcome To My Styx)

Léopold Riou nous convie à un véritable voyage intérieur, entre clair-obscur et pulsion de liberté, avec son nouveau single « WTMS (Welcome To My Styx) ». Extrait d’un EP attendu pour début 2026, le titre s’impose par son groove tendu et hypnotique, où se mêlent tension et lâcher-prise. Styx, le fleuve des enfers de la mythologie grecque, devient ici le symbole d’une traversée intime, celle de la création, de la recherche de soi, et de la renaissance.

Réalisé par Lenny Urbain, le clip prend des allures de rêve éveillé en mettant en scène l’artiste, lanterne à la main, errant entre mer et nuit, dans une succession de scènes énigmatiques. Son reflet dans un rétroviseur, la lumière d’une lampe torche, une boule à facettes qu’il tente de récupérer, des routes désertes et des phares qui découpent l’obscurité. Léopold se déshabille, enfile une combinaison de plongée et s’avance vers la mer, comme prêt à plonger dans ses propres profondeurs. Ces images, tour à tour poétiques et mystérieuses, traduisent la dualité du morceau entre introspection et désir de mouvement, entre ombre et lumière.

NupaïCoeur opaque 

Surfant sur le succès de son précédent single aux quarante mille streams, Nupaï revient avec « Cœur opaque », un morceau où il explore les sentiments complexes et la difficulté à s’ouvrir aux autres. Entre rap et chant, la chanson mêle mélancolie et énergie, reflétant l’identité singulière de l’artiste, à la fois influencée par ses racines cap-verdiennes et par le rap contemporain. À seulement 20 ans, le rappeur confirme qu’il est une voix montante à suivre.

Le clip le place sur le terrain de foot de son quartier, entouré de ses amis. On le voit chanter au milieu des bâtiments, tandis que d’autres jouent autour de lui sur le terrain dur. L’ambiance est à la fois intime et authentique, reflétant parfaitement le mélange d’ombre et de lumière que suggère le titre.