À peine remis de l’effervescence du MaMa Festival & Convention 2025, nous repartons à la découverte d’une nouvelle artiste : Flor, fille du célèbre musicien brésilien Seu Jorge, qui a livré une performance solaire au Studio de l’Ermitage le samedi 18 octobre.

Avant que Flor ne prenne possession de la scène, la soirée s’ouvre en douceur avec Yasmin Pigeon, une artiste franco-brésilienne, qui propose une version acoustique de ses titres. Seule avec son guitariste, elle installe une atmosphère délicate et sincère : une mise en bouche intimiste, avant de donner rendez-vous au public le 3 décembre à la Boule Noire pour un set plus complet.

Yasmin Pigeon au Studio de l’Ermitage, le samedi 18 octobre 2025

Puis vient Flor. À seulement 22 ans, cette autrice-compositrice née à Rio de Janeiro et élevée à Los Angeles séduit déjà par sa proximité avec le public, son aisance scénique et son mélange naturel des langues et des styles. Depuis son installation en Californie, elle compose, écrit et produit ses propres morceaux, jonglant entre portugais et anglais, entre héritage brésilien et influences contemporaines. Son univers, à l’image de son background riche, navigue entre bossa nova, afro-samba, R&B, jazz et pop.

Flor ouvre le concert avec un titre aux accents dansants, immédiatement porté par la chaleur de sa voix. Très vite, le public du Studio de l’Ermitage entre dans sa bulle, captivé par cette énergie lumineuse. Elle enchaîne avec « Don’t Make Me Wait Too Long » puis « Poolside », un morceau à la vibe bossa nova, qui évoque la dualité entre “the good and bad in life”.

Flor au Studio de l’Ermitage, le samedi 18 octobre 2025

Entre chaque chanson, Flor prend le temps d’échanger avec le public, comme si elle chantait pour un cercle d’amis. Elle présente ensuite une nouveauté exclusive, « Solo », empreinte d’une douceur mélancolique, avant d’interpréter « Macumbeira », l’un de ses morceaux les plus spirituels.

En fin de set, Flor surprend à nouveau avec une seconde exclusivité : « Do Not Disturb », qui n’est pas encore sa chanson préférée. “But if you make enough noise, maybe it will be”, lance-t-elle d’un air amusé sous les applaudissements d’un public complice et curieux.

Une performance courte mais solaire, où l’on retrouve la fraîcheur de sa sincérité et la maturité d’une artiste déjà bien ancrée dans son héritage musical.