Elise Preys se lance dans une nouvelle aventure passionnante et en solo avec « 1000 étaient les rêves », un premier titre qui annonce la sortie d’un premier EP à l’automne prochain. Phenixwebtv.com l’a rencontrée

Certains d’entre vous reconnaitront sans doute Elise Preys, l’ex moitié du duo Hollydays qu’elle formait avec Sébastien Delage et auteur d’un premier opus étrange Hollywood Bizarre. Après avoir fait ses armes au sein de ce tandem, il est temps pour Elise Preys de prendre son envol et de se lancer dans une nouvelle aventure solo.

Voilà bientôt trois ans que la jeune artiste s’est mise à écrire et composer des chansons pour elle, aujourd’hui elle nous offre le premier morceau issu de ce processus créatif « 1000 étaient les rêves ». Un titre groovy porté par une voix singulière qui opère un savant mélange ente soul, rnb et rap.

Réalisée par Jérémy Vissio, la vidéo qui accompagne cette sortie nous entraine dans la maison d’enfance d’Elise et plus précisément dans sa chambre d’ado, où elle a commencé à écrire, sous l’oeil attentif de ses idoles qui forment un joli papier peint sur ses murs. « c’est seule dans ma chambre que je pratiquais ma guitare, que je chantais tout le temps, j’y ai vécu ma vie d’ado et je voulais que ça se ressente aussi dans l’image. » Rencontre !

Qui est Élise Preys ?

Tout simplement moi, chanteuse, autrice, compositrice et interprète.

(c): Alex Gallosi

Tu tournes définitivement le dos au duo Hollydays ou tu en fais encore partie ?

Je ne dirais pas vraiment tourner le dos, car ça reste une très belle aventure, de beaux souvenirs, et une expérience incroyable, mais pour vous répondre le duo n’existe plus aujourd’hui.

Quand est-ce que t’es venue l’idée d’évoluer en solo ?

J’ai commencé à écrire et composer seule en juin 2018, mais sans me dire à ce moment la ok je fais un projet solo, puis petit à petit, plus j’avançais dans ma création plus l’idée me tentait. Environ un an après ça je me suis retrouvée avec beaucoup de titres (en guitare voix ou piano voix) et j’ai commencé à les travailler avec Marc-Antoine Perrio qui a produit la totalité des morceaux aujourd’hui, et de là est vraiment né mon projet solo.

Ton premier single s’intitule « 1000 étaient les rêves », est ce qu’on peut le qualifier d’autobiographique ?

Ce n’est pas totalement autobiographique, mais je pense que c’est une situation qui nous est tous plus ou moins arrivée. Cette image d’une nouvelle histoire ou aventure passionnelle qui commence bien sous les paillettes mais qui nous rend aveugle. Le sens général du morceau c’est vraiment la désillusion liée au temps qui nous rattrape.

Pour les besoins du clip tu es retournée dans ta chambre d’ado, c’était important pour toi ce retour aux sources pour mieux coller à la réalité ?

Complètement oui, je me sentais à l’aise avec l’idée de tourner dans la maison ou j’ai grandi. Ca me semblait évident en terme d’image, comme dans la musique que je propose. Finalement c’est seule dans ma chambre que je pratiquais ma guitare, que je chantais tout le temps, j’y ai vécu ma vie d’ado et je voulais que ça se ressente aussi dans l’image.

Si on se fie aux posters dans ta chambre d’ado, tu ne jurais que par Britney à cette époque ou on se trompe ?

Alors oui, j’avais beaucoup, beaucoup de posters de Britney, plutôt dans mon enfance pré ado d’ailleurs que dans mon adolescence, mais pas que, j’avais aussi Alicia Keys, Destiny’s Child même du Billy Crawford. J’ai été influencé par beaucoup d’artistes mais sans en avoir les posters malheureusement.

(c): Alex Gallosi

L’univers old school des années 80 semble beaucoup t’intéresser et est omniprésent dans ce nouveau titre. C’est un choix délibéré ?

Je dirais plutôt 90 voire début 2000. Quand je dis 90 c’est surtout une référence de prod américaine comparé à ce qu’il se passait dans l’univers musical français à ce moment. C’est totalement délibéré oui, j’avais vraiment envie d’un « retour aux sources » dans le sens ou j’ai grandi dans les années 90 et ce sont mes premières influences musicales. On essaie de jouer avec ces références, ces codes de sons très 90 mais avec une production globale plus d’aujourd’hui.

S’ils étaient 1000 au départ, aujourd’hui il t’en reste combien à réaliser ?

Au moins 10 000, mais ça ne rentrait pas dans la mélodie de la chanson.

Les confinements successifs t’ont aidé dans ton processus créatif ou cela a-t-il mis un frein à tes ambitions ?

Alors le premier confinement en mars 2020 a été plutôt productif. Assez vite j’ai écrit une dizaine de morceaux, dont « 1000 étaient les rêves », qui était le premier morceau de cette phase créative. Avec du recul j’ai bien aimé ce moment, où j’ai pu me retrouver avec moi même, créer sans la pression extérieure. Le second confinement a été plus difficile à aborder, j’avais toute cette matière dans les mains et l’envie de me lancer mais sans trop savoir comment faire. Et puis finalement j’ai utilisé ce temps pour avancer sur d’autres facettes du projet, comme l’image, la réalisation des premières photos, du premier clip avec Jeremy Vissio, Alex Gallosi, et toute l’équipe derrière qui m’a permis de réaliser tout ça.

Quelle est la suite de cette nouvelle aventure ?

Des nouveaux titres sont en cours de préparation, si tout se passe bien un premier EP pour l’automne suivi de mon premier album début d’année.

Découvrez 1000 étaient les rêves, le nouveau clip d’Elise Preys

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1000 étaient les rêves, le nouveau single d’Elise Preys est disponible sur toutes les plateformes.

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