Naissance est le premier bébé de Terrier, né sans trop de complications et dont nous vous invitons à découvrir la chronique ci-dessous

Le Larousse définit le Terrier comme un abri souterrain creusé par un animal pour lui servir de gîte. Ou encore comme un chien dressé pour la chasse des animaux habitant des terriers. Mais il n’est question ni d’animal ou encore moins d’abri ici, mais du nom de scène de David Enfrein aka Terrier, qui n’a cessé de creuser au fond de lui pour nous livrer des compositions à fleur de peau depuis son premier titre « Tourniquet » lâché au milieu de l’automne 2019 et qui annonçait la naissance d’une belle aventure.

Vendéen d’origine, Terrier s’est installé en région parisienne depuis cinq ans où il s’est mis à la composition de musiques pour films et séries, dans son propre studio d’enregistrement. C’est d’ailleurs dans ce même petit studio qu’il a conçu son premier bébé Naissance, sorti sur son propre label le 14 mai dernier. Un EP sept titres fait maison, qui prend la forme d’un tableau multiformes aux couleurs rock, pop et hip-hop, et porté par une voix grave qui prouve la maturité de cet artiste à l’univers singulier, qui défend jalousement son indépendance artistique.

Naissance joyeuse

De ce premier projet original, on connaissait déjà sa déclaration d’amour à « l’hiver », cette saison qu’il affectionne particulièrement en tant que casanier, mais aussi « Rue des pervenches », celle des premiers coups de son enfance. Deux singles mis en images par le fidèle Julien Peultier, qui n’est pas inconnu au bataillon puisqu’il est guitariste au sein du groupe Last Train.

Le fil conducteur de Naissance est inspiré par l’intensité qui se trouve dans l’urgence des propos. Dès les premières notes du titre d’ouverture « À nos jours », le jeune artiste se montre nostalgique de l’époque de son enfance où il rêvait d’un monde dans lequel il ne se reconnaît plus aujourd’hui. « Demain » est une invitation au voyage en amoureux, en faisant abstraction des dangers de la vie afin de profiter du présent. « Bandit » nous réveille avec ses riffs de guitare entêtantes bien envoyées.

Et pour terminer clin d’oeil adressé à ses parents dans le morceau éponyme divisé en deux parties, ceux-là même qui ont laisser leur fils faire de sa passion son métier. C’est dans ce cocon familial qu’il se réfugie quand la menace du monde extérieur devient pesante. Une espèce d’arche de Noé protectrice dont il est obligé de sortir de temps en temps pour affronter le monde extérieur.

« Aujourd’hui j’en suis super fier, et super content qu’il vous soit à portée de main, qu’on aime ou qu’on aime pas, je serai toujours heureux de monter sur une scène pour les chanter. » déclarait l’artiste à travers ses réseaux sociaux le soir de la sortie de Naissance

Terrier a donné Naissance à un merveilleux premier bébé dont il peut être fière. Il livre ici un premier disque percutant dans lequel il évoque ce qui fait son quotidien, les amours, le potes et son côté peter pan. Un voyage musical de moins de 30 minutes, dans l’univers de ce jeune artiste inséparable de son bob et dont le charme se cache dans la bulle d’insouciance qui gravite autour de lui. Nul doute que cette Naissance apportera un peu de joie dans nos coeurs et qu’on pourra bientôt découvrir sa jolie bouille sur scène.

Plus d’infos

Naissance, le premier EP de Terrier est disponible sur toutes les plateformes.

Facebook // Instagram