Après avoir présenté ici même en 2016 son premier court métrage Thunder Road, le jeune réalisateur américain Jim Cummings revient avec son nouveau film The Beta Test qui met en scène le cynisme de Hollywood.
Cinq ans après foulé pour la première fois le tapis rouge du Champs Elysées Film festival pour présenter son premier court métrage Thunder Road, Jim Cummings revient comme invité d’honneur des 10 ans d’indépendance. Le réalisateur, producteur et acteur américain n’est pas venu les mains vides, puisqu’il a présenté son nouveau film The Beta Test, co-réalisé avec PJ McCabe.
Une comédie contemporaine à suspense
Le film nous plonge dans le quotidien de Jordan Hines (Jim Cummings), futur marié, qui partage la direction d’une agence d’artistes à Hollywood avec son meilleur ami PJ (McCabe). Un matin, Jordan reçoit une lettre anonyme très salée, lui proposant un rendez-vous sexuel dans un palace. Faisant semblant d’ignorer la proposition dans un premier temps, il finira céder à la tentation, s’enfermant dans un piège mortel.
« Je ne sais pas vraiment où m’est venu l’idée du film, je crois que j’étais à une soirée et au moment où je partais il y a une femme qui m’a prise dans ses bras et elle a laissé ses bras dans mon pendant pendant un moment très long et ça m’a mis un peu mal à l’aise. Et après j’ai commencé à penser à cette idée de lettre anonyme envoyée par une admiratrice et j’ai soufflé l’idée au co-réalisateur (PJ McCabe) en lui demandant qu’est-ce que tu ferais si tu recevais une lettre pareille ? Il m’a dit « je pense qu’on me tuerait immédiatement après, ce serait dingue d’y aller ». C’est ainsi qu’est née l’idée du film a déclaré Jim Cummings après la séance.
Le cynisme d’Hollywood
Le film s’emploie aussi à dépeindre le cynisme du milieu des affaires à Hollywood et son environnement toxique, où l’hypocrisie règne en maître. Le personnage interprété par Jim Cummings est aussi détestable qu’attachant, comme lorsqu’il se fait humilier par le client dont il convoite le portefeuille ou lorsqu’il s’en prend à sa secrétaire, lui reprochant être responsable de ses malheurs.
Prenant pour modèle Harley (Winstein) qu’il n’arrête pas de citer en exemple, il nous ouvre les portes d’un environnement toxique, qui ne fait pas de cadeaux aux femmes. Délaissant sa future épouse qui n’arrive plus à le cerner, il va s’enfermer dans un monde de mensonges dont il n’est pas certain de s’en sortir.
Plus d’infos
The Beta Test sortira en salle le 15 décembre prochain