Chaque fin de semaine, la rédaction de Phenixwebtv.com vous propose de découvrir les nouveaux clips qui font actuellement l’actualité. Sans plus tarder, découvrez nos coups de coeur de ce week-end
Cléa Vincent – Xela
On commençait à saturer de cette rigueur de l’ère Covid…ça tombe bien, Cléa Vincent nous ressert une dose de fantaisie avec son nouveau clip « Xela », un des titres de son très fun-tasmagorique EP Tropi-Cléa 3, sorti ce 18 Mars sur toutes les plateformes. Dans ce clip avant gardiste réalisé par Lesly Lynch, où les influences lunaires de Jodorowsky se mêlent à celles de Magritte et Lewis Caroll, l’artiste avant-gardiste, lumineuse & spontanée nous embarque dans son univers musical, poétique et imagé, le fantastique fusionnant harmonieusement aux claviers que Cléa Vincent manie tout en justesse & énergie. Vous aimiez le Magical Mystery Tour des Beatles? Plongez avec délice dans l’univers psychédélique de « Xela », et laissez Cléa Vincent ambiancer à la sauce Guatémaltèque votre playlist de ce printemps 2022.
Bernard Lavilliers, (ft. Hervé, Izïa, Gaëtan Roussel & Eric Cantona) – Qui a tué Davy Moore ?
« Qui a tué Davy Moore ? », est une reprise du titre « Who Killed Davey Moore » écrite en 1963 par Bob Dylan suite à la mort du boxeur deux jours après son combat avec Sugar Ramos. Une chanson adaptée en français par Graeme Allwright et repris par Bernard Lavilliers sous le même titre dans son dernier album Sous un soleil énorme sorti en novembre 2021. Cette reprise a donné lieu à un clip réalisé par Gaëtan Chataigner avec l’ensemble des artistes qui ont participé au titre : (Izïa, Gaëtan Roussel, Eric Cantona et Hervé) et qui illustre avec ironie l’art de l’excuse devant certaines tragédies sociales.
Comme John – Vidéo
A un mois de la sortie de son nouvel EP Été 80, le groupe originaire de Clermont-Ferrand Comme John, composé de Gaëlle et Claire, suscite notre excitation avec les images d’un premier extrait vidéo qui porte bien son nom « Vidéo ». Un titre électro pop qui nous plonge avant l’heure dans l’ambiance estivale avec ses effluves colorées. Les deux sœurs nous offrent une dose de second degré couplée à une invitation à nous trémousser sur la piste de danse. Une invitation séduisante qu’on ne saurait refuser de ce tandem féminin et féministe, déjà auteur de deux magnifiques albums.
Toukan Toukän – Deux êtres à part
Si vous cherchez une chanson anti-déprime afin de booster votre moral par les temps qui courent, le duo Toukan Toukän (lauréat du FAIR 2019) a trouvé la recette parfaite pour vous redonner le sourire avec son nouveau single « Deux êtres à part ». Une chanson joyeuse pour aller mieux quand on n’a pas le moral, pour retrouver sa sérénité des jours heureux et se remettre d’aplomb après une période de déprime. Le tandem file la métaphore à travers les images de « Deux êtres à part » pour nous proposer une idée de ce que la vie devrait être. Il nous ouvre les portes de son parc enchanteur coloré où il fait bon vivre, et dans lequel on n’a pas besoin d’avancer masqué. Une belle entrée en matière avant la sortie de leur album qui ne devrait plus tarder et dont on hâte de découvrir la suite qui promet de nous donner la banane.
Dani Terreur – Les mélodies du bonheur
L’été 2022 marquera le retour très attendu de Dani Terreur, qui sortira le 24 juin une mixtape autobiographique de 11 titres intitulée tout simplement Dani. Un projet introspectif qu’il défendra sur la scène de la Boule Noire le 27 juin et dont on a déjà pu imaginer la couleur à travers les trois premiers extraits « Mec Cool Triste », « Il pleut elle m’en veut » et « Un coup de génie ». En attendant cette sortie, le Mec cool triste promet de se révéler un peu plus en dévoilant un titre inédit toutes les deux semaines accompagné de son clip. Une promesse qu’il réalise cette semaine avec un nouvel extrait vidéo « Les mélodies du bonheur » dans lequel il évoque avec nostalgie son enfance, tout en se posant des questions sur le temps qui passe. Une vidéo entre ombre et lumière réalisée par Bleu Nuit TV (Ichon, Poupie, Joanna…).
Benoit Dorémus (ft Clio) – Désolé pour les fantômes
Moins d’un mois après la sortie de son nouvel album Désolé pour les fantômes, (pour lequel il a eu recours au crowdfunding), le talentueux auteur compositeur interprète Benoit Dorémus nous offre les images tendres et colorées du titre éponyme en feat avec Clio. Un titre à travers lequel l’artiste nous fait part de sa difficulté à construire quelque chose de sérieux et surtout à se projeter dans l’avenir, harcelé par les fantômes d’un passé qui ont décidé de lui faire la peau et dont il devra se débarrasser pour enfin vivre son histoire d’amour. Ce clip tendre et coloré sert une chanson dont le propos parle à chacun de nous et qui exprime la difficulté de s’engager dans une nouvelle relation autant que le désir d’aller de l’avant.
Kloe Lang – Seule
Cette semaine, sortait Aimez-moi, le premier album de l’artiste aux multiples talents Kloé Lang. Un premier projet solo conçu comme un film pour les oreilles et arrangé par le multi instrumentiste anglais Michael Wookey. Parmi les dix morceaux qui se forment l’ossature de cet opus à l’univers poétique et organique, on retrouve retrouve une composition personnelle de l’artiste au milieu des chansons de Barbara et Janis Joplin. Après le clip de « Toi l’homme » en février, place à celui en noir et blanc « Seule », tourné dans un moulin en plein campagne et réalisé par Hélène Merlin.
Rovski – Catch
Le 25 février dernier, le jeune duo féminin Rovski composé de Sonia et Olive, dévoilait son premier album La Proie est Reine, deux ans après leur premier EP Mangroves. A quelques jours de la release party de ce nouvel opus prévue le 30 mars au Café de la Danse à paris, les lauréates du Fair 2020 nous offrent les images de leur nouveau single « Catch », réalisé par les Frères Berner. « Catch »est un hymne entêtant qui insuffle lumière et combativité. Il s’inscrit dans son temps et décrit les absurdités actuelles, les dérives de notre modernité, les télévisions anxiogènes, les peurs inhérentes à la période trouble que nous traversons. Sans se laisser abattre, Rovski montre les dents et déploie une énergie flamboyante
Solar Project – Songe d’été
Le sextet nantais Solar Project a sorti ce vendredi 18 mars son nouvel EP ultra vitaminé Sucré. Un projet sept titres aux sonorités afro disco pop en français, conçu comme un véritable hymne à la joie qui s’inscrit dans son temps et qui fait du bien au sortir de cette période compliquée. Pour accompagner cette sortie, le groupe nous gratifie des images de son nouveau single « Songe d’été », réalisé par Tom Valin et qui en scène l’ensemble du groupe dans une configuration de concert au milieu d’une forêt. On se laisse séduire par la belle performance de la danseuse qui nous donne une envie irrésistible de danser et la voix de groove de la chanteuse qui nous transporte.
Argentique – Boy Why
Souvenez-vous l’été dernier, nous vous présentions le groupe de pop originaire de lyon Argentique, à travers leur précédent single « Hot minute » dans lequel il dénonçait les attouchements non consentis. Huit mois plus tard, le trio composé de Thomas Lefebvre (claviers), Nikita Michine (basse/synthétiseurs) et Philippine Boulet (voix/claviers) poursuit son virage pop électro avec son nouveau single « Boy why? » dévoilé le 11 mars. Un titre libérateur au refrain entêtant qui donne envie de laisser exploser sa joie sur la piste de danse et de tout oublier le temps d’une soirée endiablée.
Govrache – Under my Skin
Avant de s’installer au Café de La Danse à paris pour fêter la sortie de son nouvel album Apologie au cours d’une série de concerts les 24, 25 et 26 mars prochain, Govrache nous offre les images de son nouveau single « Under my skin ». Un titre à la poésie moderne, oscillant entre slam et hip-hop, et qui témoigne de ce lien vivant qui existe entre deux personnes. Le clip quant à lui réalisé par Pauline Clavel, met en scène plusieurs acteurs dans ce qui ressemble à des histoires croisées d’un désir universel face auquel on perd souvent ses repères.
Fredrika Stahl – Rivers
Entre sa ville adoptive Paris et sa Suède natale, le cœur l’artiste multifacettes Fredrika Stahl balance. Son nouveau clip « Rivers » réalisé par Yann Garin et extrait de son dernier album Natten, illustre bien son propos. La vidéo nous plonge dans les pensées de l’artiste, en pleine déambulation dans les rues parisiennes, elle nous transporte au pays des sapins silencieux, illustrant l’opposition entre la ville et la nature et le tiraillement entre ses deux mondes. Un dévoilé pour célébrer le premier anniversaire de son album Natten, sorti le 12 mars 2021.
Slogan – Les filles de 1992 ont trente ans
Pour son premier single, le duo Slogan, composé de Clémence et Nicolas, a fait le choix d’une musique de circonstance pour celles qui passeront la trentaine cette année, en adaptant avec beaucoup d’humour le tube de Vincent Delerm « Les filles de 1973 ont trente ans », renommé pour l’occasion « Les filles de 1992 ont trente ans ». Une version à la fois vintage et moderne, un hommage sous forme de balade intemporelle dédiée aux femmes de leur génération. Pour illustrer ce premier jet, le groupe décore son appartement située dans la ville lumière, dans les tons d’une véritable fête d’anniversaire. Et cerise sur le gâteau, le chanteur et photographe qui a été séduit par l’adaptation, est également présent dans cette vidéo un brin loufoque et drôle.
Elvire – Go Home Tonight
En 1968, Jacques Dutronc chantait dans son 2ème album « Il est cinq heures, Paris s’éveille », une chanson sur le thème de paris le matin. Mais Elvire a préféré tourner son nouveau clip « Go Home Tonight » dans un Paris encore endormi, où on la voit déambuler seule dans une rue déserte. Une errance nocturne au cours de laquelle l’artiste tente d’exorciser chagrin d’amour encore chaud, avant de finir dans les bras d’un talentueux danseur, qui vient pimenter cette mise en scène débordante de sensibilité. Un nouveau titre qui fait suite à son histoire d’amour toxique, racontée à travers son premier single « Sweet Locked Heart » et qui annonce la sortie de son premier EP Youth prévue pour le 13 mai prochain.
Bipolar Club – Issue
Le 28 janvier dernier, le groupe rock toulousain Bipolar Club démarrait l’année en force en dévoilant leur premier EP cinq titres Issue, précédé par la sortie de leur premier clip « Mirroir » deux semaines plus tôt. Ce mois le combo revient avec une live session de la chanson titre « Issue », filmé au studio Antistatic à Toulouse en début d’été dernier et représente leur volonté de nous faire découvrir leur univers influencé par le rock British. Une 2ème vidéo qui témoigne de leur volonté de défendre en live ce nouveau projet, faisant suite à la première session « Mobile Song » sortie en septembre 2021 et qui prenait la tête d’une série de quatre morceaux qui seront publiés sous le nom de « Live at Antistatic Studio ». Et si vous avez envie de voir le groupe dans cette configuration, il vient d’annoncer des dates de concerts dont un samedi prochain (26 mars) au Olympic Café à paris, avant un autre le 30 juin au Supersonic.
Thomas Cousin – Pas de nom d’artiste
Thomas Cousin poursuit son aventure solo entamé avec la publication de son premier album Debie et Moi, dévoilé en 2020, après avoir fait ses armes au sein de nombreuses formations comme Aron’c. Le guitariste de formation est de retour cette année avec la promesse de nous enchanter avec plusieurs singles qu’il a prévu de dévoiler au fil des mois. « Pas de nom d’artiste » est le premier extrait à travers lequel l’auteur compositeur a fait le choix de se livrer sans filtre, telle une confession, quand d’autres préfèrent se cacher derrière un pseudo. Un premier jet qu’il accompagne d’une vidéo réalisée en toute simplicité et qui le met en scène assis sur une chaise haute depuis laquelle il nous délivre son texte en toute sincérité.
Frederick Arno – Un ailleurs sans frontière
A l’heure où le monde semble courir à sa perte, Frédérick Arno se réfugie dans la chanson pour nous faire part des doutes et désillusions de toute une génération avec son nouveau single « Un ailleurs sans frontières ». Enregistré cette année, entre deux voyages, il trouve sa source au cœur de la musique Irlandaise. Il fait voguer son imaginaire dans un pub, une soirée, où tout le monde tape du pied et remue la tête au son du Bodhran. Terriblement addictif, cette mélodie accrocheuse aborde le sujet de la fraternité, de l’environnement et des libertés.
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