Nabil Harlow renoue avec ses premiers amours et se livre à un exercice de vérité en chantant son vécu dans un premier EP aux sonorités pop entraînantes sorti ce 3 février
De directeur artistique pour les plus grands du milieu de la mode à chanteur, il n’y a qu’un pas que Narbil Harlow, n’a pas hésité à franchir afin de renouer avec ses premiers amours. Ce passionné d’écriture et de musique, a tourné le dos à une carrière prometteuse qui le mettait à l’abris du besoin, pour embrasser celle beaucoup plus complexe de musicien. C’est désormais en tant que auteur compositeur et interprète que ce passionné de cinéma se présente, assouvissant ainsi une passion qu’il entretient depuis sa première leçon de piano à six ans. Lui qui a souvent eu le sentiment de n’être pas à sa place se livre à exercice de vérité en chantant son vécu au travers d’un premier EP sorti ce 3 février et baptisé L’hérétique.
Un premier projet aux sonorités pop entraînantes dont le titre « L’hérétique », n’a rien d’un hasard pour cet artiste qui a toujours refusé de se conformer à l’orthodoxie considérée comme vraie ou juste. En accord avec son amour pour la poésie, il va à l’encontre des idées généralement admisses en jouant avec les mots dans une sorte de défiance de la bien-pensante sans crainte d’être taxé d’apostat. Une façon de penser dissidente qu’on retrouve dans « Le garçon du quartier », balade piano voix qui lui a servi de premier single, et au travers duquel il aborde la complexité pour deux jeunes hommes de banlieue, d’assumer leur amour au grand jour. Un titre un brin autobiographique et engagé sur cette complexité pour les couples homosexuels à vivre leur relation d’amour sans essayer de la dissimuler pour rester conforme aux traditions, face à la pression de l’environnement.
Heureusement pour Nabil, il a pu compter sur cette voisine d’enfance aux cheveux blonds qui l’a toujours accepté sans le juger, et à qui il rend un hommage appuyé aujourd’hui. S’il trouve la vie de luxe morose en ouverture du disque « Hôtel paris », sa passion pour la musique reprend très vite le dessus avec le très dansant « DZ Up » qui referme le premier projet d’un artiste très souvent accusé d’hérésie pour sa différence et qui n’a plus besoin aujourd’hui de se construire une fausse identité pour se conformer à la norme. Mais quelle norme ?