Elia Rose a sorti son premier album dix titres le 1er mars, trois jours avant son concert sold out au Botanique. Pour Phenixwebtv.com, l’artiste belge se confie sur ce I love it qu’elle aime plus que tout et qui transpire la vie.

Voilà trois semaines déjà que Elia Rose vit sur un petit nuage. Elle a été prise dans un tourbillon médiatique depuis le 1er mars, jour de la sortie de son premier album I love it, qu’elle a presque oublié notre rendez-vous. On ne lui en tiendra pas rigueur, mais courtoisie belge oblige, elle s’en excusera à plusieurs reprises. C’est touchant et sincère, comme les dix titres de ce nouveau disque qui semble lui donner des ailes, « C’est la première fois que je sors un album et il a été reçu avec enthousiasme et beaucoup de bienveillance et j’en suis très heureuse… ».

Avec quelque titres à son actif et un opus tout frais porté par le single « Criminal », l’artiste Belge qu’on suit depuis deux ans déjà, est bien partie pour inscrire son nom au panthéon de l’histoire musicale belge aux côtés de grandes sources d’inspirations comme Stromae, Angèle ou encore Pierre de Maere, « j’admire leur travail et c’est quelque chose que j’essaie de faire aussi, c’est à dire que leur image est tout aussi bien que leur musique. Je tiens fort à ce mixe là et je pense que chez ces trois artistes, c’est vraiment flagrant…. ». Ce qui est flagrant chez Elia Rose et qui nous a toujours subjugué, c’est sa volonté à vouloir remettre au goût du jour, un genre musical jugé rétro par certains.

Shakespeare in love

Bercée par la musique anglo-saxonne depuis sa tendre enfance grâce à une maman anglaise, c’était un peu une évidence pour elle de chanter dans la langue de Shakespeare « Je n’envisageais pas autre chose ». Pour cette artiste qui a beaucoup d’amour à donner, le titre était tout trouvé, « “I love it” parce que j’aime bien la vie, j’aime mon album, j’aime bien ce que je fais, j’aime l’avenir… je pense que je ne pouvais pas trouver plus concret que cette phrase rn anglais. »

L’univers un brin rétro avec un touche eighty de cet album est aussi à rechercher du côté de son enfance, « Je vivais au-dessus d’un piano bar et j’entendais le dj qui mixait les années 80, je crois que ce n’est même pas une volonté de ma part de faire ça, c’est assez naturel. ». Si « Tokyo » se veut très années 80, « Sex on the beach » est La chanson parfaite pour une nuit d’amour « c’est comme ça que j’aimerais bien la passer, je trouve cette chanson sexy et elle me plait bien ». Quant à « I love you to the Moon and Back » qu’on imaginait être une déclaration d’amour à son mec qu’elle « aime très fort », elle douche nos espoirs, mais pour la bonne cause, « tout le monde peut s’approprier cette chanson et la dédier à sa moitié. »

En solo, mais bien entourée

Même si au niveau de la composition ça se passe toujours en solo, elle a tout de même besoin de l’avis de ses producteurs qui ne manquent pas d’apporter leur petite touche. Le résultat est le fruit de la juxtaposition de plusieurs émotions avec ce besoin constant de faire danser le public dans une ambiance d’autodérision, « quand on vient me voir en concert on passe un peu par toutes les émotions : on rigole, on pleure, on chante, on danse… c’est ce qui m’anime. »

Elia Rose est-elle sur la bonne voi(x) pour devenir la nouvelle révélation de la scène pop belge ? Son concert à guichets fermés au Botanique le 4 mars dernier (reporté a plusieurs reprises à cause du Covid), trois jours après la sortie de son premier album I love it, ne laisse point de place au doute. « Cette soirée a été complètement transcendante, complètement magique, bien au-delà de mes espérances… Il devait y avoir 300 personnes, je crois que le lendemain j’ai reçu 300 messages. C’est bon signe, j’espère qu’on remettra ça très vite. ».

La positive attitude

De nature positive, la nouvelle représentante de la scène pop belge nous invite à la découverte d’un univers très enchanteur et dansant, bref à son image. Et s’il fallait la décrire en une phrase ? « Je dirais que je suis une femme pleine d’espoir qui aime la vie et qui aime rassembler de par sa musique. » Avec plusieurs dates qui affichent Sold Out, Elia Rose réalise à peine ce qui lui arrive. C’est la plus belle des récompenses que le public pouvait lui offrir après des heures de travail, « il n’y a rien de plus épanouissant que de savoir qu’on a un public réel qui nous suit. Surtout dans ce monde musical assez spécial où je trouve que tout a l’air un peu fake, et là quand les gens achètent leurs places pour moi c’est de la vérité pure, et j’espère qu’il y en aura beaucoup des dates “Sold Out”. »

Élia Rose se produira au festival les Ronquières le samedi 5 août 2023.

Des dates il y en aura à profusion et devant un vrai public car son projet commence à porter ses fruits, puisqu’elle est annoncée au Ronquieres Festival le 5 août prochain, le même soir que la reine du disco Juliette Armanet. Et quand on lui demande si une escapade parisienne se profile à l’horizon, elle botte en touche, « je ne vais pas dire que c’est au programme, par contre c’est bien dans nos ambitions mon équipe et moi. J’espère que ça se fera, et si ça se fait je vous montrerais mes plus beaux pas de danse ». Chiche !