Rendez-vous était fixé ce samedi 8 septembre 2018 à 12h sur l’île des impressionnistes à Chatou, banlieue parisienne dans les Yvelines pour la 9ème édition de l’Elektric Park Festival
Après une quinzaine de minutes en RER depuis paris, nous arrivons sur place dix minutes avant le début des festivités, nous ne sommes pas les seuls. Le beau temps qui pointe son nez à l’horizon en est pour quelque chose. On découvre une forte présence policière et des véhicules de police qui font office de barrages, Il faut dire que tout est mis en place pour assurer la sécurité des festivaliers qui viennent profiter de l’un des derniers week-ends ensoleillés de cette fin d’été. La ville de Chatou n’est pas en reste, vu qu’elle accueille les festivités, elle a généreusement mis à dispositions des festivaliers ses parkings à titre gratuits.

Après un échange courtois avec les agents d’accueil et les bénévoles présents, nous nous dirigeons vers le cœur du festival. Il faut dire que tout est mis en place pour assurer la sécurité des festivaliers qui viennent profiter de l’un des derniers week-ends ensoleillés de cette fin d’été.
Quatre scènes composent la scénographie de cette édition : la Yellow Stage, la toute première estampillée électro, La Green Stage plus Techno, la Red Stage et la Black Stage plus Hard. Plusieurs artistes et DJs se produiront sur scène parmi lesquels : Fakear, Feder, Popof, Radical Rédemption, Anna ou encore Joachim Garraud, Directeur et créateur du festival.
Chatou vibre aux rythmes des fréquences basses durant douze heures
Étant habitué aux festivals s’étalant sur tout un week-end, c’est la première fois que nous couvrons un tel format.

C’est un véritable parc d’attraction dans le festival que nous découvrons, tout a été pensé afin que le public passe un samedi après-midi et une soirée dans la bonne humeur et l’ambiance musicale. Un air de fête foraine plane sur l’île avec des animations et des performances en tout genre. Ici on se laisse tenter par un tour en manège, de l’autre côté, des cracheurs de feu se donnent en spectacle.

Le mot d’ordre des organisateurs cette année était de venir déguisés et beaucoup ont répondus par la positive à cet appel. On croise des festivaliers déguisés en tout genre : ici un couple d’indiens, là un père noel, de l’autre côté une bande d’amis en mini robots… Nous voici bien décidés à faire le tour des scènes et nous laisser
La petitesse de la Black Stage

C’est la dernière-née des scènes du festival et la plus petite, un peu en retrait par rapport aux autres scènes, mais où se sont succédés différents jeunes Dj aussi bon les uns que les autres. Nous ne nous y sommes pas attardés longtemps, faute de temps pour assurer la couverture des différentes scènes où les horaires de passages se chevauchent.
Le hard de la Red stage

C’est la scène la plus hard du festival décoré cette année par l’illustrateur Kosse, on passe facilement du coloré pour les artistes trance au fluo pour les artistes hard, l’effet est impressionnant surtout quand on apprend qu’avant c’était juste un camion-scène. Avant de s’y aventurer il faut savoir à quoi s’attendre car ici on ne fait pas semblant, le hard beat français est bien représenté : Le Bask fait chavirer le public avec ses rythmes hardcore, il est 19h passé, mais qu’est-ce qu’il fait chaud dans cette fosse, Beaucoup sont torse nu.
Bien avant lui, il y’a eu Darktek qui nous a touché avec ses remix et samples de voix puissantes, le hardtek était bien représenté. Azax et Ace Ventura n’étaient pas en reste puisqu’ils étaient chargés de chauffer le public à bloc dès l’ouverture des festivités.
Pour terminer en beauté, c’est Radical Redemption qui a livré qui a livré du sale.
Techno House à la Green stage

C’est une discothèque à ciel ouvert aux rythmes de techno house qui nous accueille, les amoureux de club house y prennent leur pied sur la techno brute du français Citizen Kain ou encore le live plein de sensation aux influences tech house de la productrice Giorgia Angiuli. A notre arrivée en début de journée, c’était coquillage et crustacé qui chauffait la scène devant un public éparse qu’ils n’ont pas hésité à venir saluer à la fin de leur prestation.
Les artistes électro/EDM de la Yellow Stage

On nous avait prévenu que c’était la principale et la plus importante scène du festival et on n’est pas déçu, ici dominent les effets visuels. Une voix sonore nous prévient « dans quelques instants, vous allez accueillir un nouvel artiste » on est un peu étonné, mais on va vite comprendre pourquoi. Sur la Yellow Stage, à chaque changement d’artistes, la fosse se transforme en une véritable color party pour le plus grand bien du public.

Juste après c’est Bon entendeur qui fait son apparition derrière les platines pour un set endiablé, le public se met à chorégraphier tous ensemble une reprise de Micheal Jackson.
Dj Getdown accompagné de son complice vont pousser le public à former au gros pogo au centre de la fosse où seuls les âmes avertis sont les bienvenues.
On redescend en apesanteur avec le set très posé de Fakear qui nous a fait du bien entre deux pintes de bière.

Feder nous fait vite reprendre de la hauteur car il met le feu sur scène sous un soleil au firmament. Vêtu d’un bermuda noir, t-shirt blanc et d’une casquette portée à l’envers, il a musicalement retourné la Yellow Stage en y mettant le feu alors que le soleil ne s’était pas encore couché.

Quand arrive le tour de JOACHIM Garraud, dj et fondateur du festival c’est le pied, il est chez lui devant son public, on le surnomme le papa du festival. Il faut le reconnaitre, il est juste extra sur scène et en profite pour rendre hommage à Avicii décédé cette année et qui était de passage à elektric Park en 2011 pour son premier festival en France et lui confiait avoir écrit un titre (Levels) qui sera un gros carton. « Faites un maximum de bruits pour le seul patron de cette soirée » et les mains pour ne pas dire les verres se lèvent dans la nuit de Chatou.
Aazar et Tony Romera viendront donner un dernier coup de mix pour clôturer cette 9ème édition où presque tout le monde était déguisé sauf la joie et le bonheur qui se lisaient sur le visage des festivaliers à la sortie du site.

C’était 12h « Elektric » de pur bonheur où l’on sort comblé, l’ambiance et la bonne humeur du public étaient au rendez-vous grâce notamment à leurs déguisements qui égayaient tout le monde. Faire la fête, danser jusqu’au bout de la nuit avec les festivaliers, profiter des différents bars installés près de chaque scène où il faut débourser 8€ assorti d’une caution de 1,5€ pour le verre (même si c’était un peu agressif comme prix), manger des frites… bref c’était une édition qui a répondu aux attentes de beaucoup, rendez-vous est pris l’année prochaine pour fêter le 10ème anniversaire du festival.