Née dans une famille bourgeoise sans fortune, Gabrielle Sidonie Colette a à peine 20 ans lorsqu’elle épouse l’écrivain et critique littéraire de 14 ans son aîné, Henry Gauthier Villars alias Willy. Un écrivain qui papillonne dans les cercles littéraires et mondains parisiens, qui multiplie les publications et les aventures. Il installe Colette au dessus de la librairie familiale où elle deviendra son nègre, après le lâchage de son équipe de prête plume qu’il n’arrivait plus à payer.
Biopic en anglais sur l’une des grandes romancières françaises du XXe siècle.
Colette passe de campagnarde à femmes de lettres grâce au génie publicitaire de Willy, qui va user du talent de son épouse afin de permettre au couple de s’imposer dans les salons parisiens. Un biopic qui est sans rappeler Big Eyes, celui de Tim Burton sur le couple Keane, dont le mari signait les toiles de sa femme Margaret et les vendait à prix d’or.
Pour Colette, sa série des Claudine est un succès qui lui permet de sortir de l’ombre de son mari et d’entamer une relation avec une riche héritière. Même si son mari prétend à l’époque en être l’auteur, les quatre volumes des Claudine, sont un énorme succès littéraire qui rehaussent le statut de la femme.
La rigueur autobiographique n’est pas de mise, mais l’audace de cette jeune femme pousse au respect. De ses débuts, en passant par son succès et sa quête de reconnaissance, Colette nous offre une facette méconnue de sa vie, dans une reconstitution du Paris de la Belle Époque.
Plus d’infos
Colette, sortie le 16 janvier 2019
A reblogué ceci sur pressagrun.