Il fait beau sur une grande partie de la France ce dimanche 23 juin, une tendance qui ira crescendo toute la semaine suivante. Mais cet après-midi, nous avons rendez-vous avec une autre beauté en la personne de la Belge Claire Laffut.

L’ancienne mannequin (même si c’est une période de sa vie qu’elle préfère oublier) qui n’a pas rien perdue de sa superbe, a plus d’une corde à son arc : chanteuse, plasticienne et sans oublier sa marque de tatouages éphémères qu’elle vient de lancer. Une véritable touche à tout qui a également sorti en 2018 son premier EP quatre titres intitulé « Mojo ».
Une fessée sous le soleil
Il est temps de passer aux choses sérieuses, un petit attroupement se forme en front stage, ce qui annonce généralement l’arrivée de l’artiste. Après une présentation de la directrice artistique du festival, c’est une Claire Laffut toute rayonnante dans sa petite robe rouge de la célèbre marque à trois bandes, qui fait son apparition sur scène accompagnée de ses deux musiciens.
Après une intro, elle nous donnera « La fessée » sous une chaleur écrasante, quelle claque ! Une vibe entraînante sur laquelle vient s’échouer quelques passages en anglais. Un titre qu’elle a couché sur papier en rentrant un soir, trop énervée d’être le dindon d’une farce que son ancien directeur artistique n’hésitait pas à manipuler à sa guise « Mytho, mytho, mytho tu mérites la fessée ».
S’en suivront, entre quelques petits soucis techniques dû certainement à la chaleur, MDMA et Avis de Tempête qui sera précédé par un passage de la Patrouille de France dans le ciel avec son traditionnel lâché de fumigène tricolore derrière lui. Un passage que l’artiste pour rigoler et détendre l’atmosphère entre deux morceaux, essaie de retourner à son avantage, « C’était une surprise, on ne vous l’avait pas dit, aujourd’hui c’est mon anniversaire… ». Mais non Claire, nous ne sommes pas dupes, ton anniversaire c’est tous les 21 juin comme pour la fête de la musique.
« Tu finiras pute à la Gare du Nord… »
C’est une phrase choc balancée par son grand-père dans son enfance, qui lui inspirera le titre « Gare du Nord ». Une gare qu’on connait tous pour l’avoir ne serait qu’une fois traversée (passage obligé pour les voyageurs en provenance de Londres ou Bruxelles par le rail) et où certains préfèrent ne pas trop s’attarder.
Claire, elle la chante aujourd’hui dans un mood qui ne laisse personne indiffèrent, des airs de fin de Party flotte dans l’atmosphère. Un joli coup de pied à ce grand-père et sa prédiction qui vient de se fracasser le visage. Un « Étrange mélange » flotte dans l’air et vient s’échouer sur « Nudes“, son featuring avec Yseult (qui n’est pas présente) qui se trouve sur le premier album vinyle de Molitor Paris, qui rassemblent dix magnifiques femmes sur huit titres exclusifs. La température monte, elle s’éponge le visage pendant que certains se ruent sur le marchand de glaces, avant d’entendre une « Vérité » apaisante de son premier single qui ne fait pas toujours plaisir à tout le monde.
Elle nous fera son « Mojo » en fin de prestation, titre éponyme de l’EP, « cette force naturelle qui nous habite quand on se sent bien ». Ce n’est pas son amoureux de batteur qui dira le contraire, puisque c’est grâce à lui qu’elle y croit. Nous c’est grâce à elle qu’on passe une très belle fin d’après-midi, c’est peut-être l’effet de son « Mojo » qui agit sur nous et on a qu’une seule envie, lui dire « Mojo, ne t’en vas pas ».
Mais c’est peine perdue, une petite robe rouge fend la foule et s’éclipse, sans avoir oublié de remercier le public au passage, d’ailleurs ce dernier ne sera pas à « l’affût », car tout était « Claire» durant cette dernière prestation au sommet au Publicis, avec l’arc de Triomphe comme fidèle témoin.
Plus d’infos
1er EP Mojo disponible depuis le 8 novembre 2018
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