Baptiste Ventadour sera sur la scène des Inouïs du Printemps de Bourges le mois prochain, après avoir remporté le tremplin Corrèze du Brive Festival. Il a accepté de répondre à nos questions entre la préparation de son premier projet qui verra bientôt le jour et les premières parties qu’il assure pour de célèbres artistes. Entretien
On l’avait découvert en octobre dernier, lors du concert du groupe Eiffel à La Cigale, dans un seul en scène avec sa guitare. Enfin on était plutôt arrivé à la toute fin, loupant la première partie assurée par le jeune guitariste Baptiste Ventadour. Depuis nous nous sommes tenus au fait de son actualité et suivi ces derniers développements.
Le mois dernier, Baptiste faisait partie de la sélection des Artistes qui se produiront sur la scène des Inouïs du printemps de Bourges le mois prochain, si le festival n’est pas victime des restrictions imposées par le gouvernement suite au coronavirus.
Jeune et talentueux guitariste de 21 ans à peine, Baptiste Ventadour est originaire de Ussel en Corrèze, ce même département du sud-ouest de la France où il a remporté le tremplin du Brive Festival qui lui permettra de jouer sur la grande scène l’été prochain. En parallèle il prépare aussi la sortie de son premier album, lui qui vient de signer avec un label important et assure aussi les premières parties de Claudio Capéo ou encore Eiffel.
Salut Baptiste, alors après le tremplin Corrèze du Brive festival l’année dernière, tu viens d’être sélectionné pour jouer sur la scène des Inouïs du Printemps de Bourges cette année. Comment as tu accueilli ta sélection aux inouïs ? Tu t’y attendais ?
Baptiste Ventadour : Salut ! Je suis très heureux de participer aux Inouïs, et d’autant plus d’avoir été sélectionné. Pour moi, à la base, ça reste un tremplin un peu “mythique”, quelque chose que j’ai un peu toujours eu envie de faire depuis que je fais de la musique. Il permet de se présenter sur scène devant des pros, qui émettent forcément des critiques, et souvent constructives. De base, qu’on avance ou non dans cette aventure, tant qu’on y participe, c’est une super opportunité pour un projet en développement. J’ai travaillé pour être sélectionné, mais non, ça ne veut pas dire que je m’attendais à l’être, j’étais très stressé au moment de passer sur scène, le passage est toujours assez flou et subjectif au final. En tout cas, je suis vraiment très content d’y être.
Tu seras sur la grande scène du Brive festival, est ce que tu te souhaites la même chose pour Bourges ? Revenir bientôt en tête d’affiche ?
BV: Ce serait génial effectivement, on verra comment ça avance, je n’ai pas la prétention de dire que je pourrai y jouer un jour en tête d’affiche, mais je ne peux que souhaiter ça pour l’avenir!
Tu viens de signer avec le Label Play Two (Trois café gourmand, Gims ), un grand pas dans ta jeune carrière, c’est plutôt envieux.
BV: Ça a été du boulot, c’est clair, j’ai du et voulu composer et écrire le plus possible, faire beaucoup de concerts, pour mon plus grand plaisir évidemment. Mais c’est aussi des rencontres avec des artistes, avec mes managers qui m’ont permis de me faire connaître sur un réseau un peu plus pro, et au final tout s’est bien imbriqué pour en arriver là, pour le moment. Je ne m’attendais pas à avoir la chance de signer avec PlayTwo si vite, et je me sens très heureux et chanceux de les avoir en partenaire pour faire évoluer le projet.
Maintenant que tu as trouvé un label, Que nous réserve ton EP actuellement en préparation ? A part le fait qu’il sera totalement en français ?
BV : Ce sera des chansons avec beaucoup d’arrangements folk, bluegrass. J’ai envie qu’on entende le son du bois, des instruments à cordes comme la mandoline, le banjo, la guitare le violon… Puis quand je chantais en anglais, c’était un petit peu aussi parce que j’avais peur d’assumer des textes en français, et c’était le côté musical qui était le plus important dans ce que je faisais. Aujourd’hui j’ai vraiment envie de baser ce que je fais sur les paroles, et de me servir de la musique pour leur apporter le plus possible. Jouer avec la voix et l’interprétation sur les mots et essayer de tirer le plus possible du texte, et de trouver les bons axes pour parler de ce qui me touche plus précisément, car pour moi, c’est aussi ça la différence entre une oeuvre purement instrumentale et une chanson.
Tu as commencé à chanter dans la rue, avant de faire les premières parties de Soan, Claudio Capeo ou encore Eiffel, que t’apportes ces artistes ?
BV: Ces artistes, ce sont toujours des inspirations. Ils m’ont appris beaucoup et chacun à leurs manières, et m’ont permis de faire mes armes. Je leur en suit énormément reconnaissant. J’ai vraiment eu cette chance, d’à chaque fois, tomber sur des gens réellement bienveillants, et ils en font partis.
A seulement 21 ans, tu évolues désormais dans la cour des grands, est-ce que ça ne te fait pas un peu peur ?
BV: Quand on s’engage dans quoi que ce soit, je pense qu’on a toujours peur. Mais j’ai toujours rêvé de ça. En fait, c’est une bonne peur qui me fait avancer, et je ne peux pas être mieux qu’en vivant de ce qui me permet de m’exprimer.
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