Découvrez la critique d’Un Monde Après L’autre, le Tome 1 des chroniques de St Mary, le nouveau roman de Jodi Taylor.

Résumé:

À l’institut St Mary de recherche historique, les historiens n’étudient pas seulement le passé, ils le visitent.

Derrière l’innocente façade de St Mary, le secret du voyage dans le temps a été découvert et reste bien gardé. Les chercheurs en Histoire ont ainsi une méthode de travail tout à fait particulière : ils  » étudient ‘en temps réel’ les événements majeurs de l’Histoire « . En se faisant passer pour d’inoffensifs excentriques, ils tentent de répondre à certaines questions qui n’ont jamais été résolues, sans jamais toucher au cours de l’Histoire… au risque d’en mourir.
Madeleine Maxwell, une jeune et brillante historienne est contactée par son ancien professeur afin de rejoindre l’équipe de l’Institut St Mary. Au cours de son étrange entretien d’embauche, Maxwell comprend vite les possibilités qui s’offrent à elle…
De la disparition de Pompéi aux tranchées de la Première Guerre mondiale, du grand incendie de Londres à la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie, la jeune historienne va revivre d’extraordinaires événements. Alors qu’au sein de l’institut naissent des enjeux de pouvoir…

Mon avis:

Sans titre (6)
Jodi Taylor – Un Monde Après L’autre

Dans ce roman qui est le Tome 1 d’une saga nommée  » Les chroniques de St Mary », nous suivons une jeune femme Madeleine Maxwell dite Max qui va intégrer un centre de recherche historique pas comme les autres. Ce centre, St Mary, a en effet découvert comment voyager dans le temps. Une très grande aubaine pour Max qui voue sa vie à l’histoire…

Nous allons donc la suivre dans ses aventures toutes plus palpitantes les unes que les autres. Qui n’a jamais rêver de voyager dans le temps ? De traverser les époques, les ères ? De vivre des aventures extraordinaires ?

La plume et le style de l’auteur sont fluides.  L’auteur nous emmène dans des intrigues très insolites mais remarquablement bien amenées. Ce livre est intelligemment bien construit de façon à capter l’attention du lecteur sans que l’on puisse le lâcher. Il est jonché de  rebondissements qui  donnent du corps et du rythme au roman. Le dénouement est  intelligent, il nous dessine une esquisse de ce qui se passera dans les prochains tomes et donne une énorme envie de lire la suite.

La présentation des lieux, des personnages plutôt atypiques, la formation de Max et ses collègues sont assez denses et longs, mais instructifs et nécessaires à la compréhension. L’auteur a été rigoureuse dans sa documentation historique et a su mêler à la perfection fiction et réalité. Lors des voyages à diverses époques, le lecteur appréciera les descriptions historiques très réalistes.

Max est le personnage principal de ce roman. C’est une jeune femme très attachante qui a du caractère. Elle fuit son passé notamment sa famille. Le lecteur devine qu’il s’est passé quelques chose de grave mais l’auteur ne nous dévoile rien. Max endosse le rôle de narratrice de ses aventures et c’est grâce à ce point de vue interne, qui donne une autre dimension au roman, que l’on peut voyager avec Max. Juste excellent!

Les autres personnages sont tous bien campés et très nombreux. A ce propos, l’auteur a judicieusement placé un « Dramatis Bidulae » au début du roman pour que le lecteur s’y retrouve. Chaque protagoniste a son caractère, a sa place dans l’histoire. Il ne manque rien à ce roman addictif. Il y a de la densité, de l’originalité, de l’humour, de la rivalité et même de l’amour.