Georgio questionne le sens de notre vie ici-bas avec ce nouveau son, « Noir Paradis », deuxième extrait de son quatrième album, à venir dans le courant de l’année 2021.

Depuis quelques semaines, Georgio se fait plus présent sur les réseaux sociaux (qu’il continue à gérer lui-même et sur lesquels il préserve une ambiance familiale) avec la promesse d’un quatrième album à venir dans le courant de cette nouvelle année. Après un premier extrait « Les anges dans des robes rouges », sorti en novembre dernier, le rappeur reste dans les émotions contrastées, où la plénitude côtoie les ténèbres, avec ce nouveau « Noir Paradis ».

Une âme élevée au dessus d’une voiture défoncée par un accident, illustre la pochette de ce nouveau morceau, et l’instrumentation glaçante porte en elle la noirceur du titre. Les couplets qui évoquent, sans détour, la réalité de l’artiste parsemée de doutes, d’empathie, un brin désabusée, sont contrebalancés par un refrain lancinant qui tâche de nous rappeler que rien ne sert d’attendre des jours meilleurs, mieux vaut faire de notre mieux pour vivre chaque jour pleinement, en dépit des épreuves à traverser. « J’en ai marre d’arroser l’désert, de courir les lacets défaits, petit, j’enchaînais les rêves, puis, j’ai pris l’coup droit de Federer » côtoie « Et si c’était ça, le paradis ? Le monde dans lequel on vit. Et si c’était ça, le paradis ? La confiance, les conflits ».

La dimension ténébreuse gagne cependant le clip, tourné en Belgique quelques jours avant sa parution, par Sat Gevorkian, Guillaume Durand et toute un équipe, notamment attitrée à la surveillance du bon déroulement des cascades. Les images montrent deux amis, comme frères, que les excès mèneront droit dans le mur, au sens propre comme figuré. L’équilibre reste à trouver entre vivre à fond, et se préserver de la folie qui pourrait mener à notre perte.