Wayanga, le premier album du guitariste Reynald Sautour est disponible depuis ce jour dans les bacs. Un projet de onze titres assez éclectiques, qui permet à l’artiste de sortir de sa zone de confort et d’explorer d’autres genres.
L’auteur compositeur Reynald Sautour n’est pas un inconnu de la rédaction, ça fait déjà un petit moment qu’on vous parle de ce guitariste qui ne se sépare jamais de son instrument fétiche et qui nous a séduit avec son single « Maria » dévoilé l’été dernier. Une belle chanson ensoleillée qui nous a un peu tiré de la morosité ambiante dans laquelle on plongeait peu à peu, au sortir du premier confinement.
Après avoir goûté aux joies de la scène en assurant la première partie de Superbus en 2010, il prolonge le plaisir en se produisant en métropole ou à l’étranger. S’en suit pour cet amoureux de surf installé dans la région d’Hossegor, la sortie d’un EP Shi Fu Mi en 2019, suivi ce vendredi 16 avril de son premier album Wayanga.
Au nom de Wayanga
Wayanga, le nom de ce premier opus est un hommage à peine voilé à l’association du même nom dont Reynald est récemment devenu l’un des ambassadeurs et pour laquelle il a composé le titre éponyme qu’on retrouve en 2ème piste. Une association qui depuis 2002, se bat au quotidien pour la défense des peuples autochtones d’Amazonie, et à qui cet écolo dans l’âme, reversera un euro sur chaque disque vendu.
Dans ce premier projet, Reynald aborde les histoires quotidiennes d’ici et d’ailleurs, dans des genres différents. On passe facilement du rock au reggae ou encore à la pop, il y’en a pour tous les gouts et les couleurs dans cet album onze titres, qui comprend une reprise « Quelqu’un m’a dit » de Carla Bruni et un remix du titre « Machine arrière » featuring Brunsko.
Hors des sentiers battus
Si les Reynald sont généralement fêtés le 17 septembre, c’est un matin d’avril que l’artiste a choisi pour nous offrir le fruit de son travail, qui n’est qu’une jolie copie des histoires riches et variées qui jalonnent notre quotidien, à l’image des « Enfants du Mali ».

En se muant en « Blanc-Bec » dans le premier extrait entêtant et titre d’ouverture de ce nouvel album, le guitariste a tenu à rendre hommage avec ses propres mots, aux artistes et musiciens qui ont bercé son adolescence avec leur identité noire et dont il envie la puissance de voix et le rythme de leurs chansons (James brown, Michael Jackson, Prince…). Une preuve s’il en fait une, qu’il n’a pas été influencé par n’importe quel hurluberlu, pour construire son propre univers dont on a hâte de découvrir ce que ça donne sur scène.
Plus d’infos
Wayanga, le premier album de Reynald est disponible sur toutes les plateformes.