La Rédaction de phenixwebtv.com vous propose sa sélection des clips qui ont marqués l’année 2021. Découvrez notre palmarès.
Jour Meilleur – Orelsan
2ème extrait de son 4ème album Civilisation dévoilé le 19 novembre dernier, le clip de « Jour meilleur » a été réalisé une fois de plus par David Tomaszewski, qu’on retrouvait déjà derrière l’inflammable « l’odeur de l’essence ». Cette chanson au tempo très doux, à travers laquelle Orelsan aborde avec sincérité et sans tabou, la question de la dépression, est l’un des titres phares de son nouvel opus. Il nous promet qu’on en « rira quand on l’verra sous un jour meilleur. »
Fly – Aya Nakamura
Aya Nakamura bat tous les records d’écoute depuis deux ans. Après avoir été la première artiste française à annoncer d’un album sur la façade des Galeries Lafayette à Paris, c’est dans cette célèbre enseigne de grands magasins que s’est rendue la star pour enregistrer une session live de son titre « Fly », extrait de son dernier album Aya. Un décor féerique pour un titre sous forme de déclaration, qui parle de connexion avec l’être aimée, cette personne tant attendue dont on se sent en sécurité à ses côtés.
Santé – Stromae
C’est à la surprise générale que Stromae a dévoilé un nouveau titre aux sonorités pop mariné de rythme latino et au refrain entêtant « Santé ». Une chanson sous forme d’ode à travers laquelle l’interprète de « Formidable » célèbre les travailleurs de l’ombre, ceux-là même que personne ne voit ou ne considère « j’aimerais lever mon verre à ceux qui n’en ont pas ». Après sa longue pause musicale, le chanteur est prêt à reprendre la route, mais avant cela il sortira certainement son prochain opus en début d’année prochaine.
Voilà – Barbara Pravi
Elle a fait honneur à la France lors de la dernière édition de l’Eurovision avec « Voilà », sa chanson au refrain entêtant qui a conquis à la fois le public et le jury de voter pour elle lors de l’émission « Eurovision France, c’est vous qui décidez » le 30 janvier dernier. Béret vissé sur la tête, Barbara nous accueille dans un hall de gare comme pour symboliser le début de son aventure pour l’Eurovision.
Bateaux mouche – Eddy de Pretto
Trois ans après son premier album Cure, vendu à plus de 300.000 exemplaires et avant sa tournée des Zéniths pour à nouveau « se choper à dix milles » si la situation le permet, Eddy de Pretto nous raconte ses débuts dans la musique avec un titre autobiographique « Bateaux-mouches »
Pause & Kiss – Yseult & Eddy de Pretto
Après une rencontre dans un studio parisien le printemps dernier, Yseult et Eddy de Pretto décident de travailler ensemble. Une collaboration qui donne naissance à deux titres en une seule et même oeuvre « Pause & Kiss ». C’est tout naturellement que la voix mélancolique d’Eddy de Pretto épouse celle coffrée d’Yseult sur ces deux titres qu’ils qualifient d’indissociable.
Je te pardonne – Hoshi
Ce titre, écrit et composé par Hoshi ainsi que Mark HEKIC, donne des frissons dès la première écoute. Deuxième collaboration pour ces deux auteurs talentueux qui, rappelons-le, ont écrit ensemble « Amour censure », chanson qui marquera toute une génération LGBT+. Avec « je t’pardonne », Hoshi dévoile encore plus sa sensibilité et sa fidélité dans ses sentiments.
Je tiens d’elle – Lavilliers ft Terrenoire
Dans « Je tiens d’elle », Bernard Lavilliers effectue un retour vers ces racines stéphanoises en compagnie des deux frères Raphaël et Théo Herrerias du duo Terrenoire, également originaire de St Étienne comme lui, et avec qui il a co-écrit cette chanson. Un titre en duo à travers lequel les artistes rendent hommage à la cité ligérienne en confrontant leurs visions de cette ville dans laquelle ils sont nés à des époques différentes et qu’ils ont dû quitter pour réaliser leurs rêves de musiciens. La vidéo réalisée par Gaëtan Chataigner, met en scène le trio d’artistes, le regard tourné vers l’océan, évoquant avec pudeur, les marques indélébiles de leur enfance dans cette commune située dans le quart sud-est de la France. Ils nous entretiennent sur la façon dont on construit sa vie, « Sans jamais s’affranchir de sa terre natale ».
Boomer (live) – Gael Faye
Souvenir d’un lundi méchant avec Gaël Faye qui a profité de son concert au Zénith de Paris le 27 novembre dernier, pour mettre en images son titre « Boomer ». Une vidéo réalisée par Leïla Sy et qui restitue l’ivresse d’un moment de partage grâce notamment aux danseurs Kyf Ekamé, Céline Thicot, Gaël Grzeskowiak, Louise Hadj et les élèves de la Neodance Academy. Une belle célébration comme Gaël a l’habitude de le faire sur ce titre lors de ses prestations et qui traduit le lien indéfectible entre un artiste et ses fans.
Le manège – November ultra
November ultra, l’ex membre du groupe Agua Roja, qui a fait sensation au dernier Mama Festival, nous donne une nouvelle raison de rêver avec « Le manège », porté par la douceur de sa voix apaisante. Une petite merveille qui s’écoute en boucle et nous transporte dans un monde parallèle pour une valse interminable. « Take me in yours arms… »
Rétine – Amir
Parmi les nouvelles pistes de la réédition du dernier album d’Amir, on retrouve le titre « Rétine ». Une chanson pop qui parle d’amour et s’adresse à tous, mais c’est surtout une déclaration d’amour à l’élue de son cœur, celle-là même qui partage sa vie. Celui qui avait représenté la France à l’Eurovision en 2016 avec « J’ai cherché », n’a pas eu à chercher l’adhésion de son public sur ce nouveau titre, la plupart des retours étaient positifs.
Noir Paradis – Georgio
Une âme élevée au dessus d’une voiture défoncée par un accident, illustre la pochette de « Noir paradis », et l’instrumentation glaçante porte en elle la noirceur du titre. Les couplets qui évoquent, sans détour, la réalité de l’artiste parsemée de doutes, d’empathie, un brin désabusée, sont contrebalancés par un refrain lancinant qui tâche de nous rappeler que rien ne sert d’attendre des jours meilleurs, mieux vaut faire de notre mieux pour vivre chaque jour pleinement, en dépit des épreuves à traverser.
Chinoise ? – Thérèse
Thérèse, l’ex moitié du duo La Vague, s’est lancée dans une aventure solo cette année avec un premier EP Rêvalité, dévoilé le 12 mars dernier. Un premier projet à l’image de son parcours jalonné de combats et d’engagements pour dénoncer toutes formes de discriminations. Comme elle le fait dans son single « Chinoise ?« , qui compile tous les clichés sur les asiatiques pour mieux les démonter. Une sortie qui par un heureux hasard, tombe le jour du nouvel An Lunaire / Chinois.
Tu risques quoi – Gaël Faure
« Tu risques quoi » est extrait du dernier album de Gael Faure L’eau et la peau, qui marque un nouveau départ dans la vie de cet artiste indépendant, qui milite pour une retour aux choses simples de la vie. Un titre qui revêt un caractère très symbolique pour lui, comme il nous le confiait en interview et à travers lequel il nous invite à célébrer la vie.
Le poids de l’existence – Emily Loizeau
« En ces temps si noirs, si inquiétants, il nous faut des mots lumineux, il nous faut peut-être aussi la légèreté d’un vertige. Puissions-nous tous nous évanouir, nous nourrir de ce qui est beau pour avoir la force et la confiance de se lever, de se mettre debout, de se soulever…» déclare la jeune auteure compositrice et interprète Emily Loizeau, dans la note qui accompagne le clip « Le Poids de l’existence ». Un titre extrait de son nouvel album Icare et qui sonne comme un hymne à la vie et à la beauté, car il aborde à la fois la question de la sensation de perte et celui d’un profond changement dans notre existence. Une légèreté de l’existence mis en images par Aude-Léa Rapin, qui a profité des derniers rayons de soleil de la fin de l’été, pour nous offrir une vidéo de toute beauté.
Why I’m so cold – No Money Kids
Le duo francilien No Money Kids, explore les angoisses et les vertiges d’une maternité solitaire dans la vidéo de son single « Why I’m so cold » dévoilé le 2 avril dernier. Le binôme nous entraîne dans une ambiance nostalgique favorisée par l’air acoustique ambiante qui règne dans cette vidéo réalisée par les frères McKeith qui nous font voyager dans les pensées les plus intimes d’une future mère endeuillée. Dans un no man’s land urbain, où une figure paternelle se perd dans l’horizon, une jeune femme s’accroche à un objet comme à un trésor : un synthétiseur pour enfant.
Take it easy – Kristel
Pour accompagner la sortie de son EP le 28 mai 2021, Kristel a dévoilé la vidéo en animation de la pièce-titre « Take it easy », qui s’inscrit dans la continuité du précédent « My Man ». Bienvenue dans la Yellow Room sous-marine de Kristel, où en bon commandant de bord, elle nous met sous sa protection, pour nous faire visiter un monde imaginaire où sévissent des créatures peu recommandables. Une séance de méditation dont on doit l’illustration au tandem formé par les illustrateurs et animateurs Gregory Wagenheim et Jean Chauvelot, qu’on retrouvait déjà derrière la précédente.
Mec cool triste – Dani terreur
Ce jeune surdoué de la pop française à qui on pourrait donner le bon Dieu sans confession si l’on se fie à sa gueule d’ange, est aussi un bad boy sensible qui brise la glace pour nous exposer ses failles et son besoin pressant de réussite. C’est ce qui ressort de l’entêtant « Mec cool triste », premier single envoyé en éclaireur et dans lequel l’auteur de l’étoile du Kashmir fait tomber le masque. D’une voix grave, celui qui est « tous les jours un peu triste, » prend le parti de la confession, pour se livrer sans filtre sur ses blessures, tel un pécheur sensible qui a du mal à avaler sa fierté.
Monstre malheureux – Sloń
Extrait de son EP Je m’entends toujours mieux avec les gens qui n’existent pas, « Monstre malheureux », est un titre envoûtant, que Sloń a composé en collaboration avec Benjamin Le Jean et porté par les notes de piano de Dany Lavital. De sa voix sublime et authentique, Sloń nous ouvre les portes de son intimité en nous parlant pour la première fois de son autisme qui « l’habite depuis l’adolescence et qui prend de la place souvent un peu trop ».
La montée des marches – Ceylon
Après avoir entamé un voyage en trois temps en décembre 2020 avec le premier single « Sanctuary », Louise et sa troupe nous proposent une nouvelle pièce de leur triptyque musical avec « La Montée des marches », signée du fidèle Raphael Holt. La vidéo tournée comme la précédente sous la forme d’un court-métrage, nous entraîne en bordure de plage au Portugal où la troupe entonne des chants incantatoires autour d’un feu et au son des instruments qui les accompagnent. Un voyage psychédélique d’une dizaine de minutes au cours duquel mystique et transe font bon ménage.
Idées blanches – Tample
Le trio bordelais Tample nous a offert cette année un clip à la fois mélancolique et romantique avec « Idées blanches », 3ème extrait concluant le triptyque de clips réalisés par Maison Mouton Noir et mettant en scène deux protagonistes amoureux en bordure de plage.
Tu peux tout changer – Malo’
Pour fêter le million d’écoutes en streaming, Malo’ a souhaité prolonger encore l’aventure de cette chanson, en se mettant en scène dans un clip, officiel cette fois. Pour la réalisation de cette vidéo, le jeune auteur-compositeur-interprète a choisi de se défouler sur les planches du Casino de Paris, entouré de danseurs et de chanteurs de gospel, avec pour seul public les fantômes qui hantent désormais les lieux culturels depuis près d’un an.
les solitudes clandestins – Nicolas Séguy
Le clip confectionné par Thomas Fage, a été réalisé en stop motion (animation réalisée sur base d’objets immobiles) à partir de cyanotypes (en très simplifié : un procédé photographique par lequel on obtient des tirages photographiques bleu et blanc). En gros : le créateur de ces images a passé des heures à développer des centaines de photos pour donner vie à cette animation ! Le fond bleu, aqueux, glaçant par moment, se voit éclairé d’un blanc lumineux, symbole d’espoir et de chaleur, suggérant tour à tour : un lever de soleil, une mégapole, un portait de famille, une mer agitée, des mains qui se séparent…de quoi agiter en nous des émotions contradictoires comme c’est souvent les cas dans les chansons de Nicolas Séguy, et on aime ça !
Histoire vraie – chien noir
Chien Noir nous conte son « Histoire vraie » à travers la vidéo de ce titre composé durant le premier confinement dans une version piano voix et dans lequel il défend toutes les histoires vraies, car selon lui, aucune vie n’est insignifiante.
Rodéo – Hervé
Pour son nouveau clip « Rodéo » extrait de la réédition de son premier album Hyper, Hervé a tenu à faire participer son public en leur demandant de lui transmettre par WhatsApp, des images de sa dernière tournée d’été captées par eux. Le résultat donne un clip bricolé par l’artiste dans lequel on le retrouve sur différentes scènes de sa tournée de plus de 80 dates dont plusieurs festivals comme La fête de l’humanité, Les Vieilles Charrues ou encore EuropaVox. L’interprète de Va Piano nous plonge ainsi au cœur de sa tournée avec la compilation des quelques 1000 vidéos reçues.
On croit en moi – Benoît Doremus
C’est par le biais d’une chanson intitulée « On croit en moi », que Benoît Dorémus a choisi de remercier ses nombreux soutiens qui lui ont permis de réaliser son 4ème album. Le 25 juin dernier, il a dévoilé le clip de cette chanson dans lequel on le voit déambuler en roller dans les rues d’un quartier résidentiel : un clin d’œil à l’équilibre qu’il a su préserver dans sa vie en y réservant toujours une place pour la musique
Last long – Ali Veejay
En parallèle à son groupe 1=0, Ali Veejay se lance en solo pour exprimer une musique Folk, plus douce, très lumineuse comme « Last Long », le premier extrait de son album. Afin de préserver un univers absolument personnel, l’auteur-compositeur-interprète a choisi d’illustrer lui-même la pochette de son disque, ornée de personnages aux traits simples, basés sur les symboles et les couleurs. Ceux-ci s’invitent dans ce premier clip, qui met en scène une courte histoire illustrant des valeurs positives telles que la renaissance, l’ascension, la bienveillance et la complémentarité.
Boom boom – Stav
À l’image de ses chansons entre rap et pop, Stav nous a offert un clip déjanté et à l’ironie douce-amère, au travers duquel il nous place avec tendresse et férocité face au miroir de nos contradictions écolos. Entre plage polluée par l’homme et bureau angoissant, il nous glisse quelques images qui nous rappellent qu’on est dans la « matrice ». Un clip stupéfiant qui traite avec humour l’incohérence de notre monde et qui est extrait de son EP Musique de supermarché.
Forces du désordre – No One Is Innocent
Trois ans après le précédent opus Frankestein, le groupe No One Innocent a dévoilé cette année son nouvel album Ennemis, porté par le premier extrait « les forces du désordre ». La vidéo réalisée par Pierre Loyvet & Patrice Louise, est à l’image de la chanson, avec une introduction de malade qui serait parfaite en ouverture de concert. Le texte quant à lui est toujours aussi dénonciateur, même si certains leur reproche de fricoter avec un pouvoir dont ils s’opposent aux politiques.
Juste pour te plaire – Tim Dup
Juste pour nous plaire, Tim Dup a posé ses valises dans le cadre ensoleillé de l’Italie en début d’automne, pour les images de son single dansant « Juste pour te plaire ». Ambiance années 80 pour cette chanson née durant le premier confinement et à travers laquelle le jeune prodige de la chanson française, nous invite à pousser les murs et à danser en compagnie des personnes qu’on aime.
Laventur – Jyeuhair
En plus d’écrire et produire lui-même ses sons, le rappeur Jyeuhair, cherbourgeois rattaché à la scène Caennaise, met un point d’honneur à réaliser ses clips. Celui de « Laventur », réalisé en 3D par ses soins, est un magnifique exemple de ses talents de graphiste.
Easy Road – Jahen Oarsman
La douceur de la voix de Jahen Oarsman porte, à travers la chanson « Easy Road », un message fort : celui de choisir sa propre route, même si elle est parsemée d’embûches. Se défaire du jugement des autres afin de rester en accord avec soi-même. Un clip dont les décors appellent à la sérénité.
Remonter le temps – Youssef Swatt’s
Jeune rappeur belge originaire de Tournai, Youssef Swatt’s rappe pourtant depuis 10 ans déjà. « Remonter le temps », premier extrait de son prochain album à paraître courant 2022 questionne sur le rapport au temps qui passe et aux marques qu’il laisse. La vidéo alterne tranches de vies passées et souvenirs de concerts. Un artiste à découvrir sur scène absolument.
Ailleurs session #2 – Georgio et Tsew The Kid
Après les divers confinements et restrictions de voyager, Georgio a voulu s’évader et permettre à son public d’en faire autant. Il a proposé trois sessions acoustique dans des endroits aussi incongrus que féériques. Cette session sur le Mont Revard, mêlée de la voix si douce de Tsew The Kid transmet l’ambiance feutrée d’un décor enneigé.
Polaire – Caballero
En début d’année 2021, Caballero et Jean Jass, célèbre duo de rappeurs belges nous offre le double album OSO – Hat Trick. Dans Polaire, premier titre annoncé de l’album, Caballero nous offre un son dynamique et rythmé dans lequel il exprime sa suprématie sur le monde, mais aussi et surtout dans le monde du rap. En effet, personne ne peut prétendre au même titre que ce duo iconique du rap francophone et détenteurs du poumon d’or. La mise en scène du clip est intéressante, on peut la mettre en lien avec l’envie malsaine de certain.e.s à vouloir à tout prix lui ressembler, la folie est alors au centre de ce clip loufoque et pourtant parlant d’un réel problème de société.
Qu’est ce qui m’arrive – Jeanjass
En début d’année 2021, Caballero et Jean Jass, célèbre duo de rappeurs belges nous offre le double album OSO – Hat Trick. La révélation du titre Qu’est ce qui m’arrive de JeanJass est arrivée en même temps que celle de Polaire de Caballero. Le succès est le thème central de ce morceau. JeanJass semble être dépassé par les évènements et par la gloire, en effet il met en forme les effets néfastes de la célébrité et les craintes qu’un jeune homme peut avoir concernant sa vie anormale. Pression sociale, mouvement de foule, stalker, violence… voilà ce qu’est le revers de la médaille de la célébrité. Qu’est ce qui m’arrive exprime tout simplement une incompréhension de ce qui se passe autour de lui, mais aussi une perte de repère avec soi-même, car JeanJass « ne se reconnaît plus ».
Été brûlant – Blond (ft Sandra Nicole)
Avec sa voix claire et androgyne, Blond nous entraîne dans son univers avec élégance. Dans « Été brûlant », il décrit un amour naissant, sulfureux mais tendre tel un amour de vacances typique d’un film. Accompagné de la chanteuse Sandra Nicole qui apporte son propre flashback à l’histoire tel un narrateur. Le clip met en scène deux personnages, incarnés par Claire Lagalère et Blond lui-même, qui se découvrent avec insouciance et plongent dans la vie et l’amour sans se poser de question afin de profiter de chaque instant.
Poids Lourd – Maxence
Dans son tout nouveau premier album, Maxence propose une chanson pleine de mélancolie et de chagrin d’amour dans Poids Lourd. Le cadre très intime de cette chanson semble pourtant tellement universel, la brutalité de la fin d’une relation passionnelle, l’omniprésence de la personne qui nous manque, le silence lourd de la solitude… Ce morceau plein de désillusion est poignant, une sensation de vide intérieur s’impose en nous lors de l’écoute. Le clip est lui aussi très intime, Maxence conte sa tristesse à son ex en appel vidéo. Concept simple pourtant très efficace. Se prendre le poids lourd de l’amour n’est pas simple à gérer, Maxence le prouve parfaitement ici et dans son album Tout est trop beau.
Démons – Angèle ft. Damso
« Démons » était l’un des morceaux les plus attendus du second album d’Angèle Nonante-Cinq, paru en fin d’année 2021. Morceau attendu, car il est non seulement le seul featuring de l’album, mais aussi et surtout il est en collaboration avec une figure emblématique du rap francophone Damso, fidèle ami d’Angèle. « Démons » propose une introspection sur les angoisses intérieures des deux artistes, angoisses pouvant prendre forme de cauchemars, idées noires sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Ce morceau permet à Angèle et Damso de chasser leurs démons via la musique et d’assumer leurs faiblesses. Le clip de « Démons » propose un cadre oppressant, à l’image des angoisses. Solitude, se confronter à soi-même, emprisonnement sont des thématiques perceptibles dans les images du clip.
Mama (don’t let me) – kolinga
En lingala (langue parlée au Congo) Kolinga signifie aimer, un amour universel que le groupe essaye de véhiculer à travers ses textes depuis la naissance de leur projet. À l’image de « Mama (don’t let me) », composée par Rebecca et dans lequel elle rend hommage à sa mère. De sa voix douce et chaleureuse, elle nous conte le parcours, pas toujours évident de celle qui lui a donné la vie et montré à quel point elle pouvait être belle. Si jamais elle tombe, elle sait qu’elle sera toujours là pour la relever. Le clip en animation est signée Emma Cormarie et illustre de façon émouvante et touchante l’amour inconditionnel que Rebecca porte à sa mère.
Nevada – Émilie Marsh
« Nevada », double sens pour ce Road trip imaginaire et amoureux. On peut y voir les grandes étendues désertiques de cet état de l’ouest des États-Unis, mais aussi cette voiture totalement retro. Jeu de mot avec cette polysémie qui aura une grande importance dans l’album, mais dans ce cas précis, « Nevada » fait référence à une voiture, « Embrassons-nous encore une fois dans la Nevada ». Une ambiance à la fois retro et intemporelle dans laquelle nous plonge l’interprète de « j’embrasse le premier soir » et qui invite à l’évasion.
La chaise – Icare Vertigo
« La chaise » raconte l’histoire d’une amitié entre potes qui, même s’ils ne se voient pas suffisamment à leurs goûts, ont juste besoin d’une chaise pour se replonger dans leurs souvenirs et refaire le monde quand ils se retrouvent. La vidéo réalisée par Martin Delbeke, met en scène des retrouvailles entre deux amies dans une structure imaginaire posée au milieu de la Nef du théâtre du vieux Saint-Étienne à Rennes, où elles partagent un repas en se remémorant leurs souvenirs.
La tête pleine – Oete
Dans un clip réalisé par Simon Vanrie à la Maison de la Création de Bruxelles, on découvre Oete qui semble désarticuler son corps. Des séquences introspectives entrecoupées par des moments d’explosion, des moments où le corps n’est plus maître de lui-même et où la tête ne peut plus contenir le bouillonnement. Dans ce morceau, Oete dévoile une voix suave et rocailleuse qui semble à la fois fragile et puissante.
Happier Than Ever – Billie Eilish
Le morceau qui a marqué l’année 2021 de beaucoup de monde, n’est autre que « Happier Than Ever » de Billie Eilish. Billie a exprimé avec beauté et simplicité la guérison longue et dure d’une femme détruite par la séparation amoureuse et l’emprise d’une relation malsaine. Relation toxique qui semble faire écho dans le cœur de beaucoup au vu du bruit assourdissant du public lorsqu’elle performe cette chanson en live. Happier Than Ever promet une guérison de cicatrices semblant pourtant trop vives pour être guéries. Le clip est une belle métaphore de la sensation de noyade et de solitude que peut représenter l’amour quand celui-ci n’est pas sain. Or, Billie montre un sourire sincère lorsqu’elle danse sous la pluie dans un environnement sombre, sourire représentant sa guérison.
Forever&more – Role model
Prodige de l’indie-pop, Role Model propose une déclaration d’amour pleine de fraicheur dans « Forever&more ». Il déclare sa flamme à la personne qui l’a piqué au cœur et pour qui il éprouvera à jamais un amour inconditionnel ! Son clip est lui aussi tout aussi frais et plein de charisme. Nous aimons cette chanson d’amour pour toujours et à jamais.
Death Wish – Role model
Role Model nous accueille dans son monde lugubre dans « Death Wish », un son mortuaire. L’amour ne semble pas lui avoir réussi, il se sent étouffé par ce sentiment qui lui prend toute la poitrine. Death Wish conte l’emprise que peut avoir l’être aimé sur nos esprits. La mort serait une échappatoire, de l’amour, notable pour Tucker.
Abcdefu – Gayle
La séparation amoureuse est un sujet qui nous offre les plus belles chansons. Gayle nous propose ce qu’on appelle un hymne de rupture avec abcdefu. Une rage contre l’ex et tout ce qui pouvait l’entourer est très simplement exprimée dans ce morceau qui lui demande poliment d’aller « se faire foutre ». Le clip a des consonnances d’un clip des années 2000-2010, et c’est un retour en arrière qui est plaisant ! En cohérence avec les paroles, Gayle et ses ami.e.s s’introduisent dans la maison de son ex pour une vengeance pleine de destruction. Ce morceau est libérateur, nous avons tous et toutes eu envie de hurler ce discours à une personne qu’on déteste tant.
2011 – 5 seconds of summer
Pour fêter la dixième année d’existence du groupe, les 5 Seconds Of Summer ont fait un bond dans le passé avec 2011. Les mélodies sont fidèles à leur style musical de 2011, ce retour dans le passé est particulier pour les fans avéré.e.s du groupe, ce n’est pas sans émotion qu’on écoute ce morceau marquant dix années d’aventure pour le groupe pop-rock australien. Cette ode aux premières années du groupe, exprime une période où tout était plus simple et plus insouciant, le groupe exprime un désir de revivre cette période ne serait-ce que pour un court instant.
Nothing compare 2 u – Sarah Walk
Fidèle à son registre émotif, la jeune pianiste Sarah Walk aborde le sujet de la relation amoureuse, qu’elle sublime dans « Nothing Compares 2 U », qui sonne comme une complainte gospel, enrichie d’une superposition de voix qui vient habiller son timbre vocal. Réalisée par Daniel Smith Coleman, la vidéo quant à elle aborde la question de l’alcoolisme en mettant en scène un jeune homme qui se bat contre ce problème afin de rester sobre.