Chaque fin de semaine, la rédaction de Phenixwebtv.com vous propose de découvrir les nouveaux clips qui font actuellement l’actualité. Sans plus tarder, découvrez nos coups de coeur de ce week-end
French 79 – 4807
Après son concert dément à l’Olympia en octobre dernier et avant de se pencher sur son prochain album, le producteur et musicien marseillais Simon Henner aka French 79 nous offre les images de « 4807 », le dernier single électro composé pour enflammer les dancefloor et extrait de son nouvel album Joshua. La vidéo réalisée par le talentueux anglais et génie de l’animation Daniel Prince, nous fait vivre une véritable expérience immersive dans les pas « d’un groupe de créatures magiques qui font un voyage à travers le désert, en direction d’un mystérieux monolithe qui va changer leur vie… L’idée était de parler du fait de grandir, d’évoluer, de chercher sa destinée… et comment certaines expériences personnelles peuvent devenir communes et vecteur d’accélération, de changement et de célébration. C’est un mélange de légèreté et de gravité » déclare le réalisateur à propos de « 4807 »
Mélodie Lauret – Le Moment Présent
« Le moment présent », est le premier single de Mélodie Lauret, composé en collaboration avec Dani Terreur, quelques jours après leur rencontre. L’artiste nous invite à chérir l’instant présent plutôt que d’avoir peur du temps qui passe, à aller de l’avant peu importe les pensées qui nous hantent. Le clip raconte la chanson en mettant en scène la rencontre de l’état d’anxiété de l’artiste et ses espoirs qui cohabitent dans un même corps, et où chaque personnage représente des moteurs ou ralentisseurs dans sa quête d’espoir. Magnifique !
Les louanges – Crash (ft Corneille)
Le pseudonyme au pluriel peut prêter à confusion, mais Les Louanges est le projet solo de l’auteur compositeur Vincent Roberge, dont le 2ème album quinze titres Crash, est disponible depuis ce 21 janvier, trois ans après son premier succès La nuit est une parenthèse. Deux jours avant cette sortie, c’est l’extrait vidéo de la chanson titre « Crash », réalisée par William Arcand qui a été révélé au public. Un titre à l’ambiance plutôt optimiste contrairement aux autres pistes mélancoliques, et sur lequel le jeune multi-instrumentiste a convié un poids lourd du rnb francophone en la personne l’artiste franco rwandais Corneille, à chanter l’espoir avec lui malgré l’orage qui gronde.
Futuro Pelo – Tango
Futuro Pelo est le projet en solo de Benjamin Sportès, ex moitié du duo Sporto Kantès, qui a dévoilé son nouvel EP Tango le 12 janvier dernier. Après les singles « United », « Gonzo » et « Ace », envoyés en éclaireurs les mois précédents, Benjamin poursuit l’exploitation de ce nouvel EP qu’il accompagne aujourd’hui de la vidéo titre « Tango », à la fois pop et entraînante.
David Asko – Conflit one
L’artiste et producteur David Asko est un pilier de la scène techno française dont les productions et performances font le succès depuis un quart de siècle déjà à travers la planète. Dj producteur et résident de plusieurs clubs, son titre brut de décoffrage « Techno Therapy » sorti en 2017 a été un énorme succès et lui a permis d’être signé par des labels étrangers. Il a profité de la sortie de son nouvel EP Conflit ce 21 janvier, pour dévoiler les images de si nouveau single « Conflit one ».
Christopher Kah – Arterial
Le compositeur et producteur alsacien Christopher Kah poursuit la promotion de son nouvel album Intuitive Music, attendu pour le 11 février prochain. Après « Absence », le premier single plein de douceur sorti en fin d’année dernière, il nous promettait un mois de janvier dense en révélations. C’est désormais chose faite avec le 2ème extrait vidéo « Arterial », conçu comme une pièce cinématographique dans la but de susciter notre curiosité sur ce que nous réserve ce nouvel opus.
Ulrich Forman – Breathin
On tombe tous amoureux un jour ou l’autre et pour la plupart c’est souvent un plongeon dans l’inconnu, sans réelle préparation. C’est de ce thème dont il est question dans « Breathin », le nouveau single de Ulrich Forman, illustré par le clip signé Alex Tissot. Dans ce premier extrait de son nouvel opus Chapter IV : Vulnerable qui sortira au printemps prochain, Ulrich décrit avec beaucoup de grâce ce moment ou le souffle tourne court, ou bien s’accélère au premier baiser. Mais plutôt que de considérer ce moment comme suspendu dans le temps, il nous le montre, bien au contraire, comme une course effrénée à vivre complètement, sans prendre en compte son issue, potentiellement tragique. La course est lancée, le compte à rebours s’égrène, autant laisser les regrets derrière: il est de toute façon trop tard pour s’en sortir.
Ellah A. Thaun – King Félix
Un mois avant la sortie de son nouvel album Arcade Majeur Deux prévue le 18 février prochain, le groupe normand Ellah A. Thaun nous fait patienter avec le titre introductif « King Félix », premier extrait vidéo de cet opus. Illustré par les images de Michael Leclere, le clip a été tourné en Décembre 2021 avec des objectifs caméra de l’ex URSS. Il met en scène les membres du groupe dans un monde parallèle où la vie semble s’arrêter à l’âge de 26 ans. Le réalisateur et le groupe offrent un univers anachronique en playback, quelque part entre psychédélisme et post-apocalypse.
Pandapendu – Vaporise (ft Elouan Jegat
Une semaine avant la sortie de son premier EP éponyme dont on a déjà pu apprécier le très rythmé premier single « Ruskov », Yann Ollivier aka Pandapendu revient avec un nouvel extrait au refrain hypnotique « Vaporise ». Sur des ondulations de synthés, la chanson suit les déambulations d’une personne perdue dans l’imagination d’une autre vie. Oscillant entre la routine du personnage et ce flux de pensées ininterrompues, ce « stream of consciousness » écrit par l’Australien Maxwell Farrington nous plonge dans des réflexions sur la jeunesse et la sensibilité de l’humanité.
Serge de York – À toi mon père
L’absence d’un père peut avoir de lourdes conséquences sur le développement normal d’un enfant, poussant ces derniers à entretenir un sentiment de haine envers ce père qui les a abandonné. C’est dans cette configuration que s’est retrouvé l’artiste Serge de York, puisqu’il utilise son nouveau single « À toi mon père », pour régler ses comptes avec son géniteur. Il nous fait part de son combat mené pour lutter contre cette incompréhension lié à l’abandon de la figure paternelle et ces regrets qui restent une fois les gens partis.
Yasmin Pigeon – Possessive
Dans son premier single « Possessive » sorti ce 21 janvier, Yasmin Pigeon aborde la question du sentiment viscéral d’appartenance qui nous habite lorsqu’on aime une personne au point de se perdre en elle. Une obsession possessive qu’on retrouve dans n’importe quelle relation et qui peut avoir pour conséquence le fait de n’exister qu’à travers la personne aimée. Dans son cas précis, l’auteure laisse planer le doute quant au destinataire de ces mots : un amour passé, sa mère ou encore sa sœur jumelle ?
Fabulous Sheep – Parasite
Au mois d’octobre dernier, c’est à travers la vidéo de « Satellite », que le groupe Fabulous Sheep interrogeait notre rapport au monde hyper connecté dans lequel nous nous enfermons de plus en plus. Trois mois plus tard, le quintette originaire du sud de la France remet le couvert en traitant une nouvelle fois de l’enfermement dans son nouveau single « Parasite ». A travers ce dernier, c’est à l’abrutissement de masse opéré par la télévision, que s’attaque la bande en la comparant à une arène de gladiateurs où l’on jette en pâture des vies humaines pour distraire les foules. Le clip nous entraîne dans une ambiance des 90’s, avec ce jeu télévisé dans lequel les participants sont enfermés et qui n’est pas sans nous rappeler les vidéos décalées qui se faisaient à cette période là. On y savoure aussi la patte de Jim Diamond (producteur de The Whites Stripes et The Sonics), qu’on retrouve dans ce 2ème extrait du nouvel album Social Violence attendu pour le 30 mars 2022.
Voquab – Tourne pas rond
A travers ses textes, Voquab dévoile ses émotions à coeur ouvert. Opéré du cœur à plusieurs reprises, il souhaite soigner les âmes en peine grâce à sa musique. Elaborant des textes introspectifs, sensibles et inspirés de son vécu, il nous offre une musique profonde mêlant d’intenses mélodies, des rimes tranchantes et une pointe d’humour cynique. Avec le morceau « Tourne pas rond », premier single de son EP Veine prévu pour début 2022, il fait un parallèle entre l’état de notre planète et son lot quotidien d’événements tragiques et celui de son moral, miné par de nombreux drames. Un texte mêlant politique, écologie et psychologie accompagné de notes détunées évoquant la folie. Le clip, réalisé par Willy Guittard, nous entraîne dès le début dans le contexte évoqué par une citation : “Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade.” Le décor du clip s’inspire d’une scène de Matrix où Néo et Morpheus se retrouvent pour la première fois dans la matrice, sur deux fauteuils capitonnés face à un poste de télévision. Ici, Voquab est à la fois celui qui divulgue et reçoit l’information. Il subit malgré lui l’information en continu et imagine le monde s’effondrer sans ne pouvoir rien y faire.
Pauline Bisou – Soleil noir
La thématique des violences conjugales est de plus en plus représentée en musique, portée par des voix féminines et féministes qui ne veulent plus se taire. A l’image de la chanteuse Pauline Bisou, qui nous invite dans l’intimité d’un couple en train de se déchirer avec « Soleil noir », le premier extrait vidéo de son projet à veni, réalisé par Édouard Granero. L’artiste dépeint dans ce texte autobiographique, la relation toxique dans laquelle elle évoluait, rythmée par des violences physique en son encontre. Une relation à laquelle elle a fini par mettre un terme et dont elle espère que le témoignage aujourd’hui, à l’instar de ses consœurs musiciennes, libérera la parole pour lutter contre les violences au sein du couple.
Basile Palace – Palace
Basile Palace, c’est avant tout l’histoire d’un rappeur qui voulait chanter, ou d’un chanteur qui voulait rapper, au choix. Basile, jeune parisien de 24 ans, grandit entre les cours de solfège, la journée, et les entrainements de diction, à travailler son flow en imitant Eminem et Sexion d’Assaut, un stylo dans la bouche, le soir. C’est à ce carrefour musical, celui de son enfance, qu’il a voulu revenir en 2019, en créant son projet Basile Palace. Le résultat est inclassable et atemporel : quelque part entre les mélodies enfantines d’Eli et Jacno, les refrains entêtants de Julian Casablancas, l’aciditéd’Orelsan, le personnage fantasque d’Elton John et les synthés années 80 de The Weeknd, Basile Palace est un ovni musical. Mais Basile Palace, c’est aussi une manière de voir le monde, de parler d’amour et de toucher juste. C’est une invention, c’est un personnage, qui trompe la tristesse et s’amuse de ses larmes. En faisant de la détresse amoureuse une fête et de la nostalgie un sentiment dansant, Basile nous invite dans un palace d’émotions scintillantes et pose un filtre pop sur sa propre mélancolie.
Johnnie Carwash – Slut Skirt
Dernière ligne droite avant la sortie de Teenage Ends, le premier album du groupe lyonnais Johnnie Carwash attendu pour le 28 janvier. A une semaine de cette sortie, le trio nous fait patienter avec la vidéo en animation et un brin féministe du second extrait « Slut Skirt », signée de l’illustratrice Margaux Jaudinaud dont c’est la 2ème réalisation pour Johnnie Carwash après celle de « Forever Yours », extrait de l’EP Mom Is a Punk. Dans cette nouvelle vidéo, on suit la petite Johnnie qui se transforme toutes les nuits en super-héroïne et rejoint ses amies du Skirt Club. Mais rien ne se passera comme prévu ce soir, la présence d’un reptile maléfique menace la pérennité de leur lieu de rencontre. Que fera la petite Johnnie face à dangereux crocodile ? Une mise en image sombre pour cet extrait punk qui donne le ton du premier opus attendu en fin de semaine prochaine.
Maddly – J’me disais bien
Maddly revient sur le devant de la scène avec son morceau « J’me disais bien » dont le clip a été réalisé par Jérémix et elle-même. Hantée par la phrase « J’me disais bien » qu’elle répète comme un mantra, elle décide d’en faire un morceau dont ils seront les premiers mots écrits sur sa page blanche. Elle finit par écrire l’histoire d’une femme solaire qui perd pied petit à petit. Le clip accompagnant ce morceau passe du noir au blanc à la couleur au fil de la musique évoquant le passage de l’obscurité au solaire. Cela évoque les parts d’ombre et de lumière que chacun possède en soi.