Pandapendu aka Yann Olivier, connu pour avoir fait ses armes dans différents groupes, se lance dans une aventure solo avec un premier EP éponyme, dont il est fière de nous donner quelques détails. Rencontre

« Panda c’est pour le côté tendre nounours que je suis et Pendu pour le côté dépressif (rire). Je suis quelqu’un qui fait tout le temps des blagues, mais je peux aussi avoir des phases d’anxiété. » détaille Pandapendu, qui nous présente d’entrée de jeu les deux facettes de sa personnalité lors de notre rencontre à Paris début janvier pour une journée promo marathon prélude à la sortie de son premier EP éponyme le 28 janvier.

Pandapendu est le projet musical de Yann Ollivier, qui se lance dans une aventure solo après avoir fait ses armes dans au sein des groupes The Craftmen Club et Thomas Howard Memorial, « J’ai eu pas mal de groupes avant, c’est le confinement qui a donné naissance à celui-ci. L’épidémie a été le déclencheur de l’arrêt de mon précédent groupe, avec la distance et le fait de ne plus se voir, chacun s’est occupé comme il a pu de son côté. Le groupe s’est arrêté et j’ai continué… »

Pandapendu

Un nouveau départ pour ce grand baroudeur originaire de Guingamp, qui reprend la route chargé d’un projet aux sonorités electro pop, composé en collaboration avec l’australien Maxwell Farrington, et produit par Elouan Jégat aka Skopitone Sisko. Un premier projet certes, mais un grand projet dream pop, composé de cinq titres qui oscillent entre mélancolie douce et positive attitude, le tout porté par une batterie omniprésente. « Sur la plupart des morceaux il y a toujours de la batterie, quasiment des one shot. Le but c’est d’avoir une base batterie assez présente. Chaque morceau est un peu un accident. Le but c’était vraiment de garder l’effet spontané et non réfléchi. »

Pas si solo

Le premier single « Ruskov », envoyé en éclaireur au mois de novembre 2021, annonçait la couleur du projet avec cette remise en question du système par la jeunesse, tout invitant l’auditeur à profiter de l’instant présent, dans un monde où tout fout le camp très vite. Un titre écrit avec son nouveau compagnon de route l’australien Maxwell Farrington, rencontré pendant le confinement. « Tous les lundis il venait chez moi, on faisait à manger et ensuite on se mettrait à composer. C’est lui qui faisait tout. C’est en le regardant composer que j’ai eu le déclic ». Un déclic qui lui a permis de composer pas moins de 40 titres grâce à cette collaboration et de réaliser son projet.

Une semaine avant la sortie de cet EP éponyme, on découvrait le 2ème extrait vidéo « Vaporise », en duo avec son pote et également producteur du projet Élouan Jégat. Un titre au refrain hypnotique qui poursuit la réflexion entamée sur la jeunesse dans le premier extrait, avec son flux de pensées ininterrompues. « Les meilleurs morceaux sont souvent ceux qui naissent instinctivement… ». Les autres titres suivent la même trajectoire, à l’image de « Falling in love with you » et ses faux airs à la Julien Doré. D’autres clips sont aussi annoncés au rythme d’un tous les deux mois « J’ai un an de clips déjà enregistrés, comme ça j’ai le temps de voir venir les choses »

Pandapendu prend son envol dans une période où le monde du spectacle est violemment frappé par la crise sanitaire, « Je me suis dit que c’était le meilleur moment pour me faire connaître. Prendre de l’avance pour la suite… ». Une suite qu’il espère vivre sur scène dès la fin de ce mois avec son concert prévu au Supersonic le 24 février « Quand on arrive à avoir des dates, c’est galère de les reporter… » et surtout la sortie de son premier album fin 2022 ou début 2023. Quatre ans après la fin de son ancien groupe, Pandapendu a retrouvé un nouveau mode de fonctionnement qui lui convient « J’ai toujours fait de la musique pour jouer en groupe, je ne sais pas si je dirai « plus jamais de groupe », mais pour l’instant mon mode de fonctionnement me plait ».

Plus d’infos

Pandapendu est disponible sur toutes les plateformes.

Facebook // Instagram