Avant la sortie de son prochain projet en juin, Marie-Flore a dévoilé un nouvel extrait qui fait pleurer son petit cœur jeudi dernier. Nous l’avons rencontré le 23 avril dernier en marge du Printemps de Bourges

Notre premier entretien avec Marie-Flore remonte à mars 2020, quelques jours seulement avant que la France ne rentre en confinement à cause de la pandémie de Covid-19. Une situation qui a mis un frein au « Braquage » qu’opérait l’artiste avec son nouvel album sorti quatre mois plus tôt. Un projet ambitieux qu’elle n’a pas eu l’occasion de défendre sur des scènes comme celles du Printemps de Bourges où elle était programmée en 2020, mais qui malheureusement fut annulée cette année-là à cause du confinement.

Deux ans plus tard, c’est en marge de la 46ème édition du Printemps de Bourges où elle était programmée le samedi 23 avril, qu’on retrouve l’interprète de « Tout ou rien ». Habitué à donner le top départ de la saison des festivals, le Printemps de Bourges est très prisé et offre une belle vitrine aux artistes en développement. Une belle revanche pour Marie-Flore qui a fait des étincelles en livrant une belle prestation teintée d’amour le samedi soir, porté par son premier single « Mal barré ».

Avec Marie-Flore, l’amour ça va, ça vient… encore une fois l’amour s’arrête là pour elle, mais impossible pour elle de raccrocher quand le cœur lui laisse un message, comme elle le prouve dans sa nouvelle balade « Je sais qu’il est tard », dévoilé le 28 avril dernier, une semaine après notre rencontre à Bourges et qui selon l’artiste « fait pleurer son petit cœur ». Reviendra -t-il ?

En 2019 tu sortais ton 2eme album Braquage, entre temps il y a eu la crise sanitaire et les confinements. Est-ce que tu as eu le temps de le défendre comme tu le prévoyais ?

Non, c’est vrai qu’avec le recul je n’ai pas eu le temps de le défendre puisqu’il est sorti quatre mois avant le confinement. J’avais toute une tournée de prévue qui s’est annulée, il m’a fallu à peu près un an avant de comprendre que que ça n’allait pas redémarrer tout de suite.

Comment tu as vécu la crise ? Est-ce que ça a été une période propice pour toi ou c’était la page blanche ?

Moi ça a été un passage à vide surtout la première année. C’est vrai que quand j’observais les gens qui étaient en train d’écrire, trois albums… j’avoue que j’étais complètement en panne d’inspiration, comme l’herbe coupée sous le pied et en plus avec ce disque que j’avais sous les bras sans trop savoir quoi en faire. Et du coup ça m’a pris quelques mois avant de me dire « ok je rallume le piano, il faut que je fasse de nouvelles chansons ».

Presque 3 ans après ton dernier album qui abordait le thème de la rupture, tu reviens avec un nouveau titre dans la même ambiance. Il n’y a pas vraiment eu d’évolution ?

Ce single (Mal barré) change un peu dans le ton vu qu’il est plus ironique, un peu plus dansant. Une chanson un peu comme un mouchoir que tu peux tendre à un pote qui vient de se faire larguer pour lui dire qu’il y a des portes qui se ferment et beaucoup d’autres qui peuvent s’ouvrir aussi. C’est vrai que l’amour c’est mon thème de prédilection, je ne m’en lasserai jamais. Pour moi c’est vraiment important de parler d’amour.

La dernière fois tu n’étais pas tellement à l’aise avec le fait de composer une chanson au lendemain d’une rupture, mais avec ton nouveau single on baigne en plein dedans

Disons que pour le prochain disque j’ai quand même abordé différemment mon écriture, ça parle de plusieurs rapports que j’ai avec moi-même, avec les autres. C’est un disque qui est aussi plus observateur des relations entre les gens en général, ça ne parle pas forcément que de rupture triste. J’ai beaucoup tenu à observer comment les gens interagissent entre eux au travers du prisme qui est l’amour, et je crois que c’est un peu ça qui régit le monde (rires).

Il va parler de quoi ton prochain album ? Il sort quand ?

Il sort le 10 juin, il va parler d’amour, de la question de l’âge, de vision de vie, de choix de vie et de choses sensuelles aussi…

Il y a deux ans tu étais programmée ici à Bourges mais malheureusement il y a eu la crise, là tu reviens pour la reprise. Que représente ce festival pour toi ?

Bourges c’est un festival que j’ai toujours voulu faire, il y a une superbe programmation, c’est un festival très réputé. C’est vrai que j’ai très peu eu l’occasion de faire des festivals depuis le début de ma carrière, du coup je suis ravi de faire ce premier festival et en plus, que ça commence par le festival de Bourges c’est trop cool.

Tu prendras part au projet « Corps à cœurs » le 12 mai au Grand rex, tu nous en parles ?

Le projet « Corps à cœurs » c’est une soirée qui est organisée par Laurie Darmon, qui est est une amie, où elle réunie beaucoup d’artistes (Loane, Joyce Jonathan…). On va chacun(e) intervenir autour de la question du rapport au corps qui est un thème qui lui tient vraiment à cœur. Il y aura des performances, des chansons, ça va être une très belle soirée.

Parlons justement des thèmes qui te tiennent à cœur. Est-ce que dans ton prochain projet tu prends position pour des thèmes comme le féminisme…

Le féminisme je ne pense pas, je parle de l’âge qui passe, quelque part ça rejoint un peu ça, parler du fait qu’on vieillit en tant que femme, quel est notre positionnement dans la société ? Comment on est reçu ? Perçu ? Surtout dans le milieu où il y a quand même un attrait pour le jeunisme. Oui j’ai quelques chansons réponses.

Le 21 septembre tu es à l’affiche de La Cigale, à quoi faut-il s’attendre ?

On a décidé de reprendre là où on avait terminé. Je pense que ça va être super! C’était le feu la première fois et du coup là j’ai envie de mettre encore plus le feu avec le nouvel album qui arrive. J’espère que les gens vont répondre présents et ça va être génial.

Plus d’infos

Je sais qu’il est tard, le nouveau single de Marie-Flore est disponible sur toutes les plateformes.

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