Il paraît que pour beaucoup ce début d’automne rimait avec reprise, & Julien Doré n’en faisait pas exception…! Le Gardois très Aimé a inauguré la suite de sa tournée au zénith de Caen ce 30 Septembre, toujours aussi dynamique, passionné et sensible sur scène comme envers son public qui le lui a bien rendu ! Retour sur des retrouvailles enfiévrées servies avec moult tendresse !
Présent depuis plusieurs heures, le public Normand et toutes celles & ceux qui l’aiment bien, ont accordé un accueil à la mesure de cet artiste extrêmement talentueux, drôle, humble & attachant. Car c’est un peu cela qui le démarque de pas mal d’artistes Julien Doré, cette proximité et sensibilité sincères distillées tout le long de ce gala, ponctuées de touches d’humour bien placées, jamais dans le pathos… Avec toujours ce soin dans chaque détail, chorégraphie, rythmes, jeux de lumière… un sens de l’esthétique inné ne quittant jamais l’ancien étudiant des beaux arts de Nîmes.

Entre titres incontournables et entraînants à souhait, réunissant toutes les générations tels « Coco Câline » (grand succès de son album &), « le Lac », ou encore « les Limites » (de son tout premier opus « Ersatz » ), Julien Doré possède également et surtout ce don d’émouvoir en 4 secondes, c’est sa signature. Quand résonnent les notes & refrains de « Sublime & Silence », « Corbeau blanc » ou encore l’hypnotique « Porto Vecchio », on plonge totalement dans l’univers qui est le sien, poétique, mélancolique, assez magique aussi ….
Perfection & harmonie des accords, entre ses musiciens (& amis de longue date), les discrets et non moins émérites Édouard Marie (basse, claviers, chœurs, nombreuses collaborations sur les albums de Julien Doré, dernièrement Marc Lavoine … ), Baptiste Homo (alias « Tiste Cool », aux claviers, percussions, chœurs, membre du groupe OMOH, nombreuses collaborations sur les albums de Julien Doré, Marie-Flore, Reptiles etc … ). Confiance & complicité aussi entre Julien et Martin Lefebvre (guitare électrique, claviers, basse, membre du groupe « Serpent » & « Yo & the South »), celui-ci assurant un solo guitare très bouillonnant sur « Waf », l’aboyant morceau du dernier album « Aimée ».
Les spectateurs Caennais adhèrent, et se prêtent volontiers au jeu de la danse collective sur « Kiss Me Forever », ou encore « Paris-Seychelles », ambiance électrisée en cadence parfaite par Florian Gouëllo, batteur dont le talent & l’expérience ne sont plus à démontrer (participation aux concerts du rappeur Georgio, collaborations d’albums dont celui de Marie-Flore, formations aux Etats-Unis etc …)

Sortir indemne des concerts de Julien Doré ? Assez ardu, voire impossible, tant le cœur est embarqué dans des montagnes russes, l’humour franc, l’apparente désinvolture de cet artiste contrastant avec sa profonde empathie, et cette fragilité si perceptible par moments. La scénographie de ce très beau Aimée Tour exacerbant la part sensible en chacun de nous, orchestre symphonique en réalité augmentée sur « Barracuda II », touchantes reprises de « Aline » en hommage à Christophe en sus…
Premier des dix-huit rendez-vous live avant une pause nécessaire, parfois redoutée par son public ( et paradoxalement totalement intégrée de celles & ceux le suivant depuis longtemps), ce concert de reprise se voulait apaisé, apaisant, pour un artiste généreux dans la transmission de sa musique, plus que jamais essentiel et à sa place dans un monde en perpétuel changement.
Pour l’heure, Julien Doré reprend avec bonheur la route, prêt comme jamais à nous servir de l’amour sur scène ! Prochaine étape à St Étienne le 07/10 puis L’Accor Arena à Paris le 09/12 et un final bruxellois le 11 décembre qui promet la fièvre & les larmes à beaucoup !

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