Monté à Paris pour rencontrer de vieux amis et la famille, j’en ai profité pour visiter plusieurs expositions.

De plus en plus d’artistes sont sensibles à la crise environnementale. Le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité deviennent des thèmes d’œuvres d’art.

Au musée de la chasse et de la nature, à cité des Archives nationales, vous pouviez jusqu’au 5 mars voir l’exposition « Dents ! Crocs ! Griffes » de Carolein Smit. Elle montrait des personnages en céramique, des chiens, des loups, des oiseaux, des chauves souris, une nature à la fois figée et agressive, éclatante de couleurs. A défaut de l’exposition terminée, vous pouvez aller voir les collections permanentes qui font coexister œuvres anciennes, et installations contemporaines.

Au musée des céramiques de Sèvres vous pourrez voir les « Formes vivantes» jusqu’au 7 mai 2023. De Bernard Palissy à Giuseppe Pennone, vous verrez l’animal et le vivant prendre des formes étranges dans des matériaux minéraux. Lézards, serpents, ours, oiseaux se sont immobilisés depuis des siècles dans des matières multiples.

Enfin à  la Fondation Cartier, jusqu’au 30 avril, on peut voir « La Vallée » monographie consacrée à la peinture de Fabrice Hyber. Le visiteur visite une sorte d’école et regarde les toiles de l’artiste dans lesquelles l’humain, l’animal et le végétal se mélangent, s’hybrident. Des sortes de rysomes passent de l’un à l’autre.

Vous pouvez ainsi voir une autre visions du monde où l’humaine et l’environnement ne cessent de se mélanger comme nous aurions toujours du le comprendre.

Plus d’infos

Allez sur les sites des différents musées pour réserver votre place. Si vous êtes sur Paris dépêchez vous car ces expositions vont bientôt se finir.